Max Payne 3 par FlorianCompain

Après presque une décennie d’absence, Max Payne reprend enfin du service. Rockstar, véritable usine à hits, hérite du flambeau laissé par Remedy et compte bien apporter sa patte à l’univers du plus célèbre flic du jeu vidéo.

Même après 10 ans, Max Payne est loin de s’être remis du drame qu’il a vécu. Alcoolique, dépressif, limite suicidaire, l’ex flic n’est plus que l’ombre de lui même, passant ses journées affalé au comptoir d’un bar miteux à noyer ses problèmes verres après verres. Il se voit proposer, par l’intermédiaire d’une vieille connaissance, un job de garde du corps pour le compte d’une richissime famille de São Paulo. L’occasion pour Payne de se dorer la pilule au soleil et de se ressourcer. Mais bien évidemment, la poisse ne le quittant jamais bien longtemps, notre antihéros se retrouvera vite contraint de ressortir les armes.

On constate rapidement que même rongé par l’alcool, Max n’a pas perdu ses réflexes. Bien que le déplacement du personnage est un peu lourd (il n’est plus tout jeune me direz vous) il est toujours capable de balancer du plomb aux insouciants qui se dresseront sur sa route. Manette en main, Max Payne 3 ressemble à de nombreux TPS actuels : on avance, on tire, on se met a couvert ect… Heureusement ce qui a fait la renommé de la série, a savoir le bullet time, est toujours présent et extrêmement utile. Cette faculté étant limité par une jauge qui descend très rapidement, il sera judicieux de l’utiliser avec parcimonie. Le bullet time s’utilise de 2 façons : A n’importe quel moment par une simple pression sur le stick analogique droit ou en effectuant un plongeon (un shootdodge) nous permettant d’aligner les ennemis dans les airs. Une fois cet instant jouissif terminé, Max pourra continuer à vider son chargeur une fois à terre. Le revers de la médaille c’est que l’on se retrouve à découvert et qu’on n’est pas à l’abri de se prendre quelques bastos.

Retrouvez la suite du test sur le blog :
http://www.clickandgeek.com/2012/05/27/test-ps3-max-payne-3/