Kaméhamé...non, en fait.

Ce jeu fait partie d'un fantasme éprouvé par plein de jeunes regardant Dragon Ball ; celui de refaire les gestes des héros, et notamment le célèbre Kaméhaméha ! Oh, avouez que vous l'avez fait si vous êtes fans comme moi de la série.

Mais force est de constater que si ce jeu réussit partiellement à nous immerger dans la série, c'est une rude déception, car on sent que ce jeu a été fait rapidement.
Disposant de deux modes de jeu (histoire et score), le scénario relate encore et toujours les mêmes combats de la série (mais il zappe pas mal de passages obligés), sauf que Spike ne s'est même pas emmerdé à créer des nouveaux graphismes ; non, tout est identique à Budokaï Tenkaichi, même les voix digitalisées.

Là où je serais moins sévère, c'est sur la reconnaissance de mouvements, qui est plutôt réussie, pour peu qu'on ait la distance nécessaire, car si on joue en vue à la première personne, les mouvements sont assez simples à faire, et si on charge son Ki en faisant les mêmes gestes que dans l'anime, les attaques spéciales se déclenchent en mimant les gestes (faire des pas de côté pour éviter des attaques, se pencher pour aller en avant, sauter pour aller dans les airs...), et je crois bien que c'est le deuxième fois, avec The Gunstringer, que Kinect reconnait les doigts, alors que ça ne fut jamais officiellement le cas.

Le problème, c'est que le gameplay n'est juste que ce j'ai raconté, on a rien de plus, donc on tourne assez vite en rond, le mode histoire se plie en 2-3 heures de jeu. Il reste le mode score, qui consiste à battre un adversaire avec tant de points, multipliés par un coefficient suivant la difficulté, car il faut dire qu'en difficulté avancée, le jeu n'est pas évident du tout, et risque d'en laisser plus d'un sur le carreau, car c'est très physique.

On a aussi droit à des DLC originaux, puisque basés sur des QR Codes qu'il fau récupérer sur la page Facebook du jeu, et à l'OAV sortie en 2011, nommée "The story of Baddack", assez mollassonne (quoique on peut jouer avec sa version Super Guerrier, mais ça n'a pas grand intérêt).
En résumé, c'est une grosse déception, de par l'extrême simplicité de son gameplay, sa nature "jemenfoutiste" du mode histoire, et du vide dans les modes de jeu, car inutile de préciser qu'on ne peut pas jouer à deux ou profiter d'un mode en ligne.

Quand on voit que ce fait Cyberconnect 02 avec les Naruto, jeux que je n'aime pas, mais dont je reconnais qu'ils sont magnifiques, il y aurait de quoi pleurer, car ça fait depuis des années (depuis Budokai Tenkaichi 3) que les jeux Dragon Ball Z tournent sacrément en rond...