"Il a glissé. Il est mort"

Malheureusement, j'ai souffert le doublage VF, je pense qu'il est ici utile de le préciser, même si je ne pense pas que ce soit ça qui ait tué ce chef d'oeuvre. (Allez quand même le voir en V.O si vous n'êtes pas anglophobes ceci dit. Non, n'allez pas le voir du tout.)

Pour bien introduire le film, il convient je pense de préciser que l'on peut aisément dire que le Z du titre est bien la pour planter la catégorie.

Z, comme dans Série Z.

Tout commence à peu près bien avec une intro qui débute sur un plan surement hommage à un "classique" des neo films traitant des zombies et autres walkers (ici joliment appelés des Zéké. Et oui, on a la classe ou on l'a pas les gars !) : Le plan de la porte qui s'ouvre sur la chambre des jolis parents endormis, déjà maquillés et déjà coiffés. S'ensuit comme d'habitude des mouvements de foules urbains, vous l'aurez compris c'est la panique, ça commence assez vite, assez fort, on se dit qu'on s'est pas trompé de film. Et bien détrompez vous.

Passé l'intro nous sommes rattrappés par la première dure réalité de la bande : Les punch lines. Les dialogues quoi, ce qui se dit. C'est d'un creux ... C'est d'un cliché, d'une niaiserie et d'un téléphoné sans pareil. Alors je veux bien qu'en 2013 ce soit difficile d'innover. Je veux bien qu'avec la masse de films déjà faits traitant du sujet on soit à cours d'idée mais là, franchement, non. Non, non et non.

Deuxième TGV dans la poire : Le registre ! Et oui, quand on voit la Bande Annonce on se dit qu'on va se caler dans son petit fauteuil rouge et savourer des scènes d'horreur, de tension, ou au pire des explosions et des bikinis. Que neniiiii , que neni. On rit. On se marre, on pouffe.

Je ne saurais toujours pas dire si l'effet comique était vraiment voulu parce qu'au fond j'ai envie d'y croire, mais le petit désastre que représente cette "adaptation" pousse une petite partie de moi à se dire qu'en fait ... Bah ça tombe juste à plat. parfois, malheureusement mes amis la nullité est simplement nulle, faut pas chercher midi à quatorze heures.

L'intrigue ? Pour le coup, une pépite d'anticipation, originale, fraîche, bien menée.

Non je déconne. Ça commence pas un N, ça finit par un e. Nulle. Aussi. Oui, y'a bien un petit truc original mais... pour ce que ça apporte si j'ose dire, c'est loin d'être folichon.

Que dire du héro qui survit invraisemblablement à tout et surtout à n'importe quoi, et encore plus n'importe comment. Héro qui aura se beau se perdre, pour inlassablement terminer, je vous le donne en mille : AU BON ENDROIT ! Le chanceux, il a hérité du syndrôme Schwarzy de l'Effaceur a.k.a je prends deux balles dans le bide, trois dans la tête et deux le coeur, une petite sieste et j'ai juste un peu mal au pied. Chanceux, invincible, mais quand même idiot faut le souligner, ceux qui ont vu le film comprendront à quoi je fais référence.

En somme, pour faire court :

C'est réchauffé, c'est drôle mais pas vraiment, c'est long, c'est invraisemblable, c'est pas très beau, c'est pas rythmé.

C'est raté.