Une caméra calamiteuse (à manipuler avec les gâchettes L2 et R2 au lieu du classique joystick droit), un ciblage des ennemis quelconque (pourquoi d'un seul coup viser un ennemi à 5m alors que je tapais celui juste à côté de moi ?) et des ennemis qui apparaissent lorsqu'on est haut perché: on tape du coup dans tous les sens, et fatalement on fini par tomber et à devoir tout recommencer d'en bas.
Toujours dans les frustrations, des maps parfois peu lisibles et sujettes à perdition, alors qu'elles ne sont vraiment pas grandes. Je ne veux plus jamais revoir la petite sirène (map vaste et peu lisible, c'est tout bleu), même si au final j'ai enfin su m'y repérer. Quand je n'avais plus rien à y faire.
Bref, le gameplay a ses gros défauts, mais aussi ses qualités: le challenge est là pour les boss, où il ne suffit pas de martyriser la touche X (ce qui devient une mode visiblement). On peut gérer la stratégie des différents compagnons, même si je leur demande généralement seulement de me filer des potions aux bons moments. Ils ne l'ont pas toujours fait.
Niveau scénario c'est très simple, on passe de monde en monde (jolie petite trouvaille) avec pour chaque son histoire très basique. C'est du Disney, c'est "mignon" et on croise les personnages de notre enfance. Il faut avoir gardé une part de cette enfance pour ne pas vouloir baffer Donald et Dingo à chacune de leur intervention (plutôt rares). Dommage que le scénario de la "keyblade" n'ai pas plus d'importance, on se contente de quelques pages à lire trouvées par-ci par-là.
Et puis j'ai bien aimé construire mes petits vaisseaux pour passer d'un monde à l'autre. Je ne savais pas que j'aimais encore jouer aux legos, en tout cas je m'y suis mis sérieusement.
Pour finir, on a aussi droit à du bon fan-service en croisant assez tôt des personnages de Final Fantasy (7,8 et 10 "seulement"), avec par exemple un Cloud retravaillé et qui, selon les goûts, vaut son petit détour.
Bref, j'avais un meilleur souvenir de ce jeu, j'ai du perdre patience avec l'âge. Du coup en jouant je râle beaucoup (trop). J'espère que ces défauts, plus ou moins gênants, ont été corrigés dans la suite. L'épisode II est, il me semble, plus nerveux et plus sérieux. J'espère.