Un univers dense pour un jeu d'exception
Dishonored nous vendait du rêve lors de ses previews. Un concept et un gameplay fleurant bon le Thief, un univers splendide soutenu par une incroyable direction artistique, une histoire où les choix du héros comptent et où les situations peuvent toujours s'aborder de différentes manières.
Et à la fin, les promesses sont tenues. Chaque carte est pensée avec une minutie folle. Les possibilités offertes au joueur sont diverses et parfois bien cachées. Il n'y a pas une façon de finir Dishonored. Il y en a plein, faites de chemin tordus tous différents pour qui prendra le temps d'explorer le jeu.
Et il faut l'explorer, le jeu! Partir dans chaque recoin de chaque carte, découvrir des livres, des personnages secondaires, des lieux cachés. S'immerger dans Dunwall pour ne plus être étranger à cette ville mais en devenir un habitant. Un habitant tout particulier, néanmoins.
Le principal soucis de Dishonored, c'est sa facilité. Un joueur prenant le temps de farfouiller tous les niveaux, préférant éliminer discrètement ses cibles que les tuer au corps à corps n'aura aucun problème à terminer le jeu, quelque soit le mode de difficulté choisi.
Tant pis. Ceux qui veulent vraiment du challenge joueront "à la dure" : sans utiliser de pouvoirs ou en se limitant à un seul d'entre eux, ou encore en n'utilisant aucune arme à distance, ou que des pièges etc..; Les possibilités sont nombreuses et il est très facile d'enchaîner plusieurs parties qui ne se ressemblent pas.
D'ailleurs, je vous laisse. Je vais de ce pas lancer une nouvelle partie avec pour objectif cette fois de faire un maximum de victimes!