Une nouvelle claque prise dans ce Bioshock deuxième du nom. C'est pas le même émerveillement certes, mais c'est le même plaisir : plaisir des yeux et des oreilles.
Cette fois-ci on joue un protecteur et c'est bien. Pas parce que c'est badass (ça l'est pas autant que ce que l'on pourrait croire) mais parce que ça change au moins un p'tit peu le gameplay et le rapport à Rapture et à son p'tit monde ; le rapport aux petites soeurs et au(x) boss. S'il n'y avait pas eu ce changement, on aurait trop eu le sentiment d'être dans exactement le même jeu que le 1, et dans exactement la même position.
Dans ce second volet, j'ai beaucoup aimé le lien beaucoup plus proche que l'on a avec les petites soeurs, je les aimais déjà tout particulièrement dans le 1. L'impression que l'on est lié à Rapture est plus forte, plus lourde, et c'est ce qu'il faut.
Le jeu est plus court de quelques heures, selon mon expérience des deux, mais je ne l'ai peut-être pas parcouru de la même manière. Sa durée de vie est décuplée si l'on prend en compte les possibles (plus que probable) bugs de sauvegardes (dû a Windows Live ID sans doute, je ne sais pas) qui vous feront grincer des dents et reprendre d'anciennes saves non corrompues. NOTE : pensez à sauvegarder souvent...
Dommage également que l'on ne rencontre pas plus de "personnages" délirants, antipathiques, sadiques, sociopathes, hystériques, dans Bioshock ç'a été un des points forts du titre. Ici, les personnages secondaires sont plus des prisonniers malgré eux de Rapture, des gens presque saints d'esprit qui se sentent persécutés par Lamb.
Conclusion, très très bon jeu qui aura eu la maladresse (MAIS PLUS MAINTENANT!) de s'acoquiner avec Windows Live ID pour on ne sait quelle raison, et qui n'en aura récolté que les épines
Je m'envole maintenant pour les cieux et le doux (chaotique ?) monde de Bioshock Infinite.