Bienvenue dans la fosse infernale !

Metal Hellsinger est un jeu qui, je pense, a parfaitement mesuré l'ambition qu'il avait et ce qu'il était capable de proposer. Ainsi, On a ici un jeu relativement court, mais qui sait offrir une expérience riche en adrénaline, satisfaction et fun.

Pour commencer par l'aspect le plus évident : l'OST défonce (à compter qu'on n'ait pas d'aversion pour le metal), et la façon dont elle est distillée est particulièrement cool puisqu'on va débloquer des couches de musiques à mesure qu'on enchaîne les combos (en allant des rythmes pour finir avec les chants, en passant par l'instrumentation).

Le gameplay en lui-même est ce qu'on peut attendre d'un FPS dont le twist est d'être un jeu de rythme (comme BPM, sorti quelques mois auparavant) : on doit tirer en rythme, avec quelques variations selon les armes. Le shotgun ne permettra de ne tirer qu'un rythme sur deux, certaines armes ne nécessiteront pas de recharger (évitant d'avoir à gérer le système de rythme pour recharger plus vite), le crâne permet de maintenir ses séries rythmiques même sans ennemis, etc. L'arsenal n'est pas très étendu et on pourra regretter un peu le manque de variété sur les rythmes (seul le shotgun a ça), mais compte-tenu du scope du jeu, c'est franchement honnête et satisfaisant.

La structure du jeu est assez simple mais cool : des niveaux plutôt linéaires, avec des arènes variées, un combat de boss à la fin, et des arènes en guise de niveaux optionnels pour obtenir et améliorer des passifs. Ces derniers permettront, en plus du choix des armes, de se faire des builds simples. Ainsi, on peut par exemple jouer avec un système permettant de ne pas consommer les premières cartouches après un switch d'arme, et donc avoir ammo infinie si on alterne assez. Ce genre de gameplay rajoutent une couche à la "danse" qu'est le combat et ça fonctionne terriblement bien.

Niveau histoire et atmosphère, on est sur du classique mais c'est chouette et ça fonctionne ! Ambiance infernale (littéralement), des effets et palettes de couleurs donnant une identités aux niveau, l'impression générale d'être dans sur une pochette d'album metal des 80s, et une histoire narrée avec talent par Troy Baker (je suis le premier à railler gentiment son melon, mais le skill est incontestable ^^). Il faut également noter la classe internationale de la protagoniste qui, bien que muette, a une sacrée aura (enfin... une aura démoniaque plutôt ?), et ce dès les menu où elle modélisée pour nous la présenter avant même de lancer le jeu.

Si on devait résumer, et je suis sûrement le 1000e à faire ce comparatif, on dirait un mix entre DOOM et Necrodancer.

Et un vraiment réussi. Si vous voulez vous défouler en headbangant pendant 8-10h, alors foncez ! (En plus le jeu est dans le gamepass)