Alors là, on s'attaque à un gros morceau, cinquième volet d'une des plus grandes licences du survival horror, qui est entre autre, ma saga favorite.


Cette critique sera divisée en deux, une partie sur le scénario, les personnages bref sur le fond du jeu, et une seconde sur sa forme
Autant dire que j'ai souffert...


Je ne peux malheureusement parler de l'entièreté du scénario puisque je n'ai jamais réussi à finir ce jeu.
Non pas qu'il soit trop dur, juste trop énervant.
Entre crash intempestif sur PC, le gameplay insupportable, la pauvreté du scénario et l'esthetique certes correct mais sans originalité.


Par contre, ôtez vous une idée de la tête si vous voulez y jouer, vous n'allez pas jouer à un nouveau Silent Hill, vous allez jouer à l'adaptation du film de Chrisophe Gans.
Que ce soit le passage du monde normal au monde des ténèbres de Silent Hill, les infirmières, pyramid head, tout est identique au film de Gans.
Ce qui est complètement du fan service et un manque d'imagination, ce qui crée bon nombre d'incohérences.
Des infirmières hors de l'hôpital Alchemilla ? Dans un Hôtel ? Tchek.
Pyramid Head alors qu'il n'est lié qu'à l'histoire de James ( Sh 2 ) ? Tchek


Cependant le pitch de base est loin d'être dénué de tout intérêt, un ancien soldat retourne chez lui après une longue absence dans une ville voisine de Silent Hill, découvre la disparition de son frère et des autres enfants de la ville etc..
Le scénario a de quoi attirer mais il est très brouillon et mal exploité, passant trop rapidement sur des éléments intéressant qui aurait pu être mieux exploités.


Maintenant le plus gros soucis du jeu... Sa forme.
Que ce soit le gameplay, sa difficultés, ses graphismes, les musiques invisibles ( excepté le thème d'introduction trop bien pour ce jeu), rien ne vole très haut.


Bon pour le gameplay on va pas se mentir, Silent Hill et Resident Evil ont toujours été en concurrence sur les survival horror, les deux grandes liscences du genre, pompant les idées de l'autre dès que l'occasion ce présente.
Que ce soit RE 7, qui après quelques mois de l'annulation de Silent Hills nous propose une démo beaucoup trop similaire sur sa forme. Soit c'est la plus grosse coïncidence du jeu video, soit il y a anguille sous roche.
Ou alors dans le cas de Homecoming, qui adopte un gameplay à la RE4, tentant de revenir dans la courses en pompant ce qui avait fait la force de Resident Evil.
Malheureusement le gameplay de Homecoming est insuportable, du moins sur pc ( avec manette ).
Alex prend bien son temps pour répondre au commande, que ce soit pour l'attaque ou l'esquive ( qui fonctionne une fois sur 32 par ailleurs).
L'autre grosse erreur du jeu est d'avoir opté pour un gameplay (beaucoup) trop porté sur l'action, ce qui va à l'encontre de l'esprit même de Silent Hill... La fuite.
Ça à fonctionner pour Resident Evil, ça ne fonctionne pas dans Silent Hill.
Certains combats sont inévitable dans la saga, cependant qui n'a pas esquivé les 3/4 des ennemis des 4 premiers volets de la licence ? Dans Homecoming, le jeu te pousse à te battre.
Les niveaux sont classiques, sans aucune originalité, que ce soit l'hôtel, le cimetière, les égouts etc... Rien que la saga n'avait pas déjà exploité par le passé.


Je vais passer rapidement sur les graphismes puisque je ne suis pas le genres à juger un jeu sur ces graphismes, mais en plus d'être pas très beau, il faut bien le dire, le jeu est vide graphiquement parlant, les niveaux manquent d'intérêts et de substances, répétitifs, seuls les niveaux dans le mondes des ténèbres sont correctes.
La ville est dépourvu d'âme à part deux trois voiture sur le bord de la route il n'y a pas grand chose à admirer dans le décor.


Donc je pense que le mot pour décrire ce jeu est : Brouillon.
Ce jeu est le brouillon d'un jeu qui aurait pu être largement mieux.


Peut être qu'un jour j'arriverai à finir ce jeu sans éclaté ma manette sur le sol.
Mais j'en doute.

Alfiros
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le 5 mai 2018

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Alfiros

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