En effet, c'est l'exemple type de la coquille vide.
Y'a en vérité aucun contenu intellectuel.
Je me souviens, à l'époque, on avait tous crier au génie, mais franchement, relancer le jeu des années plus tard, en ayant vieilli, et vous vous rendrez compte que toute cette histoire méta-mind-game c'était du flan.
Un Resident Evil avec un scenario mais pas de fond : des idées de réflexion qui volent d'un lieu à l'autre sans trame réel pour les relier toutes ensembles.
Soyez honnête, quel était l'aboutissement de la pensée de ce jeu, de vos réflexions ? C'était juste pour ajouter une aura superficielle, donner de la puissance supplémentaire de manière totalement artificielle par l'activité superflus de vos neurones : cacher que le jeu est un flan à, à peu près, tous les niveaux.
Le gameplay n'a rien de novateur à aucun moment, c'est juste ennuyeux tellement c'est basique, vu et revu. L'histoire n'est original que quand on se laisser piéger par les développeur en retirant notre cerveau comme les zombies. Les graphismes sont, eux, aussi impressionnant seulement dans les phases les plus mind-fuck.
Ce que l'on retiendra de ce jeu, c'est cette aura, certes frauduleuse en grattant un peu, mais qui fonctionne quand même. On est plongé dans un monde, noyé, ou alors le monde s'est noyé lui-même et on a un scaphandre donné par un Diable, ou alors c'est nous par notre bonté qui arrivons à surmonter l'asphyxie ? Jamais on ne sait ou l'on est, tous les lieux sont des énigmes.
Suis-je là-bas ? Là-haut ? De l'autre coté, mais de quoi ? Enfouis, mais en quoi ? Reculer sur le chemin, mais de qui ? Dans les ténèbres, mais selon qui ?
Chaque endroit nous fait nous désorienter de plus en plus alors que pourtant on est sensé s'approcher de la trappe qui nous fera sortir de cette boite avec son démon, pour l'avoir enfin en face à face à la lumière des projecteurs.
Quand tu es totalement perdu, il ne te reste plus qu'à ouvrir les yeux sur tout ce que tu as parcouru, et tout s'effondrera pour ne laisser en face que ce qui s'accroche à ton esprit.