Compte dormant
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Quintessence, premier projet de Kan Gao, ne dépareille pas vraiment dans la famille des jeux Freebird. On y retrouve le même souci du détail dans le développement du scénario, avec une intrigue captivante et des personnages attachants.
Malheureusement, contrairement à To The Moon ou Lullaby, ici le gameplay occupe une place un peu plus importante, puisque l'on va nous demander à intervalles réguliers de tataner des créatures. Et c'est là que les soucis interviennent car le système de combat est tout simplement ignoble, à la limite de l'injouable. Le mappage des touches n'a rien d'intuitif et il faut se débattre avec des contrôles bien trop rigides, sans compter qu'il est impossible de configurer le clavier ou de jouer à la manette. Cela devient vite un problème quand il faut faire preuve d'un peu de vivacité face à certains monstres véloces.
Le jeu n'en devient pas particulièrement difficile, mais ses phases ne procurent aucun fun et au bout d'un moment j'en suis venu tout simplement à perdre l'envie de continuer (je me suis arrêté à peu près à la moitié de l'acte 2).
Dommage, car cet univers fascinant méritait une bien meilleure mise en valeur. C'est peut-être la confirmation que Kan Gao est aussi formidable conteur que piètre game designer.
Créée
le 25 août 2016
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