Très attendu, très décrié aussi, voici le dernier (comprenez "le plus récent") épisode des aventures du célèbre Duke Nukem.
Douze ans d'attente, et, pour citer Duke "after twelve fuckin' years, it has to be good" ("après 12 putains d'années, ça a intérêt à être bon", pour les anglophobes). Alors, au final, vaut-il le coup ?
J'étais assez fébrile, et ai dû attendre un peu pour mettre la main sur le jeu, le manque de moyens n'aidant pas vraiment à l'orgie vidéoludique.
Premières minutes de jeu, putain que c'est bon, même si j'ai déjà vu le trailer, qui montre cette phase de gameplay, je prends vraiment mon pied à jouer Duke, à entendre ses répliques tranchantes, narcissiques et mégalomaniaques.
Je vais tâcher d'être objectif : tout le fun du jeu est là, et il faut être dans l'état d'esprit du jeu pour l'apprécier. Le jeu n'a rien de révolutionnaire, mais qu'est-ce qu'il fait plaisir. Des QTE, deux armes à la fois, de la vie qui se recharge toute seule, tout cela n'est pas transcendant dans les jeux vidéos. Mais il y a Duke. En moins de trois heures de jeu, il se moque de Halo, de Half Life, de 300, plus tardivement de Portal et de Gears of War. Il y a une ambiance mégalo-punk de "je crache sur tout le reste parce que j'ai plus de charisme". Et ça, ça vaut de l'or.
Alors 8/10, certes, même si le jeu vaut 4 ou 5, simplement parce que je me suis amusé. Qu'importe la difficulté mal dosée, les QTE qui foirent parce que la touche est mal adaptée, ou la linéarité, je me suis fendu la poire.
Et ça, messieurs-dames, c'est pour moi le plus important dans un JEU vidéo.
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