GTA Vice City m'a marqué comme tous ceux qui ont joué en premier, avant GTA III et San Andreas. C'est un fait. Ce qui nous a profondément marqué et nous poursuivra toute notre vie.
Certains vous diront que ce sont les graphismes et le visuel années 80, d'autres sera sur la liberté d'action et le gameplay puisque qu'on peut faire beaucoup d'activités dans un Vice City à la fois resplendissant et terrifiant. Ou encore sa liste de musiques pop, rock, métal, électro,....
Vous connaissez le pitch n'est ce pas? Tommy Vercitti sort d'un long séjour au frais, réalise une transaction de drogues de la part de son ami Sonny Forelli. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Sonny veut récupérer son pognon mais Tommy s'en fiche et veut faire son business et profiter du soleil de Vice City.
Au delà du scénario, on trouve des personnages extravagants, qu'il s'agit des rockeurs du groupe Love Fist, l'avocat Ken Rosenberg un avocat qui perdu de sa virilité, contrairement au cubain Roberto macho, et enfin Phil d'où je pense que c'est un rescapé de la guerre du Vietman.
L'interface est ce qu'il m'a fait tilté la première fois que j'y ai joué, en particulier pour les choix des armes, parmi lesquelles vous choisirez entre la batte de baseball ou katana, et un revolver ou minigun comme arme à feu. Dommage qu'on ait pas le fouet pour se prendre pour Indiana Jones ou un sadomasochiste. Mais on n'a pas de trésor à fouiller, et on peut sans passer pour accomplir nos désirs fétichistes.
Alors que j'y ai joué et fini pour la troisième fois cette année, je note ce jeu 10 par nostalgie et le fun qui m'a procuré (qui nous a tous donné d'ailleurs), mais surtout pour la période auquel Vice City appartient. Les années 80.
Avec la distribution de VHS pour les films d'exploitation, et la musique des 80's qui pour la plupart sont devenus cultes, Vice City est pour moi l'illustration d'une cité décadente où l'on s'amuse comme l'on veut tout en écoutant du pop rock. On pourrait dire que les guerres de gangs des 80's décrites dans le documentaire Cocaïne Cowboys de 2006 ait inspiré pas mal de créations dont Scarface, Miami vice et récemment le jeu Hotline Miami.
D'ailleurs le titre de mon avis est une compilation de mes musiques préférés : imaginez un mec en chemise de motifs de palmiers, il recherche l'amour en dansant sur du Michael Jackson, se bat à mains nus contre un gang de mécanophiles avec du Quiet Riot, se ballade avec son meilleur ami africain, revenu de la guerre du Vietnam, dans une Mustang avec comme son du Yes, pour finir par tomber sous le charme d'une demoiselle sur une plage surpeuplée avec du Foreigner.
Vous assemblez ces scènes pour en faire un cours-métrage, rétro 80's. Et vous faites des vues sur Youtube. Bon vous faites avec ce vous pouvez pour le matériel, la lumière, les décors, les acteurs et encore.
Sinon j'en reviens à la période, c'est là où l'on a vu émerger pas mal de films que je peux vous citer de tête : L'arme fatal, Bloodsport, la Mouche, Breakfast Club, Highlander, Bankaroo Banzai, the Thing, Blade Runner, Street Trash, American Pop, et Miami Connection.
Que vous écoutez, chantez ou dansez sur du Owner of a lonely Heart, Africa, Sowing the Seeds of Love ou Footloose, vous pensez à cette fameuse période, et par extension à ce jeu qui a fait naître en vous un loser (ou loseuse) prêt(e) à se battre pour accomplir son rêve ou simplement s'éclater.
En fin de compte, vous penserez à M. Vercitti et à cette folle aventure. A moins que c'est un rêve ou un trip psychédélique dû à la coke de réserve.
Puisque ce Vice City existe quelque part dans notre esprit.