Die, Rage, Quit

Au début du commencement du prélude du départ du jeu vidéo était la machine à calculs numérique. Pourquoi commencer la présentation de ci-loin ? Et bien tout simplement parce que le jeu pourrait être abrégé en un simple enchaînement de valeurs aléatoires. Oui mais l’(les) histoire(s) dans tout ça ? Ce n’est qu’un cache-misère ?

Et bien pas tout à fait… Car Hack Slash Loot est l’un de ses jeu qui pourrait très bien être un portage datant du commencement de l’aventure vidéo-ludique, un dinosaure de l’ère ou Commodore et Atari régnaient en maîtres sur la Terre… Graphisme d’un autre temps, système de jeu « à l’ancienne » ; vous allez me dire, en quoi ce jeu est intéressant ? Qu’est-ce qu’il apporte ? un calme plat, pas le moindre vent de fraïcheur. Pas de dépaysement, pas de moral, ... juste vous, votre arme et ce donjon grouillant de kobolds générés aléatoirement ! C’est à quelques poils près l'impression que j’ai eu en commençant le jeu : Qu’est-ce que je fais là ? Est-ce normal que mon magicien se fasse dévorer dès le premier tour que je pose le pied dans le donjon ? Autant dire que le jeu laisse un certain goût de frustration, on a l’impression de ne jamais pouvoir réellement contrôler nos actions ; que malgré tout nos efforts et nos stratagèmes les lois de probabilités qui régissent le jeu nous entraîne inexorablement vers une mort certaine. L’on en vient à ce demander si finalement, la meilleur façon de survivre au donjon ne serait pas d’avoir la possibilité de passer son chemin et de s’en allant vers d’autres aventures moins suicidaires…