c'est reparti pour un tour de chasse à l'arche avec une nouvelle bande de (Z)héros et un méchant plutôt versé dans l'art de la rhétorique punchline (quoique...).
Doté d'un scénario plus étoffé que son prédécesseur qui n'en possédait quasiment pas, le jeu nous offre une histoire principale qui se laisse mener assez facilement jusqu'au bout, bien aidé par la présence d'un méchant charismatique et d'un cynisme frôlant l'absolu (la patte humoristique de la série est là et ajoute son grain de sel).
Côté prise en main et gameplay, beaucoup de similitudes avec le premier opus : les personnages ont tous des spécificités demandant une façon de jouer un peu différente pour chacun ; les compétences actives et passives que l'on débloque en montant de niveau sont à la base de notre façon de jouer. Les possibilités sont nombreuses, les points de "brutasse" rajoutant du piment au tout, et le fait de pouvoir redistribuer ses points de compétences évitera de devoir recréer un personnage, aspect rebutant la plupart des joueurs mis à part les investis. Le côté butin (qu'on appelle loot la plupart du temps) est présent sous forme d'une myriade d'armes, boucliers et autres reliques qu'on s'empressera de comparer afin d'optimiser l'atomisation à venir de nos ennemis ainsi que de notre propre survie.
Au niveau graphisme, Borderlands 2 nous refait la carte passe-partout avec un cel-shading bien fini, des payages plus variés que dans le 1 et un bestiaire diversifié.
Le côté exploration peut cependant lasser, il est vrai que d'aller d'un point A à un point B n'est pas bien motivant, mais les titres action-RPG sont faits ainsi, et beaucoup de quêtes secondaires sont plutôt réussies.
Prenant place juste après la fin scénaristique de ce deuxième opus, les DLC de Borderlands 2 sont marqués par une irrégularité assez prononcée : 2 d'entre eux sont plutôt fades, un autre nous fera sourire, enfin le dernier sera bien plus abouti, tant au niveau du contenu que de sa tenue !
Un jeu pour les personnes qui ont du temps tout de même, mais si on se laisse aller à son ambiance, le jeu restera un bon souvenir, avec son lot de punch-line et de moments bourino-jouissifs.