Ring King, jeu de boxe sorti en 1987 sur la Nintendo n'est pas Mike Tyson's Punch Out et pourtant dans l'ombre de celui-ci, il a eu un petit succès. On en parle dans les salons bleus de la classe supérieur, entre deux tasses de thé. On en parle beaucoup. Pas forcément pour son gameplay, orienté simulation, qui permet de recréer les combats du noble art au mieux ( tout y passe, les coups de poings, les uppercuts, le fait de pouvoir s'agripper à son adversaire, d'arriver à tourner autour ) ni pour ses graphismes cartoonesques, ni pour son impression d'être coincé dans une version 8bits du film un jour sans fin, tant on a l'impression de revivre la même chose de matchs en matchs, de tournois en tournois, d'adversaires en adversaires.
Oh que non. Si on en parle, c'est pour une chose. Pour les scènettes entre les rounds où les managers des boxeurs semblent VRAIMENT bien aimer leurs champions. Genre VRAIMENT. A un point que seule une stagiaire de la maison blanche dans les années 90 pourrait comprendre. Alors oui, c'est beau l'amour du ring, presque autant que l'amour du risque. Reste que Mike Tyson's Punch-Out existe et que si le coach de Little Mac donne moins de sa personne, il a le bon goût d'envoyer son poulain sur le chemin du rêve. Ce qui manque cruellement à ce Ring King, sans saveur et sans fer à cheval dans le gant.
Moment de vérité/on renverse son lait chocolaté : Astuce plutôt. Lorsque les boxeurs s'affrontent et que tu les fais s'agripper. Si tu fredonnes la chanson de la Boum numéro un, l'arbitre se change en Poupette, la sympathique grand-mère de Vic Beretton. Personnage principale dudit film. ( True Story )