Apogée, ça me la coupe (du monde)

Après 200 heures passées sur cet opus (et quelques autres sur les deux précédents, voire mes autres critiques ici et ici), à jouer la collectionnite notamment en montant deux trois équipes nouvelles, je peux le dire : ce troisième opus m'a beaucoup plus.
Passons rapidement sur l'histoire : cette fois ci, la coupe du monde, le niveau est haut, le retour de Ray Dark, bref, une certaine soupe habituelle à laquelle la série nous avait habitué, avec ses retournements, ces personnages un peu unidimensionnels parfois, ces thématiques un peu bateau, mais toujours cette honnêteté du message de solidarité transmis par le jeu. Le dernier match est en cela un retour aux origines et au tout premier match final (même s'il contient un ou deux retournements).

Parlons plutôt du gameplay, sans doute ici le plus solide. Level 5 a appris de ses erreurs précédentes, et maîtrise cette fois ci totalement le terrain : l'ajout des tactiques spéciales permet de mettre l'accent sur le jeu d'équipe tout en donnant de nouvelles possibilités au joueur. Le gameplay est bon, et c'est un véritable plaisir de faire les matchs même plusieurs heures après. Notons aussi la volonté de travailler le multijoueur, en limitant la puissance des personnages (avec l'ajout de cahiers à trouver pour monter cette limite)

C'est en effet l'épisode qui souffre le moins du problème de la répétitivité : jamais le nombre de joueurs n'a été aussi grand, et jamais les techniques n'ont été aussi impressionnantes. On y trouve d'ailleurs mes préférées de la franchise : la grande barrière de corail, la mégaraignée, le grand Fenrir, Excalibur, bref, on est à présent dans la cour des grands et ca se sent.

L'endgame est lui aussi l'un des plus complets, avec plusieurs personnes organisant des tourrnois de matchs amicaux avec notamment quelques spécificités pour quelques uns : pas de techniques de tirs, de gardiens, que des joueurs féminins... De quoi jouer encore quelques heures, comme je le démontre dans l'introduction.

Le gros bémol est à voir néanmoins du côté du réseau : à l'heure où de les services de la 3DS commencent à fermer, beaucoup d'éléments demandent au joueur un téléchargement ou une connexion (matchs amicaux, certains joueurs, etc.). On finit par manquer un pan entier de l'Endgame qui, hélas manque un peu sur le contenu final.

Notons aussi le changement concernant le recrutement : plus d'arbres de recherches, mais des capsules à jouer pour recruter de nouveaux joueurs, sans doute un ancêtre gratuit des lootboxes. C'est hélas assez répétitif et ennuyeux, et demande de grinder les défis, qui peuvent donner parfois des capsules.

En clair, cet Inazuma Eleven 3 conclut la série de manière plutôt admirable, à moins que... attendez... tiens, une nouvelle trilogie ! Mon travail n'est pas encore terminé alors...