Tout grouille.

Alors là, je me retrouve dans une sale situation, les gars.

Je suis policier, vous voyez, c'est un job où on vous demande un peu partout pour des raisons diverses et variées. Malheureusement, je suis un personnage principal ce qui m'oblige encore plus de me déplacer dans des zones où je n'ai aucun contexte ou besoin d'aucune explication pour m'y rendre. Je m'y rends, un point c'est tout.

Ce soir là, alors, c'est plutôt le bordel. Je me rends dans une maison tenue par des gens bizarres, découvre un sous-sol et rencontre des bestioles d'un autre temps.

C'est alors que ça se complexifie. Je n'ai aucun souvenir à partir de ce moment-là, le néant... Rien. Je décide de m'engager sur une autre affaire afin d'oublier que j'ai oublié. Je me rends à Innsmouth donc, petit hameau pittoresque sur la côte de la Nouvelle-Angleterre. J'y découvre des habitants bizarres à tronche de poissons, je me dis alors que c'est pas frais tout ça.

Ma mission consistait à trouver le gérant d'un magasin général qui a disparu. La police m'en empêche ce qui est très curieux mais j'arrive à pénétrer les lieux. Dans un coffre-fort, je trouve une barre et une bouteille d'alcool et là, soudainement, on vient m'arrêter. Je m'enfuie grâce à la barre qui ouvre un sous-sol qui m'amène ensuite en bas d'un autre magasin. Je remonte à la surface, l'air d'avoir rien trouvé, et c'est normal, je n'ai rien trouvé.

Vous imaginiez bien que mon premier réflexe, ce fut d'aller vagabonder sans but précis dans la ville, pour trouver dans une ruelle puante, un vieux alcoolique en manque d'alcool. Franchement, c'était évident. Ensuite, je tombe sur une femme qui me dit d'aller dans une maison détenue par un certain Whaite pour lui poser des questions. Pour cela, je dois traverser une maison de pauvres, me demandez pas pourquoi.

Et là, vla ty pas qu'un monstre sort du grenier de la maison des Whaite, tue la fille et que le père est accusé du crime. Mon dieu, tout est passé si vite. Je n'ai même pas eu le temps d'accéder au verrou de la porte que je suis déjà en train de culpabiliser pour sa mort.

Bref, je me rends au magasin des Whaite et ne trouve rien du tout, puis, je dors à l'hôtel, ce qui est mon deuxième réflexe quand je n'ai plus de piste, et là, les hommes poissons veulent me dégommer la gueule. Je fuis comme un dératé, tombe sur un gars qui me dit que le mieux pour fuir la ville, c'est de passer par les égoûts. Je le prends au mot. Je m'y rends et... en fait, je décide que j'ai pas envie de m'y rendre alors je remonte tout de suite et je retombe sur les hommes poissons et Innsmouth. Merde alors. Cette ville est gigantesque. Par pur hasard, je tombe sur la femme de tout à l'heure qui m'attendait. Elle me dit "fuyons", je lui dit "ok". Les Hommes poissons lui tirent dessus, elle dit "argh" mais avant ce "argh", elle m'avait quand même dit d'aller dans l'église car c'est un lieu sûr et qu'en dessous de l'église, la crypte me permettrait de fuir la ville ce qui n'est pas vraiment vrai, car je me suis retrouvé encore dans la ville à sa sortie. Au moins, j'en ai profité pour ouvrir un coffre-fort car... Je sais pas, j'ai une maladie qui m'oblige à faire des trucs bizarres qui ne sont pas reliés à l'histoire principale.

C'est à ce moment-là que je savais pas trop quoi faire. J'ai décidé de me rendre dans une banque pour faire un prêt étudiant. On sait jamais. Je savais que j'étais au bon endroit car il y avait marqué banque d'Innsmouth au moins 6 fois dans une pièce. Je fuis la banque, pour me retrouver autour d'un château d'eau, je tourne autour comme un con avec une série de plateformes et là, alléluia, je tombe sur un personnage qui me dit "Tu es perdu ?"

"Je lui dis, oui, je suis perdu, les développeurs font n'importe quoi avec l'histoire."

Alors là, il est choqué, il s'exclame que c'est malhonnête de laisser les jeunes personnages principaux vadrouiller comme ça, qu'il faudrait une prison de développeurs pour leur apprendre les bonnes manières. Il me donne des sous et aussi une direction, il faut que j'aille à la prison, et ça tombe bien, elle est juste à côté. Quelle chance.

J'y vais et je tombe sur ce cher Billy, le petit ami de la jeune fille, le gars que je devais retrouver, le gars que j'ai oublié de retrouver. C'est vrai que maintenant que j'y pense, je l'ai un peu oublié le petiot. J'aurais peut-être dû me focaliser sur lui plutôt que de me balader partout comme un clampant. Mais bon, ça n'a pas l'air de le gêner que j'ai fait un peu de tourisme, ils me balancent à la gueule qu'il ne veut pas partir car il ne me fait pas confiance. Pourtant, je dois être le seul être humain dans le coin à vouloir lui parler plutôt que de chercher à l'envoyer en taule. Alors pour gagner sa confiance, vous savez ce que je fais ? Je lui montre la photo de sa petite amie que j'ai volé dans son coffre-fort. Et là, il change d'attitude, il se dit que je suis quelqu'un de confiance, je détiens ses effets personnels.

Oh, j'oubliais, grosse amélioration ! J'ai trouvé des flingues. Depuis le début du jeu, je me tape munitions sur munitions sans voir le bout d'un canon quelque part. J'avais toute la panoplie pour faire la guerre mais rien pour tirer ! Alors là, je me lâche un peu. Je tue les ennemis qui sont dehors, pan, pan, pan. Dans vos gueules ! Je passe derrière eux, je les tue. C'est sans espoir. Tout le monde meurt. Pan, pan. Dans leur dos. Pendant qu'ils marchent tranquilles. Ou de loin, je fais jouer la poudre et me cache derrière un filet et c'est bien, ils ne réagissent plus et reprennent leur patrouille, l'air de rien. C'est cool, les développeurs sont de mon côté au final, ils me balancent des ennemis aveugles et stupides.

Avec Michel, le petit ami de la jeune fille, on décide de prendre la tangente à bord d'une voiture, mais voilà qu'il a oublié de me dire que la broche de Ruth, sa petite amie, se trouve dans le coffre fort du commissariat. Je lui dis... T'inquiète petit, moi aussi, j'ai oublié des trucs dans ma vie, j'ai même oublié ce que je foutais là en premier lieu.

Petit retour inutile, quand je reviens, le gamin me dit qu'on partira quand la voiture sera prête. Et elle est prête à l'instant où je lui reparle. Au fait, j'ai oublié de vous dire, je suis tombé sur Mackey, sacré Mackey ! Le gars qui m'a aidé à trouver la prison. Il me dit, fais attention, les développeurs vont encore faire des bêtises. Je lui dis, t'inquiète, je vais gérer ça. C'est bien de se sentir bien entourés dans une histoire paranoïaque à la Lovecraft.

Trêves de bavardages, on se serre la main et on part à condition de retrouver miss Melinda, la petite amie de Bertrand. Je lui dis, t'inquiète, elle est à l'usine de poissons, sur la côte. Je trouve la petite, mais des vilains m'attaquent et la petite est en danger, c'est la panique. C'est chronométré ! Mais je le savais pas ! Je tue les ennemis et la petite Stacy tombe sur la nuque et se la casse. Bon, c'est ballot mais je m'en fous. Je décide d'aller le dire à Stuart néanmoins, le jeu plante à cause de l'émulation GOG. Dieu est en colère, il me donne une seconde chance pour me rattraper. Maintenant que je sais que c'est chronométré, je décide de tuer les ennemis super rapidement et là, mon premier réflexe, c'est de prendre l'échelle et de la poser devant la fille pour qu'elle descende de sa corniche. Mais ce n'était pas très logique, elle aurait pu se casser la gueule avec les barreaux, c'est une fille après tout, ou même détester les échelles et en avoir une peur bleue. Alors, je décide de faire le tour du bâtiment, je vois une série de caisses, je me dis, je peux grimper et monter par la fenêtre. Mais ça aussi, c'est peut-être trop logique. Elle a peut-être peur des caisses. Ou des fenêtres. Alors là, je comprends pas, le mieux serait de passer derrière la porte et l'ouvrir si elle est condamnée de l'autre côté. Mais c'est au moment où la fille se casse la gueule par terre et se casse la nuque une seconde fois que je comprends ce qu'il faut faire. Il faut revenir en arrière, passer sur des barres en hauteur, une série de plateformes à la con, et là, j'arrive devant la fille, je lui dis, vite ! Je pète le verrou de la porte et c'est bon. Bon, elle aurait pu l'enfoncer, c'est vrai, mais elle a peut-être peur des portes. On sait jamais. Aussi, elle aurait pu se tenir sur la partie de la corniche qui se pète pas la gueule. Elle aurait pu survivre.

Bref, Brendan apprend la nouvelle, tout triste mais pas pour très longtemps car il meurt juste après. Je dois défendre la voiture sans mitrailleuse (qu'il fallait trouver plus tôt dans le jeu, pourquoi pas !), jusqu'à ce qu'on a un accident et là, les hommes poissons, très gentils, me récupère et me jette de la ville.

FIN

Non, le FBI apprend ce que je fous dans cette ville par l'entremise de Mackey et veulent que j'y retourne. Je me fais alors le plaisir de leur montrer que je suis un personnage désabusé, qui adore le sarcasme, jouer avec les autorités, faire des blagues pourris, et surtout de la rétention d'informations parce que je n'aime pas personnellement que le FBI soit informé. C'est quelque chose que je porte à coeur depuis bien longtemps, un jour, j'ai gagné une partie de billes contre Billy Good, et je lui ai promis depuis ce jour que je ne dirais rien au FBI, encore moins qu'il ait perdu contre moi.

Le FBI me charge alors d'investir une usine, pour cela, ils envoient quatre hommes. Enfin, non, 5 mais il meurt dès le début. Donc 4. J'explore l'usine qui m'envoie dans les recoins les plus sombres du level design, on m'envoie en haut, en bas, je décide de prendre un wagon parce qu'il doit bien emmener quelque part, on sait jamais. Je me fais chier pour l'activer. Et après, je perds mon temps. Littéralement. Je trouve le gars que le FBI recherche, mister Marsh, s'ensuit un combat de boss, qui me laisse perplexe. Je n'arrive pas à comprendre qu'il faut se cacher dans un coin, et comme ça, le boss m'oublie alors qu'il sait que je viens d'aller à cet endroit et non ailleurs. Je sors de ma cachette, il me voit avec ses trente millions d'yeux mais je peux maintenant passer sous lui sans qu'il essaie de me tuer. Puis, là, je comprends que le gameplay du boss, c'est de toujours marcher, et rien ne m'arrivera. Il n'y a pas de stratégie. Après, c'est un couloir où il faut courir, mais comme on peut pas courir dans ce jeu, on marche, en faisant attention à fermer les portes derrière soi autrement c'est un game over, et surtout faire attention aux verrous qui ont une hitbox bien pourrie. Un coup, tu fermes la porte, un coup tu ouvres la porte, mais jamais tu fermes le verrou quand tu cherches à le faire.

Après le boss, Hoover me dit qu'il faut que je reparte dans l'usine alors qu'ils vont la faire exploser. Je lui dis pourquoi la faire exploser au moment où je dois aller me rendre en dessous. Il me répond au moins, je saurais ce qu'il y a avant de tout exploser. Je lui réponds, à ce moment-là, on y va ensemble et après on explose tout. Il me répond, ta gueule.

En bas, je rencontre à nouveau le boss, je l'élimine avec une explosion que j'ai provoqué en faisant grincer des portes ensemble... Euh... Oui, j'ai trouvé ça tout seul après avoir pensé que tirer dans le gaz que j'ai laissé se diffuser dans la pièce était quand même un peu plus logique. Au moins, j'ai pu trouvé une clé à mollette qui heureusement était là, car sans elle, je pouvais laisser tomber le scénario.

Dans le sous-sol, je découvre un orbe que je prends car je ne sais pas ce que je veux faire dans la vie donc autant prendre tout ce qui me tombe sous la main, surtout si ça a l'air d'appartenir à des dieux très anciens.

Alors là, c'est la fête au village. Les troupes du FBI aidées de l'armée américaine viennent tout casser dans le manoir Marsh. Je m'y rends grâce à un tunnel magique gardé par une bête hideuse et un peu boguée, au lieu de chercher à me défoncer la tronche, elle m'oublie, alors je lui gratouille le dos et même ça, c'est très laborieux, la créature peine à se mettre à l'endroit précis où je l'explose à coup de lance-flamme. Bref, gameplay de merde. Je trouve Mackey, encore Mackey ! S'ensuit alors une balade dans le manoir où on fait que se balader un peu partout, de haut en bas, de droite à gauche, encore le Level design pourri ! Quand les développeurs font une zone, vous pouvez être assurés qu'ils vont tout faire pour économiser des bouts de chandelle, chaque pièce sera visité pour une raison qui m'échappe toujours.

Je rejoins un tunnel, et là, que de twists et retournements de situation, je me retrouve dans un bateau, comme par hasard, qui m'amène vers le récif du diable. Franchement... Il y a deux secondes, j'étais dans une caverne... et maintenant... Au final, même les Très Anciens sont perdus dans cette histoire. Je commence à perdre les boules mais ils n'ont rien avoir avec ça.

Le niveau du bateau, c'est le meilleur du jeu honnêtement, je vous l'assure. Et pourtant, il y a tellement de raisons de mourir n'importe comment grâce au level design. Et je ne parle pas du boss aussi, qui est le boss le plus rudimentaire que j'ai jamais vu. Dagon en personne !!! C'est vrai que ça ressemble beaucoup à une histoire Lovecraftienne ça, le gentil qui défonce un dieux très ancien à coup de canons. Le gameplay est pourri aussi, au bout de trois coups de canons, on se dit que ce n'est pas ce qu'il faut faire... et en fait si... Il en faut 10 et il meurt et rien ne permet de jauger la mort imminente du boss. De plus, il fallait que je me mette à un endroit précis pour que le boss se mette face au canon, autrement, c'était inutile d'attendre une série d'attaques qui changent.

Maintenant, je me trouve au récif du diable et cet endroit regorge encore de coups fourrés, de précipices qui s'écroulent, de pièges débiles. Et je voyais sur le net que les gens adoraient le système "original" et "réaliste" de la santé. C'est vrai que c'est sympa de se soigner des parties du corps avec différents moyens (bandages, points de suture, antidote, attelle), par contre, c'est moins réaliste quand une blessure qui demande un point de suture, se transforme en une blessure à soigner avec le bandage si on attend quelques minutes.

"Oh putain, j'ai un cancer docteur."

"Attendez deux secondes."

"Putain, saleté de rhume."

Je finis prisonnier dans la dernière grande zone du jeu et là encore, je frise la folie... Je vous expose la logique de cette zone :

Je dois m'enfuir de ma cellule. Ensuite, je me rends de l'autre côté de cet endroit pour trouver les frères Marsh que j'assassine. Là, mon premier réflexe est de me rendre au temple mais c'est fermé. Je retourne en arrière, je retourne tout en arrière pour ouvrir le laboratoire, pas loin de la prison avec la clé que m'a donné Obden Marsh. Je récupère alors un désherbant chimique, une plante pas loin du temple, et une gamelle de prisonnier près de mes affaires en prison. Me prend subitement l'envie de tuer un monstre prisonnier dans une cellule grâce à la gamelle et la plante. Dans sa cellule, un marteau. Je demande aux dieux très anciens une réponse venue du ciel, ils ne comprennent pas à quoi ce marteau sert. En vadrouillant, j'arrive à comprendre qu'on l'utilise pour déloger un cristal vert dans la caverne près du temple. Je reviens à la prison et j'utilise le désherbant pour empoisonner des plantes. Je grimpe dans une nouvelle zone qui a un portail, que le cristal active. Je le franchis, je me trouve dans une nouvelle.... Ah bah non, je suis toujours au même endroit. Près du temple. J'ai découvert une arme qui me permet de tuer des étoiles de mer dans la grotte près du temple.

Si je répète beaucoup de fois le temple, c'est pour dire qu'on se balade tellement à deux points opposés (prison - temple) qu'au final, on a juste une envie, regarder la solution sur internet. On finit par vadrouiller par réflexe et parfois, on perd du temps car les développeurs sont juste incapables de faire une putain de ligne droite. Un putain de moment où tu découvres une nouvelle zone et tu l'explores. Juste ça, et j'étais content. Ou même je demandais pas grand chose, juste un élément de script, ou une mini cinématique, ou une cut scène plus intéressante que celles qu'on nous inflige dans le jeu pour nous dire qu'il y a un monstre qui se balade quelque part autour de toi, alors que si vous vous rendez à l'endroit où il est censés se trouver, il n'y a rien.

Et... c'est bon. Je suis au boss de fin.

Je déconne, non.

Quelqu'un a rajouté un boss jumeau qui te souffle à la gueule, ou t'aspires et c'est censé me tuer. Mais je suis pas un chat dans lequel on souffle dans l'oreille ! J'ai besoin d'un peu plus que ça pour mourir ! Surtout si la solution magique est de se caler au début du pont, un endroit où on prend aucun dégât. Après trente arcs électriques dans leur gueule, ils finissent par mourir. Non mais vous savez, que ce soit quarante, cents, mille arc électriques, ça revenait à la même chose. Je survivais et eux mourraient.

Bon, la suite. Le boss Hydra.

Déjà pourquoi elle a des mamelles, elle est pas censée être anthropomorphe. Par contre, si vous vous attendez à un boss difficile, je peux vous assurer qu'il suffit de tuer des ennemis, activer un gong, tuer des ennemis qui viennent toujours par petits nombres, et toujours activer des boutons qui laissent passer de l'eau et c'est tout. Après quatre boutons, je ne sais pas quoi faire. Je regarde Internet... Et en fait, il fallait juste balancer de l'électricité dans le bassin.

Désolé, je pensais que le bouclier du boss tomberait et que je devrais le tuer, ma faute...

S'ensuit une course poursuite. Il faut courir jusqu'à la fin et rien qu'une séquence aussi simple, c'est raté. À un moment, un caillou me tombe sur la figure et je n'arrive pas à deviner où me mettre, ça prend du temps et enfin, je comprends qu'il faut longer le mur. Quelle purge.

Viens alors la fin du jeu, les explications qui n'amènent rien de logique. La grande race de Yith te communique des informations, mais pourquoi ? Pour te prévenir qu'une race va défoncer la Terre. Et alors ? Pourquoi moi ? Tellement de questions sans réponses. Serait-ce du matériel pour faire une suite ? Bon dieu, non !

La folie me prend, je finis à l'asile alors que je croyais que l'asile, c'était avant, mais maintenant, c'est aujourd'hui. Un retour dans le passé ? C'est mon futur ? Qu'est ce qui se passe ? C'est la même cinématique qu'au début, avec le même gros plan sur le journal, et là, on est censés comprendre quelque chose. Mais c'est juste le même plan. La même phrase dans le journal. Le nom du jeu. C'est tout. Quoi faire ? Que faire ? C'est quoi le binz ?

Tu m'étonnes que je me suicide.