Le monde t'appartient

Ma première critique de jeux-vidéo ! Je vais bien parler ici du "deuxième Cube World", pas du tout premier avec plein de glitch d'xp et de déplacement ni de la troisième version Steam avec plein de limitations.

Je me rappelle mes étés entier à jouer à Cube World, un jeu pourtant extrêmement répétitif qui n'allait vers pas grand chose comme il n'y pas vraiment d'objectif ni d'histoire.

Alors pourquoi est-ce que j'y jouais tant (220h de jeu en tout je pense) mais parce que c'est cette impression d'émerveillement (que l'on perd à l'âge adulte), de croire qu'au détour d'une montagne ou d'une rivière on va croiser des choses inédites et fabuleuses !

Ce sentiment que le monde t'appartient en deltaplane ou en monture, de collectionner tout les animaux de compagnie avec leur nourriture respective.

De au début galérer et ne rien comprendre, pour ensuite petit à petit gagner en niveau et armes et prendre ta revanche sur ses monstres qui t'ont tant fait souffrir.

De pouvoir à toi seul passer de petite victime se cachant d'absolument toute la faune hostile à véritable aventurier arrivant à trouver une solution à toutes les situations tendues en s'en sortant à chaque fois in extremis, jusqu'à devenir un véritable dieu balayant d'un revers d'épée tous les ennemis les plus puissants.

C'est vraiment cette évolution vécue dans sa chair qui rend ce jeu si attachant dans tous les sens du terme. Galérer simplement à aller d'une zone à une autre à cause de notre lenteur et de l'absence de possibilité de se déplacer autrement mais aussi des monstres disposés un peu partout pour ensuite éluder des mondes entier en les survolant tout en oubliant pas tout ce qu'on à traverser.

Des donjons véritables casse-têtes et épreuves mathématiques à savoir combien et quand utiliser des potions, quand utiliser telle attaque puis telle autre pour s'en sortir à simple promenade de santé machinale et mais quand même amusante à voir comment on évapore tout le monde alors qu'avant c'était soi-même qui disparaissait tout le temps.

Mais si on s'accroche tant à ce jeu alors qu'au début il peut nous sembler ne pas nous faire de cadeaux c'est vraiment ce coté exploration, de marcher longuement pour vraiment découvrir des lieux qui nous ravissent, de trouver des petits détails de voyage si charmant.

Ce jeu n'est pourtant pas le plus beau ou le plus attractif, on est pas sur un truc ultra réaliste qui montre des mondes rempli de merveilles de la nature. Et pourtant c'est justement son coté coloré simplement mais chatoyant qui le rend si captivant, de limiter les environnements graphiquement sans que ca paraisse grossier mais justement réfléchi pour que ca rende addict par sa simplicité d'embrasser de belles découvertes. Il a vraiment simplement synthétisé le concept même de vadrouille pour notre cerveau pour que ca soit détendant pour lui de pourtant faire et voir plein de choses attrayantes.

Le jeu ne vous demande rien si ce n'est de faire votre propre histoire avec lui, vous n'êtes pas obligé :

- d'être un sanguinaire tueur de créatures et de rivaux

- d'être un artisan ou forgeron hors pair pour avoir des armes et armures au niveau

- d'absolument tout visiter et vérifier plusieurs fois chaque mètre carré pour récolter les bons items.

- d'avoir chaque lieu dans votre bibliothèques de captures d'écran.

Vous êtes juste vous... et le monde est un décor.