Afterlife on Mars

(Micro-critique flash)

Bon, y a déjà eu peu mais suffisamment de critique sur DOOM 3 et l'édition BFG alors je vais faire vite.

Cette édition est assez géniale et les graphismes n'ont pas trop mal vieilli même si on voit que c'est du 2004 même HD. On voit que rien que l'aventure principale privilégie plus l'atmosphère de peur et jumpscare plus que le côté bourrin des jeux précédents et du reboot.

• La campagne principale pourrait même faire office de reboot ou de préquelle puisque on décrit l'origine de l'invasion, similaire à
  celle de Ghosts of Mars de Carpenter mais en gardant le côté
  infernal de DOOM 1 et 2. Mais on continue d'être le mâle alpha et de
  péter la tronche des démons à coups de mitrailleuses et de BFG (mais
  pas à coup de fusil à pompe car - hérésie ! - le fusil à pompe et
  le fusil à double canon sont à chier !) Reste heureusement le côté
  infernal du niveau final et un méchant comploteur transformé en
  gargouille.


• Resurrection of Evil se passe juste après la fin de la campagne principale mais avec un autre soldat silencieux plus vieux et
  utilisant surtout un fusil anti-gravité (similaire à celui de
  Half-Life 2 mais en moins bien) et un artefact en forme de coeur-grenade (pas un coeur grenadine) appelée La Primitive, je
  crois. Cette possibilité de pouvoir voler l'âme des cadavres (plutôt
  que celles des ennemis avec le Cube des Âmes) permet aussi de
  ralentir le temps, tuer les ennemis plus facilement et être
  temporairement invulnérable. L'histoire est aussi plus focalisée sur
  le surnaturel martien et abat le comploteur gargouille de la
  campagne précédente mais de façon assez abrupte.


• Lost Mission est très court et on joue un simple soldat encore plus anonyme mais abattant plus de barons démons que les
  autres (et sans arme surnaturelle !), mais a le mérite d'avoir un
  niveau de l'Enfer plus impressionnant et conséquent malgré un boss final recyclé et une fin tout aussi abrupte et pas terrible pour
  répondre aux potentielles questions, à savoir : est-ce que le
  comploteur est vraiment mort ? Est-ce le Doom Slayer est bien celui
  qu'on voit sur les hyéroglyphes ? Est-ce que c'est inclus dans le
  reboot, etc.

D'un côté, l'intrigue a-t-elle vraiment beaucoup d'importance ? Oui, pour rendre l'atmosphère plus prenante, mais ça se résume surtout à : "Je veux tuer des démons qui foutent la merde !"

C'est pour ça que j'avais pas envie de jouer à DOOM 64 après celui-là, et préférant sauter direct à DOOM de 2016, qui a aussi son charme mais est plus éclairé (littéralement) et a un super fusil à pompe.

Alors, si le noir gêne plus que de contribuer à l'atmosphère, il manque aussi un bon hommage à Metallica des familles mais le côté "Afterlife on Mars" et Carpenter y est.