Aahh... que de temps passé sur ce titre. C'est avec ce jeu que j'ai vraiment découvert et apprécié le RPG, et que j'ai amélioré mon anglais médiéval :-)

Il s'agit du tout premier jeu de la série des Elder Scrolls de Bethesda Softworks, avant les Daggerfall, Morrowind, Oblivion et en attendant Skyrim annoncé pour la fin de l'année. Ce qui frappe d'abord dans ce jeu, c'est que l'on évolue sur la carte entière du monde de Tamriel, contrairement aux titres suivants de la série, qui se concentrent sur des provinces de l'Empire. Au final, le monde fait 8 millions de km², soit la surface du Brésil, avec des centaines de villes et villages !

Évidemment, pour en arriver là, la map est en grande partie générée aléatoirement, ainsi que les quêtes annexes, mais cela signifie qu'il y a une infinité de lieux à visiter. On peut acheter un cheval, une charrette, voire des maisons, placer son argent en banque... Le jeu n'a littéralement pas de fin.

Le jeu se déroule en vue à la 1ère personne, à la Doom, une constante dans la série des Elder Scrolls que j'apprécie énormément (j'ai toujours du mal par la suite avec les vues à la 3ème personne dans les autres RPG, pour des questions de maniabilité). A l'époque j'étais bluffé par les graphismes sur mon vieux 486SX33, maintenant il est clair qu'en le reprenant aujourd'hui, c'est tellement pixelisé que nos yeux saignent...

Un point fort du jeu est que les problèmes peuvent être résolus de plusieurs façons, parfois de façon étonnante, ce qui ne désavantage aucune classe de personnage. Je me souviens encore de la fois où je me suis retrouvé au cours de la quête principale devant une épaisse porte blindée refusant désespérément de s'ouvrir : je n'avais pas trouvé la clef, et avec ma classe de chevalier, je ne disposais ni des sorts d'ouverture de porte ni des compétences de voleur pour la forcer. Par chance, j'avais un objet magique permettant de faire disparaître des blocs de mur. Les murs de la pièce étaient malheureusement protégés contre ce sort. Désespéré et las, et avant de lâcher l'affaire, je fis le tour complet de la pièce en détruisant les blocs de murs adjacents, jusqu'à trouver un mur effondré à mis hauteur qui me permit de sauter dans la salle scellée !

Au final, un jeu extrêmement riche et prenant, d'un niveau que ne parviendront jamais à égaler ses successeurs, même s'ils sont très bons.

Si vous n'êtes pas dérangés par les graphismes et la maniabilité d'époque, le jeu est téléchargeable gratuitement et légalement ici : http://www.elderscrolls.com/arena/
SnakePlissken
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le 8 févr. 2011

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