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Star Ocean: The Second Story
7.8
Star Ocean: The Second Story

Jeu de Tri-Ace et Enix (1998PlayStation)

Sorti en 1998 au Japon et débarqué tout juste deux ans plus tard en Europe, dans une version entièrement localisée, Star Ocean Second Story (renommé Second Evolution sur le portage PSP) est la suite directe du premier opus sorti sur Super Famicom. L’histoire commence alors que Claude, terrien parti en mission sur une planète inconnue avec son père -qui n’est autre que Ronyx du premier Star Ocean-,se retrouve téléporté sur la planète Expel, qui disons-le est un peu à la ramasse question technologie. Il y fait la rencontre de Rena, jeune femme du village d’Arlia, et apprend qu’un mystérieux objet s’est écrasé sur la planète, entraînant d’étranges événements. Nos deux héros vont donc devoir enquêter sur ce qu’il se passe et, RPG japonais oblige, vont se retrouver dans une quête où les enjeux surpassent la problématique initiale. Si le scénario n’est finalement pas révolutionnaire pour le genre, l’histoire se laisse suivre avec plaisir et apporte son lot de rebondissements. On nous laissera soit incarner Claude, soit Rena, avec des différences pour certains points du scénario. Son gros point fort, ce sont les interactions entre les personnages qu’il est possible d’améliorer, ce faisant le héros choisi aura plus ou moins d’affinité avec tel personnage recruté, ce qui impactera la fin du jeu. Sachez qu’il faudra vous armer de patience pour découvrir toutes les fins puisqu’elles sont au nombre de 86 ! On nous laisse également le choix de qui recruter ou non, ce qui permet de renouveler l’expérience de jeu et de monter une équipe de combattants personnalisée.
Quelques phases de dialogue seront parfois un peu longues mais dans l’ensemble la narration semble toujours dans la justesse, avec un équilibre plutôt bien maintenu entre les phases de dialogue, d’exploration, et les combats dans les donjons. Les combats sont d’ailleurs LE point fort du jeu, avec un système mêlant le jeu de rôle classique pour tout ce qui est usage de la magie, et un système de jeu d’action pour les combats au corps à corps. En résulte des combats très dynamiques, certes peu stratégiques puisqu’il s’agira principalement de marteler le bouton d’action pour s’en sortir, mais ces phases permettent de dynamiser le jeu et rendent les sessions de gain d’expérience plus fluides. Gain d’expérience qui sera obligatoire étant donné la très mauvaise gestion de la difficulté. Ainsi, il est très probable qu’en pleine promenade de santé, alors que vous vous disiez que le jeu est beaucoup trop facile, vous tombiez finalement sur un combat aléatoire vous menant au game over. La force de ce Star Ocean réside surtout au niveau de ses musiques, qui sont pour moi parmi les meilleures du J-RPG. Composées par Sakuraba, le style fera indéniablement penser à ses productions sorties avant et après (Golden Sun, Tales of, etc) , quoiqu’il en soit l’efficacité est de mise avec des thèmes qui reviennent et collent parfaitement à l’action. Enfin, graphiquement le jeu a bien sûr vieilli : les incrustations de personnages sur des décors fixes très typiques des RPG de la première PlayStation peuvent faire sourire aujourd’hui, mais la beauté des décors, l’aspect ultra-mignon des personnages façon anime et la magie qui se dégage du titre rendent le tout ultra attachant. Une aura spéciale se dégage de ce Star Ocean 2, avec un contexte certes très spatial / sci-fi, mais pour autant une ambiance sur Expel se rapprochant du médiéval fantastique, ambiance qui sera par ailleurs évolutive au cours de l’aventure, je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.


Je n’ai pas mentionné tout le système de crafting et de compétences, qui est très élaboré et vous permet de créer vos propres équipements, de cuisiner, de jouer d’un instrument ou encore d’améliorer vos capacités en combat. Il y a également quelques mini-jeux (anecdotiques).


En résumé, ce jeu vous occupera pendant de longues heures, avec une histoire prenante, des personnages attachants, le tout avec une jouabilité riche et des musiques splendides.


Le portage PSP n’est pas traduit en français, mais il a le mérite de proposer un doublage (en anglais pour la version européenne) pour l’ensemble des dialogues du jeu ce qui rend le suivi de l’histoire plus agréable et immersif, ainsi que l’affichage des portraits des personnages quand ils s’expriment.


Le jeu a également été porté sur PS4 avec cette fois la possibilité de mettre les voix en japonais.

linki
9
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Créée

le 21 nov. 2020

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