Bioshock, sorti en 2007 proposait un conte féerique empreint de maturité et de couloirs sombres et effrayants dans lesquels on redoutait sans cesse de voir débouler n'importe quel malade prêt à nous sauter dessus pour se défaire de notre vie dans le but d'améliorer la sienne. "Bioshock 2", sorti 3 ans plus tard, représente mon premier de la série et certainement l'un des jeux qui m'a le plus émerveillé en y jouant et non pour son gameplay ou ses graphismes mais pour son background et son univers.
Rapture est une cité sous marine destinée à créer un nouveau mode de vie basé sur le fait que chacun est égal face à la vie, qu'il n'y a point de Dieu ou de dirigeant, que chaque Homme se dirige lui même et tout serait parfait dans cet univers si ce n'est qu'il s'effondre de ses propres principes. Peu de temps après l'exode qui conduisit presque toute la population sous les eaux, l'humanité a commencé à changé et chacun est devenu extrêmement addictif à une nouvelle drogue dénommée "plasmide" qui confère d'étranges pouvoirs à ceux qui l'ingurgitent en dépit de leur santé mentale. Dans cet opus, vous incarnez un "Big Daddy", un des rares seins d'esprits affublé à une "petite soeur" regorgeant de plasmide que vous devez donc protéger au péril de votre vie. Cependant une femme parviendra à vous soutirer votre jeune amie et c'est bien des années plus tard que vous vous lancez à sa recherche.
Si les graphismes et le gameplay sont très bons tout en restant classique au genre FPS, on prend plus que plaisir à avancer dans les vestiges de la cité perdue de Rapture qui n'est pas sans rappeler le mythe de l'Atlantide, de penser que chaque débris et chaque ruine fût construite pour sauver l'humanité de ses péchés et qu'au lieu de cela, elle a provoqué sa chute... C'est un régal !
L'ambiance est remplie de clair-obscur, de musiques datant des années 60-70 et d'anciens hommes et femmes devenus dépendants malgré eux.
Plus qu'un simple jeu, Bioshock est un véritable roman d'histoire pouvant décrire à lui seul les rêves d'un monde parfait voir un peu trop.