Premier Gears, le fondateur du TPS moderne ?

Session rattrapage avec Gears of War : Ultimate edition, une grande licence de Microsoft dont j’ai beaucoup entendu parler, et que je touche enfin après de nombreuses années. Sans rentrer dans les détails, le jeu est un remastered du premier opus sorti en 2006 sur Xbox 360, l’un des deux trois jeux fondateurs du TPS avec Resident Evil 4, comprenez third person shooter, qui nous narre les péripéties de 4 soldats, les Gears, une sorte de troupe d’élite de militaires dans un monde SF post-apocalyptique, ravagé par une guerre entre humains et locustes, des sortes de larves humanoides venues des profondeurs pour… conquérir le monde ?

Le grand regret que j’ai avec ce premier opus, c’est qu’il n’explique pas ou peu le lore de l’univers. Pourquoi les locustes sont là ? Pourquoi notre héros principal Marcus, taciturne bourrin, est emprisonné au début de l’aventure ? Vous n’en saurez rien. Il faut attendre le début du second volet pour avoir un peu ( j’ai bien dit un peu) de background sur cet univers, et c’est vraiment dommage. Finalement, on suit les tribulations de nos quatre soldats, qui doivent faire exploser une bombe lumière pour détruire les souterrains locustes. Simple et basique.

Fort heureusement, les sensations shoot sont là, et elles sont très plaisantes. Servies par des effets gores à coup de démembrations de locustes par tronçonneuse, fusil à pompe et autres armes lourdes, vous en aurez pour votre argent… Malheureusement pas dans tout les chapitres. Il y a en tout 5 actes, et j’en ai trouvé certains pour le moins inintéressants ou peu rejouables. Je n’ai pas apprécié l’acte 3, en souterrain dans une mine, en dessous d’une usine et paradoxalement, l’un des plus beaux panoramas du jeu se déroule au tout début de ce chapitre, lorsque les gears arrivent sous la pluie, on a des effets de toute beauté, notamment sur le ruissellement de l’eau.

Le jeu tourne en 1080 P avec un FPS boost sur series S, qui fait que le jeu, capé à 30 FPS à l'origine sur sa partie solo sur Xbox one, tourne en 60 FPS et bénéficie du quick résume et de temps de chargements extrêmement courts. C’est appréciable, surtout pour un novice comme moi qui voulait découvrir la série. En résumé, ce premier opus de Gears of War, je le trouve pas sensationnel, à cause de certaines scènes qui sont pas toujours très intéressantes et d’une difficulté en mode normal parfois bien corsée. Et pourtant, on passe un bon moment popcorn avec Marcus et ses potes, ça m’a donné envie de faire la suite qu’on m’a souvent présenté comme étant le meilleur des Gears. C’est ce que nous verrons dans une prochaine critique. Vous pouvez faire celui ci pour découvrir la série, c’est un TPS très correct.