Rayman Régénération

Il a été difficile d'échapper au retour de Rayman en 2011, et des concerts de louanges qui ont suivi. Rayman revenait, et non seulement il le faisait en 2D mais avec une esthétique léchée et de nouvelles idées.

Après avoir tâtonné du jeu à gauche et à droite pendant longtemps, je me suis enfin penché dessus, le terminant entièrement dans la foulée, signe d’un certain plaisir de ma part. Il est inutile de revenir sur les qualités du titre, parmi lesquelles sa beauté graphique et le soin de son level-design, tous deux ont été travaillés et peaufinés, et cela se sent.

Je rajouterais juste quelques pièces sur le bonheur de jouer à ses niveaux en temps limité. C'est une toute autre réception, et une autre implication, car cela demande réflexes et connaissances du terrain pour maximiser ses temps. Rien de trop ardu, mais c’est terriblement entraînant. Hypnotique même. Les niveaux les plus difficiles demandent une concentration incroyable, mais d'autres se parcourent assez simplement, ce qui me fait dire que ce Rayman est un exemple parfait pour initier un jeune public aux joies du speed run.

Si je n'avais fait que traverser ces niveaux une seule fois, à la cool, je serais resté avec le sentiment d'un jeu bien fini mais sans folies. Alors que cette folie se trouve dans ce mode, quand le joueur entre en transe, que les réflexes se fondent dans le rythme de Rayman Origns. Non seulement ce mode ajoute du dynamisme au jeu mais il permet aussi de mieux comprendre les subtilités du level design. Le jeu est une petite perle, un renouveau du jeu de plateformes, le retour en grande forme de la plus célèbre des mascottes d’Ubisoft.