Silent Hill
8.1
Silent Hill

Jeu de KCET, Keiichiro Toyama, Akira Yamaoka, Team Silent et Konami (1999PlayStation)

La vie est décidément pleine de surprises. Entre des landes verdoyantes et des lacs à peine troublés, il est possible de flâner longtemps sans croiser âme qui vive, et ce n'est pas en posant le pied dans une petite bourgade baignée d'une épaisse brume que les rencontres avec ses semblables deviennent légion : Silent Hill angoisse, fascine, possède le joueur.
Premier contact avec le fameux brouillard : 1999. Avec la mise en place de l'ambiance oppressante qui est immédiatement devenue une marque de fabrique, Silent Hill parvient très vite à incarner une alternative aux Resident Evil.

Perso, c'est avec le 2 que j'ai commencé à découvrir la peur. Puis c'est avec une certaine appréhension que j'ai décidé de revenir à ce premier opus plus de dix ans après sa sortie. Car oui, il faut le dire : même si c'était la classe à l'époque et que les cinématiques sont toujours aussi belles, les graphismes ont très mal vieilli. Pourtant, c'est justement cet aspect vintage et dégueulasse qui m'a foutu la chair de poule. Sans parler des commandes : la panique que ça a été pour trouver le moyen de tirer avec ce putain de flingue quand on a pas le livret !
Et même en s'habituant assez vite, on peut trouver tout un volet de défauts à ce premier opus : scénario génial mais un peu confus par endroits, quelques moments où l'on se demande où il faut aller pour progresser, des énigmes tantôt très simples, tantôt über compliquées...

Alors pourquoi ? Pourquoi j'aime tant gambader à travers ce brouillard si épais ? Peut-être est-ce simplement du à l'ambiance, peut-être parce que je suis un peu masochiste ou peut-être encore parce que Silent Hill est tout ce que j'ai toujours révé de trouver dans un survival horror : un système de combat par armes blanches et à feu sans tomber dans l'excès d'action, la peur qui s'insinue partout dans mon corps quand je cours partout dans la ville pour éviter de me faire violer par toutes les créatures qui rodent, sans parler des décors glauques à souhait et bourrés de références à une multitude d'autres oeuvres...

J'avoue qu'après une telle expérience, je ne sais plus vraiment où donner de la tête.
Yoth
8
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le 11 avr. 2012

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Yoth

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