Après le très bon Hollow Fragment et son fracassant succès commercial au Japon, Namco Bandai a vite compris le potentiel "poule aux oeufs d'or" de Sword Art Online. Mais autant briser le suspense de suite: ce RPG ne confirme pas la belle réussite du premier épisode. L'univers Alfheim Online est plus convenu que celui d'Aincrad et les développeurs auraient pu s'inspirer du concept de Persona pour accroître l'intérêt de Lost Song. Alterner les scéances IRL jouables avec les phases d'exploration virtuelles aurait eu beaucoup plus de profondeur dans le gameplay. Hélas, les séquences dans Tokyo existent uniquement en phase de dialogue. les principaux avantages de Lost Song sont la possibilité de planer comme un oiseau dans les déplacements (ça le fait!) et la constitution d'une équipe de trois héros (contre seulement deux dans Hollow Fragment, et Kirito était obligatoire). Le casting est riche d'au minimum une bonne quinzaine de personnages jouables et cette fois on peut choisir le leader. Le gameplay est prenant malgré le système de lock bien foiré et les musiques satisfaisantes (bravo pour le thème de la boutique d'Agil et celui de l'île aux plaines). L'intrigue est centré sur la petite Seven, une surdouée de 12 ans étant à la fois chanteuse idol et scientifique renommée: oui, vous avez bien lu. Il n'y a qu'un J-RPG qui peut se permettre un truc aussi improbable. L'autre Kirito girl inédite est la guerrière Rain, suivant furtivement tel un Predator notre groupe de héros. Sa raison d'agir est forcément importante mais il faudra attendre l'exploration de l'ultime donjon pour avoir toutes les réponses. On apprécie dans cette suite la présence en quête annexe de l'arc Mother's Rosario avec Yuuki Konno, même si son traitement est un chouia plus optimiste, sans pour autant... Mais ne spoilons pas. Malgré le manque flagrant d'enjeux majeurs, le thème d'expérimentations virtuelles du récit est fidèle à SAO. Pas de monde à sauver pour une fois, pas de morts IRL, on a juste à suivre Kirito et ses copines dans ses péripéties à Tokyo (hélas sommaires) et virtuelles. Ce RPG confirme un choix scénaristique bien différent (sauf sur les points importants) de l'anime et des romans. Plus chiche en contenu, il reste néanmoins une curiosité agréable pour les fans mais uniquement pour eux.


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Flikvictor
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le 24 juin 2016

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