Tired Emblem

Entre les temps de chargement aussi interminables que les dialogues, et ces derniers étant aussi insipide que les phases d'exploration du monastère, il n'y a pas grand chose à sauver de ce Fire Emblem.

Les changements de classe des personnages sont poussifs, les quêtes annexes sont rébarbatives, les dialogues entre persos sont barbants (mais ça c'est la nouvelle marque de fabrique de la licence depuis quelques épisodes), les cartes n'ont rien d'exceptionnelles, le jeu est plutôt laid et le héros est aussi expressif qu'un radiateur.

Les armes légendaires et les compétences sont des ajouts intéressants, cependant ces dernières sont largement sous-exploitées et vite oubliées : entre un coup classique faisant, par exemple 20x2 de points de dégâts et un coup avec une compétence infligeant 30 points de dégâts, le choix est vite fait (sachant qu'un coup avec compétence rogne la durée de vie d'une arme bien plus vite).

Mais sinon les combats sont plutôt funs... si on aime rouler sur ses ennemis même arrivé aux derniers chapitres : mes opposants avaient littéralement 10% de chances de m'infliger 0 point de dégât. J'ai eu pitié du boss de fin qui s'est buter par mon mage blanc. Et vu avec quelle difficulté j'ai gardé la manette en mains vers la fin du jeu, j'aime autant vous dire que je n'ai pas farmé mes persos.
Néanmoins, s'il faut retenir quelque chose de ce Three Houses, ce sont peut-être les combats contre les gros monstres-à-plusieurs-barres-de-vie qui forcent un chouïa à la "stratégie" (entre gros guillemets).

Si l'épisode Fates m'avait mis en froid avec la licence des Fire Emblem, cet opus confirme mes craintes quant à mon intérêt pour le futur de la série.