Last Resort
7.2
Last Resort

Jeu de SNK Corporation et Hamster Corporation (1992Neo-Geo CD)

1992 restera un grand du cru du shmup : Super Aleste, Thunder Force IV, Gate of Thunder, etc…

Malgré les quelques titres honorables sur NEO GEO : Vewpoint, Andro Dunos et Ninja Commando, SNK se devait de réagir et nous sort son « dernier recours ».

Last Resort donc, est un shmup à scrolling horizontal dans plus pure des traditions. Dès les premières minutes de jeu, les stigmates d’un passé resurgissent. Un écran titre pour le moins évocateur (dans son design) annonce déjà une esthétique et un savoir-faire qui à fait la gloire de la firme. En effet, à l’origine Nazca société japonais créer par quelques employés de la firme « Internation Rental Electronic Machines » alias IREM sera racheter par SNK afin d’y ajouter une corde à son arc.

Vous l’aurais compris, ce soft va évidemment emprunter l’essence même d’R-Type en y apportant quelques subtilités.

Cette relecture du titre d'Irem ne présente que 5 stages et pour une cartouche dont le prix avoisine les 4 chiffres, c'est à se demander si le cahier des charges devait être restreint pour ce projet.

On aborde le premier stage dans un décor post-apocalyptique rappelant l’œuvre de Katsuhiro Otomo (Akira). Nous allons devoir traverser 5 stages en commençant par cette mégapole parsemé de spots lumineux.

Outre la durée de vie, Last Resort ne jouis pas de cette sulfureuse réputation de jeu interminable. En effet, même si vous aurez droit au même schéma d'apprentissage à des moments clés du jeu, il n'est pas nécessaire dans mémorisée l'intégralité.

Et pour exemple, le boss du premier niveau ou même celui-ci du deuxième est battu seulement en trois charges (module balancer sur les ennemis équivalant à celui du Beam dans R-Type / boule d'énergie).

Néanmoins, voici les 4 phases qu'il faudra pratiquer assidûment afin de progresser.

Stage 2 : les tourelles que vous rencontrerez à la fin du stage (poser en bas et en haut de l'écran) peuvent paraître insignifiantes mais si vous en venez pas à bout rapidement, vous vous retrouvez encercler par d'innombrables projectiles.

Stage 3 : Le boss de fin de niveau est imposant par sa taille et impressionnant par son design. Ce dernier se combat en 2 phases, la deuxième est celle qui vous posera plus de problèmes, Il faudra éviter de vous faire coincer par ces missiles qui viennent du bas de l'écran.

Stage 4 : Le niveau à apprendre quasiment par cœur. Attaquez ne vous suffira pas, il faudra vous placer à des endroits bien précis afin d'éviter les canons lasers et autres parois en mouvements.

Stage 5 : Le champs d’astéroïdes est probablement l’obstacle le plus difficile. Son caractère aléatoire vous donnera du fil à retordre si votre armement, la position du module n'est pas adéquate. Vous avez entre 20 et 30% de chances de franchir ce passage avec les options / armes que vous imposera l'IA après une vie perdue.

Maintenant, parlons du gameplay et ce qui fait la différence avec son homologue R-Type.

Le module / satellite, cette boule dont la particularité est d'être indestructible confère au joueur une invulnérabilité à certains type de projectiles et ennemis.

Dans Last Resort, la particularité du module s'oriente à 360 degrés et celui-ci est fixé à votre vaisseau, Il est donc impossible de le libérer comme dans R-Type et de lui laisser le «champ libre » si je puis dire.

Sa principale fonction est de le projeter sur les ennemis comme un bélier, de maintenir une position fixe dans la direction que vous souhaitez ou de le laisser tourner librement autour de votre vaisseau.

Autre possibilité, deux types concernant le module vous sont proposés : l'option rouge le module à une trajectoire rectiligne et l'option bleue permet de rebondir sur les décors / obstacles.

L'armement reste aussi classique : rayon laser frontal puissant, bombes à déflagrations (pratique pour les ennemis au sol) et missiles à têtes chercheuses.

Autrement, le jeu arbore une esthétique reprenant le moteur graphique d'R-Type II, Il n'est pas étonnant de voir d'innombrables éléments rappelant ce dernier, que se soit le design des ennemis, les armes ou bien le level design.

Si R-Type avait marquer les esprits avec cette ambiance Alienesque, Last Resort n'a pas à rougir et vous proposera une atmosphère apocalyptique sublimer par des graphismes d'une rare finesse pour l'époque. Et pour soutenir cette ambiance, rien de mieux qu'une BO sombre comme ces sirènes qui vous oppresses dès les premières secondes de jeu ou le caractère désespérant qu'emprunte certains thèmes.

Mais ce tableau idyllique n'est exempt de défauts, Il y a évidement ça courte durée de vie (5 stages seulement) et bien sûr ces fâcheux ralentissements qui peuvent parfois ce révéler salvateur à certains moments.

Malgré ces quelques lacunes, Last Resort peu compenser cela par la possibilité de jouer à deux et là on lui pardonne tout ou pas.

Rising-Thunder
8
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le 24 sept. 2023

Critique lue 7 fois

Rising-Thunder

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