Dés sa première présentation, le jeu a été taxé de God of War-like, de vulgaire copie par les détracteurs qui n'ont pas hésité à se mettre en rang un par un juste pour dénoncer le fait que le jeu ne fasse pas dans l'originalité, qu'il reprenne point par point le gameplay de GoW. Ce qui est vrai, faut le reconnaître mais c'est pas comme si ce genre de pratique n'a jamais existé donc bon...
Je faisais partie de ces personnes là mais après coup, une fois le jeu retourné, j'ai quand même été surpris par la qualité de cette aventure qui possède sa propre personnalité en terme d'histoire et d'ambiance. Même si je suis un grand fan de la saga GoW, je dois dire que je l'ai préféré au troisième volet par exemple, (mais juste ce volet là précisément...)
Alors certes, God of War 3 est mieux soigné dans ses graphismes, son gameplay et sa bande-son mais Dante Inferno à ce truc qui lui donne un charme en plus. La trame et le contexte restent intéressants, on a toujours envie d'en savoir plus même si c'est pas le summum de l'écriture (de même pour GoW 3), le héros n'est pas charismatique certes mais il fallait un héros ordinaire pour rendre cette épopée plus épique qui prend place au fin fond des enfers, et l'environnement est retranscrit de bien belle manière. Et surtout Dante Inferno, lui, a su maîtriser son rythme de bout en bout sans en faire trop, sans être chiant.
Pour moi c'est l'essentiel.
Ca hurle, c'est violent, ça saigne, les boss incarnant les 7 péchés capitaux sont très sympa, du coup l'envie de les découvrir et leur ratatiner la gueule un par un m'a grandement motivé par la suite. Reste en défaut la fin qui reste assez décevante par rapport au reste mais rien de bien dramatique d'un point de vue global.
J'en garde un bon souvenir.
Une petite pichenette sur le crâne chauve du Spartiate à mes yeux, même s'il n'a rien à craindre en effet.