Lylat Wars
7.7
Lylat Wars

Jeu de Nintendo EAD, SRD et Nintendo (1997Nintendo 64)

Voilà le genre de détail qui vous file un sacré coup de vieux.
Moi et mes frères avions une 64. J'écris surtout cette revue par nostalgie, vu que personne à part de vieux nostalgiques dans mon genre ne la lira...

Lylat Wars est un jeu très court. On peut le finir en deux heures après l'avoir acheté. Ce n'est pas un jeu difficile à finir, mais si on est perfectionniste, évidemment, cela peut prendre un peu plus de temps.

Même principe que Starwing : la galaxie est attaquée par un être maléfique du nom d'Andross, et une des dernières escadrilles du monde libre, composée de Fox McCloud (un Renard), et de trois acolytes (un lapin, une grenouille et un faucon) va se lancer dans une mission suicidaire pour le détruire. S'enchaînent des niveaux variés, que l'on peut choisir selon plusieurs itinéraires,avec boss de mi-niveau, puis boss final.

Par rapport à Starwing, l'interaction avec les autres membres de l'escadrille est plus ambitieuse, même si le parcours reste entièrement scripté. Malgré les faibles capacités de la 64 pour la 3D, ce jeu a assez peu vieilli, au niveau graphique (moins que Zelda Ocarina of Time, si on me demande). Oui c'est dépouillé, oui il y a de la brume, mais ça reste regardable. Les musiques, les bruitages, les répliques de chaque coéquipier sont probablement restées dans les mémoires de millions de gamins comme moi.

Le gameplay est bien fait : on peut faire des loopings, des tonneaux qui dévient les tirs, lancer une bombe nucléaire. Dans le niveau du champ d'astéroïde, on a vraiment l'impression de voler dans l'espace : les sensations de vol sont tout à fait réussies. Il y a un niveau en tank, un en sous-marin. Mes niveaux préférés sont ceux qui incluent des grandes batailles de vaisseaux en vol libre (celles où apparaissent les Star Wolf - superbe trouvaille, ces jumeaux négatifs). Et que dire d'Andross en mode dur, sinon que la dernière séquence est des plus mémorables et a sa place dans toute anthologie vidéoludique ("Don't ever give up, my son - Father ?").

C'était de beaux jours. Des jours de débauche et de liberté entre les astéroïdes enchanteurs. C'est répétitif, mais ça m'amuse beaucoup plus que n'importe quel jeu "hype" d'aujourd'hui.
zardoz6704
9
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le 29 sept. 2011

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