The Cave en Test : What Else ?
Lorsqu’on est un vieux grincheux comme Ron Gilbert, il y a deux ou trois ficelles qui ont tendance à ne plus être des priorités au fil des jours en matière de gamedesign. Depuis plus de vingt ans, notre cher créateur a simplifié quelques processus dans son cortex et en a eu relativement marre de la gestion d’inventaire -notamment- tout en imaginant les méandres tortueux d’une grotte totalement barrée et magnifiquement personnifiée. Loin de lui l’idée de ne proposer qu’un jeu simplet et totalement dénaturé dans ses fondements, bien au contraire : The Cave est certainement l’aboutissement pleinement mûri de ce qu’il avait envie de nous offrir depuis fort longtemps.
Personnage à part entière, The Cave est aussi la pointe de cynisme de l’homme bien portant. Entre Umour et Bandessinées on sent bien là tout le fluide que va nous délivrer le narrateur au travers d’un récit vécu par sept personnages. Un récit dont la voix hallucinante sera performée par le rocailleux Stephen Stanton. Et là aussi, c’est tout bénéf’ pour vos vieux tympans de faux ménestrels aigris. Non non, je n’ai pas dit maigris.
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