Une déception ?

Le mot qui caractérise mes premiers pas dans Assassin's Creed 2 est bel et bien le mot "déception". Nôtre héros, Desmond, n'a pas un soupçon de charisme, sa démarche est étrange et la modélisation des visages dans les cuts-scènes (cf visage de Lucy) est scandaleuse pour un titre qui se veut triple AAA.

Après une première plongée dans l'animus, je commences à accrocher au concept, la gameplay est bien ficelé, la prise en main est aisée (peut-être trop simpliste) et Ezio saute de toits en toits sans aucuns problèmes. Pourtant, certaines choses continuent de me décevoir comme la distance d'affichage ridicule (il n'est pas rare de voir des passants, de l'herbe ou des batîments apparaître 4 ou 5 mètres devant nous), la modélisation des visages qui ne s'améliore toujours pas à part peut-être pour Ezio, les collisions avec certains personnages qui sont mal gérées ainsi que certains gardes qui ne vous repèrent pas alors que vous êtes à 15m devant eux.

Vient alors le temps de revêtir cette tenue d'assassin et là, tout est chamboulé, le héros gagne soudain en charisme, les missions commencent à devenir intéressantes, les possibilités s'étoffent, les assassinats et les combats s'enchaînent. Le concept d'Assassin's creed commence à faire son effet. La partie exploration et historique du jeu devient alors accessible. Et c'est cette facette du jeu que j'ai le plus apprécié.Un vrai travail de recherche à été effectué par les équipe d'Ubisoft Montréal sur les lieux et sur les personnages et je tiens à les féliciter.

Le jeu est d'une extraordinaire richesse: qu'il s'agisse de recruter des mercenaires, des courtisanes ou des voleurs pour effectuer le sale travail où qu'il s'agisse d'effectuer des missions secondaires ou simplement, d'explorer l'univers. Quel plaisir que de restaurer nôtre village, de partir à la recherche de tous les trésors, des points d'observations, des pages du codex et des vidéos du sujet 16.

Mais, passé cet enthousiasme pour la partie exploration, de nouveaux défauts vous rappellent que le jeu est imparfait. Tout d'abord les combats, où les ennemis, bien qu'il soient plus de 5 ou 6 autour de vous, vous attaquent un par un. Viennent ensuite les sois-disantes missions d'assassinats où il est plus facile de foncer dans le tas que d'être discret. Enfin, le final du jeu est totalement scandaleux: au lieu d'explorer Rome, on se retrouve dans une mission linéaire au Vatican avec un combat final étrange et une cinématique anxiogène. De plus, en plein générique, comme pour accentuer cet impression de dégoût envers une fin baclée, on vous propose de reprendre le contrôle de Desmond pour 2 ou 3 combats et pour permettre de faire la transition avec un prochain opus.

Vous l'aurez compris, je suis donc partager entre de l'enthousiasme pour la partie exploration et du dégoût envers certains défauts et envers cette fin qui est une des pires fins qu'il m'est été donné de voir. Pourtant, je vais aller chercher ces 4 ou 5 derniers trophées qu'il me reste pour obtenir le platine et je vais continuer à ruminer en me disant que ce jeu aurait pu être parfait...