Madeleine de Proust

Depuis longtemps déjà, l'envie me démangeait de manipuler ces petites cartes si addictives auxquelles j'avais renoncé il y a... plus de quinze déjà (soupir).

Oui, mais voilà, pas envie d'investir un bras pour me reconstituer un deck correct, pas envie de consacrer des heures à comprendre les évolutions des règles depuis la 5ème édition, pas envie surtout de me retrouver face à face avec des gamins boutonneux dont je pourrais être le père.

Poussé par mon entourage et l'acquisition récente d'une PS3, je téléchargeai donc la nouvelle mouture de la version PSN, donc le prix, il faut le signaler, est vertigineusement modique comparativement au coût des cartes imprimées (8,90€ çà fait combien de boosters en 2012 ?).

Après quelques parties de prise en main, à l'aide d'un tutoriel adapté, et d'un système d'animation du jeu bien conçu (possibilité de consulter les informations concernant les abilities, système d'interruption du chronomètre pour la gestion des instants), les sensations et les réflexes de jeu reviennent : toujours aussi addictif !

Les premières victoires permettent de débloquer de nouveaux decks et d'en paramétrer la composition, mais de manière limitée (le choix des cartes à ajouter / supprimer s'effectue dans un panel restreint).

C'est probablement la limite ultime de cette version informatique - outre des temps de chargements un peu trop longs - que de ne pas offrir la possibilité de construire "from scratch" un deck totalement personnalisé et de le mesurer à celui de ses adversaires.

Soyons beau joueur, ce serait totalement contraire à la logique marketing qui a fait naître ce jeu mythique.