Indubitablement y a un problème avec ce jeu.
Soit c'est un jeu génial vu la note du test et les avis des joueurs, et je suis demeuré, soit ce jeu est plutôt moyen mais tout le monde s'extasie dessus parce que ce n'est pas un Assassin's Creed, un GTA ou un autre blockbuster (donc que c'est censé révolutionner le jeu vidéo, que ça apporte de la fraîcheur, etc... )En tout cas il y a lieu de se poser quelques questions.
Car disons le tout de suite, le jeu ne mise pas sur le graphisme. Tant mieux, ce n'est pas ce qu'on lui demande. Une "patte artistique" ? Oui mais... non. Certes il y a quelques décors un peu spéciaux (le manoir des Boyle par ex), mais le reste est VIDE. Ok ce n'est pas un open world (c'est sans doute ça la révolution du JV), mais aucun PNJ intéressant dans les rues à part ceux qu'on t'impose, les rues parlons on c'est "rat-flaque d'eau-saleté", et les bâtiments c'est "ruine-fenêtre-gouttière". Était ce compliqué de donner une identité aux quartiers qu'on traverse ? Était ce insurmontable de dôter ces derniers de quelques habitants, qui auraient pu nous en apprendre plus sur l'endroit ? Bref, de remplir un peu ?
Bon, voilà qui est fait. Le gameplay maintenant. Et là c'est sûr y a de l'idée. Le coup des pouvoirs est une très bonne initiative, c'est juste dommage qu'on nous ait collé de la pub mensongère dans les trailers. Posséder quelqu'un et ralentir le temps pour le foutre devant sa balle ? Avec le coup en mana que ça engendre, et le prix à dépenser pour acheter ces pouvoirs, on se sera concentré sur d'autres pouvoirs plus utiles, donc on ne pourrait en théorie faire ça que vers la fin du jeu.
Et je dis bien en théorie, car le jeu est rapidement bouclé. Une p'tite douzaine d'heures à tout casser, c'est bien loin d'être suffisant pour se blinder en pouvoirs.
Et puisqu'on aborde la durée de vie... Là on peut lâcher du lest. En cherchant bien tous les défis qu'on peut se mettre sous la dent, on arrive sans trop chicaner à faire 4 parties complètes, soit environ 48h. Point fort du jeu.
Bilan : tout dépend de votre capacité à surmonter votre dégoût devant la platitude des environnements et les possibilités moins immenses qu'on voudrait nous le faire croire.