Phantasy Star III: Generations of Doom
7.3
Phantasy Star III: Generations of Doom

Jeu de Sega (1990Mega Drive)

Au cours de l'ère 8-16 bits, le touche-à-tout Sega s'est brillamment essayé au RPG avec la saga Phantasy Star. L'ambitieuse compagnie y a développé un riche et fascinant univers de science-fantasy qu'il a fait vivre sur plusieurs millénaires. Bien moins célèbre que les sagas Dragon Quest ou Final Fantasy, la tétralogie Phantasy Star (1987-1993) a pourtant rivalisé avec les plus grands de son temps et ses différents opus ont unanimement été très bien accueillis.
Du moins, si l'on en excepte un : Phantasy Star III : Toki no Keishousha (les successeurs du temps, renommé Generations of Doom en occident). Le titre continue aujourd'hui d'être un objet de controverse jusque chez les fans : conspué par certains, vénéré par d'autres, il est incontestablement l'ovni de la saga. Pour preuve : le quatrième opus n'aura quasiment aucun lien avec lui, faisant directement suite au second, tandis qu'il n'a pas été inclus par Sega dans le projet 3D Ages : Phantasy Star Generations qui avait pour objectif de réaliser des remakes à petit budget des volets 1, 2 et 4 sur Playstation 2 (seuls les deux premiers ayant été effectivement étés l'objet d'un lifting).


Retour sur un des jeux les plus singuliers et ambitieux de son temps, qui souffle en permanence le chaud et le froid.



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Mars 1990 : la Megadrive de Sega poursuit sa bonne lancée et l'année sera riche en nombreux hits, dont plusieurs excellents shoot em up (Musha Aleste et Thunderforce III la même année, putain !). Phantasy Star premier du nom, sorti en 1987 sur Master System avait frappé un grand coup dans un petit monde du J-RPG encore dans ses balbutiements. Début 1989, sa suite fut le premier grand jeu de son hardware, assénant une mandale à la concurrence avec sa cartouche 6 megabits (une première), un scénario très abouti faisant directement suite au précédent, des personnages charismatiques et une réalisation impressionnante pour l'époque notamment dans son rendu des combats. Très logiquement, sa suite fut donc l'objet d'énormes attentes chez les joueurs... celle-ci les pris totalement à contre-pied.


L'unité de lieu de l'épisode fondateur et de sa suite s'inscrivait dans le système solaire d'Algo et ses trois planètes (note : tous les noms utilisés dans cette critique sont ceux des versions occidentales) : Mota, Dezorys et Palm. Dans le second opus, situé 1000 ans après la victoire finale d'Alys et ses compagnons, la civilisation d'Algo avait atteint son apogée, la planète désertique Mota ayant notamment été transformée en un véritable paradis tempéré, entièrement géré dans son écosystème par le mystérieux superordinateur Mother Brain.


D'emblée, Phantasy Star 3 se démarque avec une étonnante introduction : bercée par une inoubliable mélodie nous est présentée, sur un ton mélancolique, l'histoire d'un monde aux origines obscures, champ de bataille d'une guerre ancienne entre les armées du guerrier Orakio et celles de la sorcière Laya. Celle-ci fut vaincue mais Orakio disparut avec elle. Le passage des siècles en a fait une légende, et la population du royaume de Landen a désormais oublié jusqu'à l'existence d'autres mondes au delà de ses frontières.


Notre héros, Rhys, jeune prince de Landen, s'apprête à épouser la belle Maia, une mystérieuse jeune femme amnésique retrouvée sur un rivage quelques temps auparavant. La cérémonie tourne court quand un homme-dragon, se présentant comme descendant du peuple de Laya, surgit et capture votre bien-aimée. Le roi expédie manu militari en prison un Rhys très remonté afin de calmer toute velléité de vengeance. L'aide de l’énigmatique Lena, qui s’éclipse aussitôt, vous évite de croupir dans les catacombes du château. C'est ainsi que l'aventure débute : seul et sans aucune piste, parviendrez vous à retrouver votre bien aimée ?


Inutile de préciser que nous sommes là bien loin du pitch attendu. La fantasy pure et dure semble de mise, avec ses châteaux, ses rois, ses chevaliers et ses temples. On s'apercevra toutefois vite que tout ceci n'est qu'un leurre, les éléments propres a la SF étant bel et bien présents.


L'univers du jeu est constitué de plusieurs mondes, reliés entre eux par de mystérieux tunnels abandonnés dont l'intérieur témoigne de restes d'une technologie très avancée. Des robots et autres cyborgs, amis ou ennemis, seront aussi de la partie. Point de spoiler, mais sachez toutefois que la vraie nature du cadre de Phantasy Star 3 possède bel et bien un lien avec celui des précédents épisodes, qui sera révélé plus tard dans votre quête.


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Pour ce troisième opus, Sega a vu les choses en grand. Phantasy Star 3 fut un projet extrêmement ambitieux. L'ère de jeu comprend en effet huit mondes, sans compter l'accès à d'autres lieux externes plus tard dans le scénario. Scénario qui se divise en trois générations : à la fin de chaque arc, le héros se verra proposer le choix entre deux épouse, qui conditionneront le futur chef de groupe ainsi que la suite des évènements. Le jeu comprend donc un premier arc, celui de Rhys, deux autres entièrement distinct, puis quatre variantes pour le chapitre final (les différences étant ici plus maigres) avec quatre fins possibles.


L' idée est sacrément audacieuse pour un jeu de mars 1990. Trop audacieuse, peut-être, pour conserver une qualité irréprochable sur le produit final, si ce n'était avec des conditions de développement optimales. Hors, il est à noter que la conception du jeu, d'après le peu d'interviews disponibles des développeurs, fut très laborieuse et morose, sujette à des problèmes de délais et de budget.


Et cela s'en ressent : contrairement à ses prédécesseurs, Phantasy Star 3 semble manquer de finition dans plusieurs de ses compartiments, et inutile d'être un fin analyste pour constater cet état de fait.


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Le design des différentes zones à explorer est inégal. La vue aérienne de Phantasy Star 2 a (heureusement) été retenue pour les donjons, mais ceux ci se montrent bien moins intéressants que ceux de son prédécesseur, qui étaient certes ardus mais savamment conçus (téléporteurs, plusieurs étages, trous...). Phantasy Star 3 propose lui principalement des labyrinthes peu inspirés à base de couloirs avec embranchements. Rien de bien dramatique, ce genre de facilité étant présente dans bien des RPG parfois autrement plus récents, mais la comparaison avec son illustre ainé est mal supportée.


Sur le plan des graphismes (l'équipe en charge est différente de celle des trois autres opus) les attentes sont là aussi déçues, notamment à cause d'un manque de variété rapidement visible.
Les villages sont grands mais vides, tous conçus avec la même palette générique et limitée d'éléments visuels, que l'on soit dans un monde tempéré, glacial ou désertique.


Un modèle unique de maison est reprit pour toutes les habitations du jeu, quant aux PNJ, le nombre de sprites leur étant réservé tient sur les doigts d'une main. Si, pour la première fois dans un Phantasy Star, on peut se promener dans les battisses, elles sont toutes identiques en termes d'intérieur et tristement vides. Le choix d’agrandir la taille des villes a sans eu pour vocation d'accentuer la sensation de réalisme, mais dans les faits, cela parait inutile tant l'ensemble est monotone, d'autant que les personnages se déplacent lentement. Les différents mondes se ressemblent beaucoup et paraissent eux aussi inutilement vastes et peu inspirés.


Heureusement, les donjons arborent quant à eux une certaine variété esthétique. On regrettera l'absence de petits détails visuels qui auraient pu égayer l'ensemble : le jeu se contente souvent du strict minimum.


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Les combats étaient un des grands points points forts de Phantasy Star 2, avec une animation de qualité et une esthétique générale irréprochable, le monster design étant particulièrement excellent.
Hélas, là encore, Phantasy Star 3 déçoit. Si on y observe le retour (raté) des décors lors des combats (son ainé présentait un environnement en fil de fer à la Tron), le rendu graphique des joutes est un grand pas en arrière.


La vue subjective classique est de retour : adieu donc la représentation sexy des personnages de dos qui portent de manière visible leurs attaques et place à de pauvres effets visuels (un trait blanc pour un coup d'épée, un effet cheap pour les sorts). Même constat pour l'animation des monstres, extrêmement basique. Point ici de robot ou de créature se métamorphosant avant de porter une attaque. Ici, on se contente principalement de faire bouger quelques pixels (un doigt, une jambe, une bouche) sur deux étapes pour représenter un assaut. Rien de bien grave pour un RPG de cette époque cependant, mais là encore, la déception est de mise par rapport à la qualité attendue.


D'autant que le monster design est relativement moyen comparé à celui de son prédécesseur : on alterne ici entre l'assez bon et le raté. Si certaines créatures sont agréablement inspirées, une partie du bestiaire se compose d'êtres passablement foireux. Une bonne animation des adversaires aurait pu les rendre nettement plus intéressants mais l'aspect figé et les animations cheapos les dessert beaucoup, en rendant parfois ridicules des concepts sympathiques. On ne peut toutefois pas nier la singularité et l'originalité du bestiaire.


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Le tableau des charges est donc loin d'être rempli. Reste que le jeu tient techniquement la route, que certains points de game design restent appréciables.
L'emblématique système de génération tout d'abord, qui renforce l'implication du joueur dans l'aventure, mérite une ovation, même si la durée de vie d'un parcours direct est logiquement plus faible que celle des deux jeux précédents qui n'avaient pas à se diviser. Les boutiques de magie qui permettent au joueur de doser la puissance de ses sorts, en diminuant l'efficacité de certains au bénéfice d'autres, est intéressante même si les magies, en dehors des sors de soins, sont, avouons le, très peu utiles.


L'aventure est aussi plus facile, que ce soit par ses donjons moins tortueux ou par le grinding (enchainer les combats pour faire monter de niveaux son équipe afin d'être viable pour la suite) plus aisé. Cela en décevra certains, mais il est de fait accessible à un public élargi.



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L'essentiel du positif n'est cependant pas là. Les incontestables points noirs de Phantasy Star 3 sont contrebalancés par son charme immense. L'aura qu'il dégage suffit a transformer ce qui aurait pu être un ratage en une expérience potentiellement inoubliable. Si le jeu s'écarte sensiblement du feeling des autres opus, au delà de sa seule trame, la proposition de Sega est loin de manquer de personnalité. Bien que parasitée, l’œuvre conserve une ambiance incomparable.


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Celle-ci est due en premier lieu a une bande-son de premier choix signée par la mystérieuse Izuho "IPPO" Numata, dont le talent sera tellement remarqué qu'elle deviendra la compositrice attitrée de Phantasy Star 4, assistée par Masaki Nakagaki. Elle travaillera également sur les musiques de Dark Wizard (Mega CD).


Les compositions s'éloignent du dynamisme traditionnel associé à la saga et dégagent pour la plupart d'entre-elles une noblesse enivrante, conférant au titre une certaine mélancolie dans son atmosphère, et les musiques qui s'en écartent en sont d'autant plus marquantes.


Les cloches du thème d'introduction transportent instantanément. Le thème de la carte du monde (qui varie en intensité selon le nombre de personnages composant votre équipe et change complètement si le héros est hors de combat) est d'une grande beauté. Dans les villages, une douce langueur est de mise, tandis que les phases en véhicule sont accompagnées par une musique épique à souhait.
On notera un réel effort d'originalité pour l'accompagnement des combats : selon que la bataille prenne une tournure favorable ou défavorable, le thème joué sera différent. Si la boucle au lancement des combats est assez irritante, les variations sont agréables a l'oreille.
Difficile de ne pas évoquer également la majesté du thème des forteresses volantes ou celui du grand final (Start Anew), tout simplement sublime. Le thème de l'affrontement contre le dernier boss réussit quant à lui à transcrire avec force l'idée d'une noirceur et d'une vilenie extrême (bien que loin de la complexité du progressif Ooze, son magistral pendant dans Phantasy Star 4). Dommage toutefois que les autres boss n'ont pas de musique dédiées, desservant la mise en scène.


Très recommandé, l'album Phantasy Star Sound Collection comprend des versions orchestrées de certains des thèmes les plus marquants du jeu.


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Une bande son délicieusement atypique donc, parfaitement en accord avec l'identité de l'univers et le scénario du titre. Sans extrapoler inutilement, il y a quelque chose de Shakespearien dans ce Generations of Doom, avec ce tragique appuyé, cette dichotomie entre deux peuples qui s'opposent, parfois rapprochés par l'amour ou éloignés par la haine. La nostalgie est une dominante assez forte dans Phantasy Star III, et la bande son appuie parfaitement cette note de romantisme qui berce le titre.


Derrière l'apparent classicisme du casus belli initial se cache une intrigue de qualité et riche en surprises et les personnages qui laisseront leur empreinte sur les trois générations sont intéressants à plus d'un titre, d'autant qu'ils ne manquent pas de charisme.


À l'inverse du monster design bancal, le character design du jeu est une réussite. Certains personnages sont restés dans les mémoires, notamment le cyborg Wren, qui sera d'ailleurs repris dans Phantasy Star 4. A l'écran, leurs grands portraits et leurs sprites sur la carte sont élégants et agréables à l’œil, dans un style moins japonisant qu'à l'accoutumée qui colle très bien à l'univers et au ton.


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Ils ne sont cependant pas aussi attachants que ceux d'un Phantasy Star 1, 2 ou 4. Car si le scénario est excellent sur le papier, l’exécution est assez austère. Même s'il faut là encore ne pas omettre que le jeu est sorti début 1990, la mise en scène est globalement simpliste malgré quelques coups d'éclats.


Là encore Phantasy Star 3 semble payer son ambition démesurée, peinant à faire totalement vivre cet univers et ceux qui le peuplent. Les dialogues entre les personnages sont sommaires, ce qui ne empêche de cerner leur personnalité et toutes leurs motivations.


Cette austérité palpable se couple au manque de variété graphique, créant une dissonance entre ce qui est censé se dérouler et la représentation à l'écran. On peut se demander si le monde affiché est en toujours accord avec la volonté de ceux qui l'ont imaginé. Contrairement aux extérieurs de ses prédécesseurs, trop de décors sont ici génériques au possible. Sans doute là encore un signe des aléas du développement.


Le jeu laisse donc l'imagination du joueur faire un travail qui ne suffit pas toujours à combler tous les vides. Une imagination qu'il stimule, certes, mais le déclic ne se produira pas chez tous.


On notera que Toyonaka Ozaki la chief character designer, prit son rôle très à cœur au point de publier en 1999 un Character book riche en illustrations de qualité et complété par une partie manga à base de scénettes comiques. De quoi rajouter un peu de vie à tout ce petit monde. Les scans de l'ouvrage, qui peut se commander sur le site de l'artiste (en japonais uniquement) dans sa version "diet" (papier de moins bonne qualité que la première édition), sont disponibles ici pour les illustrations : http://www.pscave.com/other/ps3charbook/gallery1.shtml et ici pour la partie du manga : http://www.pscave.com/comic/ps3characterbook/


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Clairement, le background de Phantasy Star 3 est fascinant à plus d'un titre et nul autre RPG ne lui ressemble, mais la plongée dans son univers dépendra de la réceptivité du joueur à ses charmes ainsi qu'à l'importance qu'il accordera à ses défauts.
Il est triste de voir que le jeu n'a jamais fait l'objet d'un projet de remake, alors qu'il est celui de la tétralogie qui en en aurai le plus bénéficié.


Mieux finalisé, expurgé de ses défauts, plus cohérent, le jeu entrerait sans problème dans le panthéon des meilleurs RPG jamais conçus. Mais Sega ne semble jamais avoir beaucoup estimé ce titre, la preuve en est que le quatrième opus, le chef d’œuvre absolu de la saga, n'abordera son prédécesseur que lors d'un court passage... alors qu'il est bourré de références aux deux premiers. Et la résurrection de la série (Phantasy Star Online et ses suites) bien que se distinguant des origines, prendra pour source d'inspiration les opus 1, 2 et 4, l'éventuel retour d'une atmosphère liée au troisième opus est hélas restée lettre morte.


Définitivement, Phantasy Star 3 est une side story, dans tous les sens du terme et il est impératif de le considérer comme tel.



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Titre d'envergure au potentiel gigantesque, possédant une ambiance fascinante, une singularité séduisante et nombre d'excellentes idées, Phantasy Star 3, sans doute trop ambitieux pour son staff et sorti précipitamment, est malheureusement parasité par une quantité de défauts auxquels chacun accordera plus ou moins d'importance. Le jeu reste destiné à ceux qui se montreront sensible à son ambiance tout en le considéreront pour ce qu'il est, sans attendre de lui la patte caractéristique de la saga. Ceux-la se pourront se délecter d'une plongée dans un univers définitivement unique qui les marquera durablement. Les autres pourront sans trop de regret faire l'impasse sur cet opus pour passer directement au titanesque ***Phantasy Star 4*.


Ma note reflète le fait que j'ai été de ceux sur qui le charme a opéré. A l'heure actuelle, le jeu, que j'ai terminé trois fois sur une durée de 20 ans, reste une de mes plongées dans l'imaginaire les plus inoubliables !


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Information sur les versions




  • Phantasy Star 3 n'a jamais été traduit officiellement en français. Il est disponible sur plusieurs compilations. Il est très bien émulé dans les Sega Megadrive Collection (PS2, PSP) et Sega Megadrive Ultimate Collection (PS3, Xbox 360) qui valent une bouchée de pain en occasion. La compilation GBA sortie en 2002 est déconseillée (les musiques y ont pris un coup, ce qui est une énorme tare), d'autant qu'elle ne comprends pas Phantasy Star IV.


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  • Pour les collectionneurs, le jeu est disponible dans deux compilations japonaises : la Sega Ages 32 : Phantasy Star Complete Collection (PS2) qui est la plus onéreuse (plus de 50 euros). Remplie de bonus et de paramètres, elle permet notamment de choisir la langue anglaise pour les 4 Phantasy Star et comprend également les Phantasy Star II: Text Adventure, Phantasy Star Adventure et Phantasy Star Gaiden *(en japonais uniquement, les jeux n'ayant jamais été traduits).


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  • La seconde, Phantasy Star Collection sortie sur Saturn en 1998 (au Japon uniquement), se déniche pour moins de 30 euros. Un bel objet dans un packaging luxueux comprenant un gros manuel et trois cartes, pour lequel il faudra compter 30-40 euros. Par rapport à la compilation PS2 , l'émulation n'y est pas parfaite d'après les retours, elle ne comprend que les quatre Phantasy Star sans les gaiden, et en japonais seulement, tout en étant moins riche en bonus. Toutefois, c'est la seule à proposer les vidéos promotionnelles des jeux (qui sont plutôt épiques). Ces deux compilations permettent de d'activer une accélération des déplacements dans Phantasy Star 3 !


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  • Quant à l'original sur Megadrive, la version japonaise (avec sa jaquette représentant Rhys à l'avant, Mieu et Wren à l'arrière, sa carte du monde de Landen et une notice remplie d'illustrations couleurs) se trouve facilement pour moins de 10 euros.
    Les versions occidentales (en anglais) sont plus onéreuses : comptez une quarantaine d'euros pour une version US complète (avec sa carte/poster), et armez vous de patience pour trouver à prix convenable une version PAL complète, c'est à dire avec le gros "hint book" grand format tout en couleur accompagnant le jeu (en anglais).

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le 8 mai 2015

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Ramlladu

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