Blood Bowl – de l’édition originale à Blood Bowl 2, on refait le match.

Cher lecteur,


Vois-tu, lorsque le monde était encore jeune, en 1987, un game designer du nom de Jervis Johnson conçut un jeu de plateau qui rendit heureux des millions de gens à travers le monde.


Et ce jeu c’est… Non, pas le monopoly, tu m’inquiètes un peu, tes références historiques me semblent un brin confuses, tout le monde sait que le monopoly est commercialisé depuis 1935 voyons.


Quoi, Angry Birds ? Non mais tu plaisantes ? Ecoute, si c’est pour dire n’importe quoi, tu ferais encore mieux de te taire.


Plants vs Zombis ? Juste… tais toi, et écoute.


Voilà c’est mieux. Le silence. C’est bon. Je reprends. Donc ce jeu qui rendit heureux des millions de gens, c’est Blood Bowl.


Je te livre le principe très rapidement, cher lecteur. Jervis a réussi le tour de force de rendre amusant et intéressant un jeu chiant comme la pluie. Je m’explique car je sens à ta moue boudeuse que tu n’apprécies pas mes explications brumeuses.


Le football américain tu vois ? Boring. Honnêtement, les spectateurs passent plus de temps à manger des chips que regarder ce qu’il se passe sur le terrain. Il faut attendre de très longues et très nombreuses minutes avant de voir une action fulgurante et magnifique qui fait se dresser le stade dans une vive clameur. Et parfois, ça n’arrive jamais.


Jervis a tiré la substantifique moëlle de ce sport typiquement américain. Il a enlevé tout un tas de règles compliquées pour ne garder que le meilleur :


Il faut traverser le terrain ballon à la main et le déposer dans la zone de but de l’équipe adverse.


En Français, on appelle ça un touchdown.


C’est tout.


Bien sûr, l’équipe adverse ne l’entendra pas de cette oreille et utilisera tous les coups possibles pour intercepter le porteur du ballon, le réduire en bouillie, avant de déposer le ballon dans ta propre zone de but, alors fais gaffe.


L’équipe qui marque le plus de touchdowns gagne le match.


Pour bien faire entrer tout ça dans ta petite tête, je vais te présenter successivement les mécanismes du jeu (I), les petits « à-côtés » sympas (II), un brin de stratégie (III) et enfin une revue des différentes listes d’équipes (IV) qui jouent à Blood Bowl dans le monde de Warhammer (Games Workshop tm).


Je précise que je ne traiterai ici que des règles classiques de Blood Bowl au tour par tour et de leur portage en jeu vidéo, les règles de jeu en temps réel il vaut mieux ne pas en parler…


De même, si j’ai joué au jeu de plateau et aux différentes versions de Blood Bowl sur PC, je n’ai pour l’instant accès qu’à la beta de Blood Bowl 2, donc je n’ai pas accès à toutes les équipes et surtout pas accès à la campagne scénarisée (on dirait une sorte de long tutorial mais qui peut intéresser tout le monde).


Pour ne pas faire un test de 50 pages, je n’aborde ici cher lecteur que les éléments que tu dois absolument savoir pour jouer au jeu vidéo et comprendre ce qu’il se passe à l’écran. Si tu souhaites approfondir tel ou tel point de règle, tu trouveras ici le lien vers le fabuleux livret de règles qui t’expliquera TOUT en 72 pages (sous réserve que Blood Bowl 2 suive à la lettre les règles du LRB6, ce qui n’est pas tout à fait sûr).


I/ C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe


Blood Bowl est au départ un jeu de plateau qui se joue avec des dés et des figurines. Les figurines représentent des personnages dotés de certaines caractéristiques (mouvement, force, agilité, armure) et de compétences sur lesquelles on reviendra. Les dés sont là pour déterminer le résultat des actions.


Exemple : mon nain veut ramasser un ballon, il a une agilité de 2, je dois faire 4 ou plus en lançant un dé à 6 faces pour que l’action soit réussie (c’est super pas agile un nain…).


Jusque là, tout va bien. Le dé à 6 faces avec des petits points dessus normalement cher lecteur, tu dois le connaître. Et bien figure toi que ce farceur de Jervis a décidé d’utiliser également d’autres dés à 6 faces, mais avec des symboles cette fois, pour régler les actions de plaquage (on appelle ça « bloquer » dans le jargon de Blood Bowl).


Ce sont donc des dés de blocage spéciaux.


Le coup de génie du portage en jeu vidéo est d’avoir strictement repris les mécanismes du jeu de plateau et de les avoir même matérialisés à l’écran. En effet, lorsqu’il y a un blocage à effectuer, tu vois des dés virtuels être lancés dans le jeu (dans une bulle au dessus des figurines, c’est assez joli). C’est géniaaaaaal.


D’accord, tu n’es peut être pas conquis par mon enthousiasme. Mais sache cependant que c’est très efficace car les règles sont huilées comme un V8 de Ford Mustang.


Chaque figurine peut se déplacer d’un nombre de cases égal à son Mouvement. Les figurines peuvent se déplacer dans n’importe quelle direction ou combinaison de directions, y compris en diagonale, aussi longtemps qu’elles n’entrent pas dans une case contenant une autre figurine (peu importe l’équipe). Les figurines ne sont pas tenues de dépenser tout leur Mouvement durant leur tour, elles peuvent même ne pas se déplacer du tout.


Au lieu de se déplacer, une figurine peut tenter un blocage contre une figurine adverse qui se trouve dans une case adjacente. On ne peut tenter un blocage que sur une figurine debout, une figurine déjà à Terre ne peut pas être bloqué.


Si tu veux bloquer une figurine de la même force que la tienne (le jeu gère automatiquement les règles d’assistance des figurines voisines), tu lances un dé de blocage.


Si ta figurine est plus forte, tu lances deux dés de blocage et tu choisis lequel est utilisé.


Si ta figurine est plus de deux fois plus forte, tu lances trois dés de blocage et tu choisis lequel est utilisé.


Attention, si ta figurine est moins forte, tu lances deux dés de blocage (trois dés si elle est plus de deux fois moins forte) mais c’est ton adversaire qui choisit lequel sera utilisé.


J’espère t’avoir fait comprendre à travers ces exemples que Blood Bowl est certes un jeu de hasard (ben oui, tu lances des dés, quoi), mais un jeu de hasard maitrisé, et donc de gestion des risques. Dans la mesure où au cours d’une partie tu vas lancer plusieurs dizaines de fois les dés, il est probable que la victoire sera remportée par le joueur qui a la meilleure stratégie et pas le joueur qui a le plus de chance.


Tu commences ton tour et tu effectues des actions. Si tu en rates une (louper une passe, un blocage, une réception, ou… un ramassage de ballon), c’est un turnover et c’est la fin de ton tour. Fais donc tes actions les plus risquées en dernier, non ?


Une dernière chose que tu dois savoir avant de lancer une partie, sinon tu vas être un peu paumé. Une fois par tour, une figurine de l’équipe dont c’est le tour peut effectuer un mouvement spécial appelé Blitz. Un Blitz permet à la figurine de faire un Mouvement puis d’effectuer un blocage. Le blocage peut être fait à n’importe moment du mouvement mais coûte une case de Mouvement. La figurine peut continuer à bouger après que les effets du blocage aient été déterminés, s’il lui reste le potentiel de Mouvement nécessaire.


Voilà, je pense que tu as à présent les clés pour comprendre en gros ce qui va se passer quand tu vas lancer ta première partie de Blood Bowl. Tu vas ensuite prendre quelques raclées qui vont forger ton caractère, mais surtout tu vas beaucoup, beaucoup t’amuser.


Tu peux à présent arrêter ici ta lecture et jouer sans plus attendre, ou bien en apprendre un peu plus sur Blood Bowl dans la suite du test.


II/ Can you blow my whistle, baby ?


Le jeu permet de jouer à plusieurs modes. Le plus simple, c’est le match amical. C’est le jeu de base où tout le monde entre sur le terrain plein de fair play et où on se sépare bons amis quel que soit le résultat. On est quand même très loin de l’esprit de Blood Bowl.


Mais rassure-toi, tout ça va changer quand tu mettras le doigt dans l’engrenage terrible du jeu en ligue.


Là, tu vas devoir gérer ton équipe à travers une série de matchs, avec des blessés, des morts, mais également davantage d’expérience pour ton équipe, et donc davantage de compétences à distribuer.


Un exemple, les fautes, parlons-en. Blood Bowl, c’est un jeu où la triche répond aussi des règles, et rejoint la gestion des risques déjà évoquée.


Une fois par tour de jeu, tu peux décider de faire une agression sur une figurine à terre, ça peut la sortir du terrain, la blesser, la tuer, mais ça peut également faire expulser la figurine à l’origine de l’agression. Et pour s’en prémunir, il est possible d’acheter avant le match des pots de vin, qui permettent d’agresser une figurine avec l’impunité la plus totale.


Cette habile transition me permet d’évoquer la question centrale de l’argent.


Tu croyais que ça servait uniquement à acheter des membres pour ton équipe ? Mais non voyons, réfléchis un peu. Blood Bowl est un jeu assez réaliste, c’est presque une simulation sportive. Je t’ai déjà dit qu’il y avait des pots de vin. Tu peux également dépenser ton argent pour embaucher des cheerleaders ou des entraîneurs, qui te donneront des bonus lors de certains événements.


Et Blood Bowl 2 introduit un élément nouveau par rapport à son prédécesseur, celui des améliorations de stade. En augmentant le « niveau » de ton stade contre quelques espèces sonnantes et trébuchantes, tu gagnes le droit de construire certains bâtiments qui vont donner des capacités spéciales aux deux équipes.


Tu peux par exemple installer un terrain très dur qui va augmenter les risques de blessure, les équipes visiteuses les plus fragiles vont le regretter.


Je te sens un peu perdu et tu te demandes comment dépenser utilement ton argent. Ne t’inquiète pas, c’est mon rayon, signe là et je m’occupe du reste. Merci, tu es bien aimable.


Donc mon premier conseil est que tu ne dépenses pas d’argent dans les joueurs stars. Je ne t’en ai pas encore parlé et c’est à juste titre. Ils sont beaux, ils sont grands, ils sont forts et ils coûtent une blinde. Oui mais voilà, ce n’est pas eux qui vont gagner le match, mais toute l’équipe. Ils ne gagnent pas d’expérience et tu dois payer pour chaque match auquel tu veux qu’ils participent.


Alors si tu suis les conseils suivants pour créer ta première équipe en ligue, ça devrait bien se passer :


– Choisis d’abord 8 figurines de base, tu ne peux pas les louper, ce sont généralement les moins chers et s’appellent des trois-quarts,


– Prends ensuite trois figurines un peu plus cher, des blitzers, des lanceurs, des receveurs, etc.


– Avec ça tu peux commencer à jouer mais si tu veux tenir la distance…


-… il va falloir prendre un apothicaire ou un joueur supplémentaire, ou les deux,


– et au moins deux relances,


– s’il te reste un peu d’argent, tu peux envisager d’acheter un big guy (c’est le joueur le plus cher de l’équipe), sinon ça attendra,


– tout le reste tu le laisses en trésorerie, tu auras largement le temps de le dépenser plus tard.


Ensuite, il faut être patient. Les matchs se gagnent autant dans la gestion de la progression des équipes que sur le terrain. Il ne sert à rien d’acheter beaucoup de figurines si c’est pour les laisser sur le bord du terrain. Les relances par contre, ce sera toujours rentable d’en prendre (on peut en avoir jusqu’à 8 !). Il est encore difficile de dire si les nouveautés introduites par Blood Bowl 2 en matière d’amélioration des stades va changer la méta du jeu et les choix de progression de l’équipe. Pour l’instant, j’investis dans l’amélioration qui permet de réduire le coût des joueurs star de 50 000 (là, ça devient raisonnable). Avec ça, Barik Tirloin me revient à 10 000 par match, une misère…


III/ Who Dey, Who Dey, Who Dey think gonna beat them Bengals


Si toi aussi, tu veux devenir un coach qui va participer à la naissance d’une équipe mythique, dont les supporters chanteront les exploits, il va falloir bosser la stratégie.


Direction le playbook.


Il existe des schémas tactiques à mettre en place en attaque et en défense. Le jeu est sympa, il te propose deux schémas en attaque et deux schémas en défense, et tu peux sauvegarder tes propres placements.


On pourrait écrire des tartines sur le sujet mais ce qu’il faut retenir dans l’immédiat, c’est que le placement doit tenir compte de l’adversaire.


– Si on joue une équipe physique face à une équipe physique, on essaiera de regrouper ses forces et de provoquer des surnombres ; percer une ligne pour séparer les forces adverses est l’objectif de base,


– Si on joue une équipe physique face à une équipe agile, on essaiera de mettre la main sur le ballon et ne plus le lâcher ; dans l’attente de la réalisation de cet objectif, il faut couvrir le maximum de terrain pour empêcher l’adversaire de passer ; si ces deux objectifs sont atteints, il faut envoyer toute l’équipe adverse à l’hôpital et marquer au dernier tour,


– Si on jour une équipe agile face à une équipe physique, il faut marquer très vite et éviter le contact ; profiter de sa mobilité pour créer des surnombres est la clé de la réussite,


– Si on joue une équipe agile face à une équipe agile, il faut compter sur la chance pour gagner car c’est le type d’affrontement le plus aléatoire qui soit.


Maintenant, un petit mot sur les compétences.


Il y en a beaucoup, et elles sont souvent très utiles, mais pour les utiliser au mieux, il faut suivre quelques règles simples (en sachant que toute règle a ses exceptions). Il faut spécialiser les figurines, il ne sert à rien de transformer une figurine en couteau suisse à l’aise dans toutes les situations. Donc, soit des compétences de force, soit des compétences d’agilité, mais rarement les deux sur un même bonhomme.


Ensuite, certaines compétences sont utiles à un grand nombre de figurines, comme blocage (peut être la meilleure compétence du jeu), tacle ou garde, alors que d’autres compétences ne doivent être réservées qu’à une figurine par équipe, comme frappe précise ou anticipation.


Enfin, il faut prendre le temps avant chaque coup d’envoi de regarder les compétences de l’équipe adverse, et faire ses placements en fonction des avantages qu’on peut en tirer.


Exemple : Je place mes figurines avec la compétence tacle à proximité des figurines adverses avec la compétence esquive, car tacle la neutralise.


Deniers petits conseils dans le déroulement du jeu. Il faut commencer son tour par décider qui va faire un blitz. Puis relever ses figurines. Ensuite faire toutes les actions sûres qui ne demandent pas de jet de dés. Enfin faire les actions qui demandent au hasard d’intervenir, en privilégiant les moins risquées d’abord. Pour chaque action, le joueur de Blood Bowl doit peser les probabilités de succès et se poser les questions suivantes :


– Si je réussis cette action, quels vont être les bénéfices ?


– Si je la rate, quelles vont être les conséquences ?


En répondant à ces questions honnêtement, le joueur de Blood Bowl saura quand prendre des risques et quand utiliser ses relances.


IV/ On s’amuse on pleure on rit, il y a des méchants et des gentils


Je vais me limiter volontairement à une présentation sommaire de 8 équipes qui sont les premières disponibles lors de la sortie de Blood Bowl 2 le 22/09/15. Tu t’en doutes, cher lecteur, si je prends la peine de te présenter aujourd’hui un jeu sorti en 2009, c’est parce qu’une nouvelle version sort dans quelques jours, et que tu dois te poser la question cruciale : « j’achète ou j’achète pas ? »


La beta permet actuellement de jouer les 4 équipes suivantes :


1/ Humains. Jouer les humains dans un univers fantasy dénote selon moi un cruel manque d’imagination mais pourquoi pas ? On les conseille souvent aux joueurs débutants car ils permettent de s’essayer à tous les compartiments de jeu, du blocage au jeu de passes en passant par les courses. Mouais. En fait ils ne font rien très bien et sont souvent surclassés par d’autres équipes en début de ligue. Ils ne deviennent en fait intéressants que lorsqu’on parvient à personnaliser l’équipe par le biais des compétences.


2/ Orques. Des orques noirs avec 4 en force, des blitzeurs avec un très bon rapport qualité-prix, des gobelins… n’en jetez plus. Les équipes orques sont vraiment polyvalentes et c’est en toute logique qu’elles pullulent sur la beta. Le joueur qui réussira à faire gagner beaucoup de niveaux à ses orques noirs en ligue s’assurera un avenir radieux.


3/ Nains. On va pas se mentir, les nains sont lents, très lents. C’est leur seul défaut, mais il est de taille (hahahaha, désolé). A part ça, ils sont excellents partout. Ah non, ils ne sont pas très agiles non plus. Ok, mais sinon ils sont vraiment au top et j’adore les jouer, parce que commencer en ligue avec plein de compétences (dont blocage pour de nombreux nains sur le terrain) c’est vraiment le pied.


4/ Skavens. La race la plus forte des huit pour le lancement du jeu, sans hésitation ; le seul problème c’est que je n’aime pas jouer les skavens. Circulez, y a rien à voir.


Les équipes ci-dessous seront disponibles au lancement du jeu le 22/09 :


5/ Elfes Noirs. Celle là, c’est vraiment l’équipe de l’anti-jeu. Tu joues physique contre les équipes agiles et agile contre les équipes physiques. le pire c’est que ça marche.


6/ Chaos. Là, tu joues le bonhomme, pas le ballon et tout se passera bien. Mais il vaut mieux que le bonhomme en question reste au sol parce que s’il se relève, ce n’est pas l’armure des hommes bêtes qui va les protéger bien longtemps. Une équipe très agressive donc, mais loin d’être imbattable, car elle doit réussir à diminuer fortement l’adversaire pour gagner. De plus, cette équipe a un vrai problème, c’est l’absence de compétence de base. Pas de blocage et pas d’esquive. En début de ligue c’est un vrai calvaire, mais quand les guerriers du chaos commencent à glaner quelques compétences, l’équipe devient vraiment très très forte.


7/ Bretonniens, une nouveauté dans Blood Bowl, ne figure donc pas dans le LRB6. Mais cette liste d’équipe devrait s’inspirer d’une liste de de fan reconnue par la communauté, sinon ça va poser des problèmes aux développeurs. On devrait y retrouver des paysans bretonniens vraiment pas chers mais assez inutiles, et les meilleurs blitzers du jeu, aka les chevaliers. Nul doute que l’attrait de la nouveauté va faire se ruer des hordes de joueurs vers cette équipe en ligue. Il suffira de les cueillir comme de fruits mûrs avec l’équipe qui va les réduire en bouillie sans coup férir. Qui a dit les nains ? [edit : il semblerait que les paysans aient de base la compétence lutte, qui permet de neutraliser partiellement la compétence blocage, donc les nains vont avoir du mal…]


8/ Hauts Elfes. L’équipe la plus stylée, avec des lanceurs et des receveurs dotés d’une grande agilité. On est vraiment dans le beau jeu, basé sur des passes et de l’esquive. Bien maîtrisée, l’équipe des elfes est peut être la plus agréable à jouer, mais un seul lancer de dés raté et c’est la cata.


En invité spécial, les joueurs ayant précommandé le jeu peuvent choisir une équipe parmi les hommes lézards ou les elfes sylvains, il y a donc fort à parier que des équipes sortent régulièrement par le biais du DLC.


Pour conclure, je ne saurais que conseiller de jouer à ce jeu extraordinaire qu’est Blood Bowl. Qu’importe la version, pourvu qu’on ait l’ivresse de la bataille et on l’espère la clameur de la victoire. Si tu n’as jamais tenu entre tes doigts fébriles les dés de la victoire, tu tiens l’occasion d’entrer sur le stade et de fouler le crâne de tes adversaires avec la sortie de Blood Bowl 2. C’est à toi de voir si tu es prêt à saisir ta chance. Si tu hésites encore, jette les dés…


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Clear
9
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le 16 sept. 2015

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