Un chasseur solitaire.

Dans le désert actuel des space operas, Freelancer fait partie des jeux récents possédant une valeur certaine.

Son modèle de pilotage a été son plus gros défi : il a été à ma connaissance le tout premier jeu proposant de piloter à la souris et non au joystick. Une fois le coup de main pris, la maniabilité est parfaite.
La progression dans le jeu est constante et suit une courbe agréable. En contrecoup, il est également agréable de ne pas avoir avoir d'auto-levelling. Si tu vas te promener dans des secteurs peuplés de pirates de haut vol, tu as la même durée de vie qu'un hérisson à trois pattes sur une autoroute à six voies (merci Pratchett).

Cette progression se fait pas le biais de missions (assez répétitives par contre ; mais malheureusement il semble que ce soit la norme des space operas), du commerce (commerce à faire à bord de son chasseur, on ne parle pas d'une flottille de commerçants MK3 propres à l'univers X), et d'une campagne vraiment grandiose. Une bonne connaissance des vaisseaux, de l'armement et de l'équipement, va devoir s'acquérir pour devenir efficace. Il va falloir trouver le compromis entre la maniabilité et la robustesse, la puissance de feu et la surchauffe, les armes destinées aux boucliers énergétiques et celles destinées aux blindages...

Gros point noir par contre, une fois arrivé au pinacle, la campagne bouclée, on se lasse très rapidement des missions très sévèrement scriptées.

Pour ce qui est de la technique, ça tourne et ça tourne bien même sur une bécane âgée (ma carte graphique n'est même plus référencée, une X1950 XTX, et elle fait tourner le bousin à fond). J'ignore par contre s'il faut actuellement utiliser l'ignoble Games for Windows Live. Avec ma vieille boîte, je n'ai pas cette contrainte.

En attendant la sortie d'Elite 4 (on peut bien rêver... Au fond Duke Nukem est bien sorti lui) ce Freelancer est ma référence (vaguement plagiée et loin d'être égalée par un Darkstar One) et reste malheureusement bien solitaire dans ce créneau.