Nous y sommes. Après presque cinq ans de bons et loyaux services sur senscritique, voici venu le temps de ma 200 ème critique intervenant sur ce support. Qui dit 200 ème critique dit « critique exceptionnelle » et qui pouvait intervenir soit sur « Tenet » le dernier Christopher Nolan, soit sur un jeu vidéo, un JRPG plus particulièrement en temps que grand fan.


La conjoncture a fait que, je vais parler d’un jeu vidéo dans cette critique anniversaire. Pas n’importe lequel. Un jeu que j’ai attendu pendant quasiment deux ans. Un jeu dont j’avais déjà fait la critique, à deux reprises, mais à l’époque, je ne lui avait sans doute pas rendu assez hommage.


Le temps est venu de m’amender et de vous proposer une critique complète d’une saga de JRPG une des plus passionnantes de ces dernières années, « The legend of heroes- Trails of Cold Steel III » sur PS4. Prenez vos popcorns et installez vous confortablement pour cette critique. Je ne le fait jamais, mais exceptionnellement pour la critique anniversaire, n’hésitez pas à liker la critique ou la disliker si vous jugez utile de le faire.


Introduction


J’ai découvert Trails of Cold Steel sur playstation vita il y a deux ans, par hasard en l’achetant pour sa jacquette que je trouvais sympathique. Je savais que le jeu avait la réputation d’être lent. Et pourtant j’y suis allé. Résultat ? J’ai découvert l’un des meilleurs JRPG que j’ai pu faire de ma vie. En terme de musiques, en terme de système de combat, en terme d’histoire, en terme de personnages le jeu m’a mis un KO technique.


J’ai complètement lâché ma console principale pour jouer à ce jeu. Le jeu finissait sur un cliffhanger et j’ai enchaîné le deuxième épisode. Là aussi, un très bon jeu. Certes beaucoup de recyclage. Certes une histoire moins intéressante. Mais le jeu s’affranchissait de la linéarité du premier pour aller dans l’action. Ce fût très sympathique. Moins marquant que le premier mais un excellent deuxième épisode.


J’étais très déçu d’apprendre que le troisième opus ne sortirait pas sur playstation vita, mais uniquement sur PS4. Heureusement, je me suis douté que le jeu sortirait probablement sur switch. Lors du confinement, j’ai pu tester la démo du jeu sur switch lite et j’ai été immédiatement dedans. Le début d’année 2020 a fait que j’ai voulu jouer d’abord à Xenoblade et Final Fantasy 7 remake mais je gardais en tête cold steel 3. J’ai finalement fini par craquer sur le jeu en occasion pour une vingtaine d’euros, très belle boite, avec un artbook et un cd avec « seulement » 5 chansons de l’OST.


J’ai pris le jeu sur playstation 4. Et au final je ne le regrette pas. Alors il faut savoir une chose. Le jeu a eu (ô miracle) une localisation française. Les deux premiers opus sont en anglais et ne seront probablement jamais traduits. Il y a de temps en temps, des jeux FAMICOM qui sont traduits en langue de Molière. C’était le cas de YS 8, le premier jeu de ce studio japonais, que j’ai pu faire. Bon, niveau de la traduction, on est un peu mieux que celle de FF7 original, mais c’est pas terrible. Il y a des fautes, des contresens parfois ou une mauvais traduction. Néanmoins je salue le fait que ce jeu soit sous-titré en français. La preuve, Cold Steel 4 qui sort en octobre chez nous ne sera pas en français. Je le déplore mais c’est ainsi. Donc profitez du 3, probablement le seul jeu de cette série traduit dans nos contrées françaises, ça risque probablement pas d’arriver avant quelques temps pour cette saga.


Les tenants et aboutissants


Je vais pas résumer l’intégralité de la saga, parce que primo, je n’ai pas fait les trails in the sky ni les trails à Crossbell, et secondo, il y a un résumé de Cold Steel 1+2 dans le menu. Vivement faites les deux premiers. Vous n’allez pas apprécier autant le jeu que quelqu’un qui a fait au moins les deux premiers cold steel.


Nous retrouvons Rean Schwarzer, le héros et celui-ci a bien grandi. On le sent plus adulte, plus fort et surtout investi d’une mission. Il va désormais instruire la nouvelle classe VII, la classe militaire des opérations spéciales de l’académique de Thors 2, une sorte d’annexe de l’école dans laquelle Rean était dans les deux premiers volets. J’ai été tout de suite agréablement surpris de voir que les développeurs prenaient le contre-pied du premier volet, en adoptant sa formule linéaire ( on est dans une académie militaire) mais cette fois-ci du côté de l’enseignant.


Cet opus va moins se consacrer à la classe VII originale, les anciens camarades de Rean, que je voulais voir et incarner à nouveau, mais elle va plus se consacrer sur la nouvelle classe VII. Autant dire les choses d’emblée, ce jeu va surtout construire la relation entre Rean et ses élèves. Les véritables héros du jeu sont donc Rean, Altina ( que l’on retrouve du deuxième opus), Juna, Kurt et Ash.


Après nous avons la classe VII originale, que l’on va retrouver et ça fait extrêmement plaisir de poursuivre la progression physique et spirituelle de personnages que l’on a suivi pendant 130 heures. La classe VII originale est jouable partiellement et de manière scriptée, sauf vers la fin où on a un peu plus de liberté.


Et enfin, on a des personnages invités, soit qui viennent des autres opus, soit des personnages que l’on connait de l’univers de l’empire érébonien mais que l’on a jamais joué ( comme Aurélia par exemple).


Le jeu va suivre une routine, et il faut bien vous mettre en tête que si vous ne rentrez pas dans cette routine, vous n’allez pas aimer le jeu. On commence généralement par Rean qui fait son job d’éducateur. Après, il passe une journée de temps libre dans le campus. Système à la persona, vous avez des points d’amitié pour vous lier avec vos élèves voir d’autres gens. C’est un jeu où il est impossible d’être pote ou en couple avec tout le monde. Il faut choisir. On a généralement une épreuve dans une salle d’entraînement, qui rappelle fortement les sous-sols de la vieille école du premier opus.


Ensuite vient le début des manœuvres militaires. Rean prend le train avec ses élèves. Il se passe des choses d’un point de vue narratif dans le train. Vous arrivez à destination. Vous avez des quêtes secondaires à accomplir pas toujours intéressantes, mais qui sont là pour vous immerger dans l’histoire. Ensuite il se passe quelque chose avec les « antagonistes » et on passe dans l’action.


Il y a 4 boucles qui vont se répéter dans le jeu à travers les 4 chapitres principaux, seul le chapitre final échappe un peu à cet rotation fixe d’objectifs principaux. Le rythme malgré son coté parfois lent, n’est pas fait au hasard. Parce que le jeu procède à la présentation des nouveaux personnages.


La crème du tour par tour ?


Le système de combat s’est étoffé, malgré la disparition des lost arts et de l’overdrive du second opus. Le système d’ordre a été rajouté. Il vous permet d’obtenir des bonus en fonction du personnage. Par exemple; Rean possède trois ordres: l’ordre attaque renforcée, l’ordre défense renforcée et l’ordre magie instantanée. D’autres personnages comme Sara possède des ordres qui vont vous donner des tours d’actions supplémentaires ou des PC en plus.


Concrètement le jeu c’est une version ultra fluide et fun du système de combat de Final Fantasy X, avec un soupçon de tactical RPG car on peut déplacer nos personnages sur le terrain. Les personnages sont liés entre eux par l’arcus, un appareil électronique qui leur permet de coordonner leurs attaques.


Alors ça donne quoi ce système de combat ? C’est toujours aussi cool. Ça va tellement vite, avec la possibilité de faire une avance rapide des combats ou les S-craft qui s’enchaînent rapidement ( comprenez des limit break) pour mettre les ennemis en rupture ( le système est plus complexe que dans les deux précédents opus). C’est ce système de rupture qui va faire toute la différence. Il faut mettre le personnage ennemi en rupture, puis l’enchaîner sans lui laisser de répit, car certains peuvent se régénérer la santé et leur bouclier. Lors que vous attaquez en coup critique, vous pouvez demander à votre personnage lié d’attaquer à nouveau. Ça fait monter les BP, les battle point.


2 BP = un Rush ou une attaque conjointe des deux personnages.
5 BP= un brawl ou une attaque conjointe de l’ensemble des personnages


Et évidemment les BP servent à donner les Brave orders. Dans cet opus tout va tourner autour de la gestion des ordres, de la rupture et des tours que vous pouvez gagner par la magie. Système de magie qui ressemble sans se méprendre au système de matéria de Final Fantasy VII, en beaucoup mieux je trouve. Il suffit d’insérer dans votre arcus des cristaux qui peuvent vous donner une attaque magique, augmenter votre force, votre esquive ect ect


Plus on avance dans le jeu, plus on gagner de cristaux mais également des sépithes, qui peuvent être utilisés pour débloquer les emplacements, gagner de l’argent ou créer des cristaux. Pareil que dans les opus précédents, je trouve que la difficulté à partir de 50h de jeu ( sur une partie de 80h au total) tend à devenir moindre, et qu’on est beaucoup trop puissant, avec beaucoup trop de cristaux qui vont vous faciliter la vie ou d’accessoires qui aident à booster les stats des personnages.


J’ai commencé le jeu en normal et j’ai changé sur la fin pour hard, mais même en hard, le jeu est pas si dur que ça. Cependant sur la fin, même si je trouve que c’était « simple », l’aspect tactique est encore là, surtout sur certains boss du dernier donjon, donc ça passe. Le système de combat en robot-mécha fait son retour, il est plus étoffé, un poil plus accessible. On sent que Falcom a voulu « simplifier » le jeu. C’est un défaut et une qualité. Je trouve que Cold Steel 3 est mal dosé avec une difficulté qui s’essouffle sur la fin. En fait le jeu est dur au début, simple à la fin.


Autre chose qui change, les points d’affinités sont désormais séparés du système de lien. Tout est fait pour que vous puissiez vous lier en combat avec n’importe qui, le système relationnel devient plus annexe à mon grand regret. Tout ce qui caractérise cold steel 3 c’est simplification et fluidité. Parfois c’est très réussi, parce le rythme poussif du premier épisode a été transformé en quelque chose de plus actif, et j’ai eu l’impression de jouer à quelque chose d’équilibré. Autant de dialogues que de combats. Mais bon on sent un poil le recul du coté RPG, d’autant plus que finalement vous ne contrôlez réellement dans le jeu que 6 personnages ( Rean et ses élèves). Le reste du temps vous contrôlez des invités dont vous ne pouvez pas changer le stuff ( sauf la classe VII originale à la fin). Quel déception.


Bon pour conclure la bonne idée de ce volet c’est d’intégrer deux MasterQuarz dans l’Arcus. Vous pouvez faire des combinaisons intéressantes avec. Mais là aussi on atteint rapidement le niveau 7 et après voilà c’est tout on passe à autre chose. Ce système de jeu va vous permettre de créer littéralement des monstres, et certains personnages sont privilégiés. Kurt, j’avais 60% de chances d’esquiver les attaques. C’est abusé mais c’est ainsi. Néanmoins j’aime que le jeu me donne cette possibilité de construire les stats de mon personnage comme je le souhaite.


Il y a parfois de Mini-jeux et notamment un nouveau le vantage Master, un jeu de cartes qui remplace le blade ( dommage de l’avoir enlevé). Néanmoins c’est un jeu stratégique finalement assez sympathique j’ai bien aimé.


Décors et musique


Cold Steel 3 va nous faire découvrir des coins de l’empire que l’on avait encore jamais vu. Les lieux évoqués dans le premier opus, mais également Crossbell que l’on voyait à la fin du second jeu. C’est très sympa, et on retrouve la capitale en fin de jeu. Mais sinon que des lieux inédits et ça c’est top !


Direction artistique toujours au mieux de sa forme. Ils ont pas beaucoup de budget, un moteur technique pas terrible, mais ils arrivent à faire un truc de vraiment correct. Un JRPG à l’ancienne, avec quelques lieux marquants, je pense à la ville de Raquel ou Ordis.


Les musiques font beaucoup de choses. Alors cette OST je la trouve moins bonne que celle du premier ou celle du deuxième. Quand j’entendais Holy saint, holy Spirit qui est la seule musique réutilisée du second opus, j’étais fou. Cold Steel 3 ne propose pas une OST à la hauteur du premier et du second. Cependant, franchement y a quand même quelques pistes qui m’ont profondément marqué. C’est vraiment une soundtrack à l’ancienne, Falcom a pas les moyens financiers d’avoir la bande son de FF 7 remake. Mais avec leurs moyens limités, ils font des trucs de dingue. Voici les meilleurs morceaux de l’OST selon moi:



  • BEYOND THE JOURNEY: l’ouverture d’un animé japonais en musique de boss ? Vous en rêviez ? Vous l’avez.

  • ÉDUCATION OF RAKSHASA: Le coté académie militaire tellement bien souligné par cette musique.

  • SAINT-ARKH, THE OLD CAPITAL: Symbolise tellement bien la ville aristocrate.

  • FOREFRONT CITY: Vous ne viendrez plus à Crossbell ?

  • RAQUEL, THE AMUSEMENT TOWN: Probablement le meilleur passage du jeu. Je pèse mes mots.

  • BEHIND THE LORE: La meilleure musique du jeu. J’ai retrouvé les vibes du premier et du second opus concentrés dans cette OST.

  • SUMMER SOLSTICE FESTIVAL: Le calme avant la tempête.

  • NOW, THING TO DO: La première musique qui m’a emballé dans le jeu.

  • STEP AHEAD: Une musique de boss dansante ? Avec batterie, violon et piano ? Check.

  • BRAVE STEEL: Bon j’ai moins accroché à ce thème de combat, plus dynamique, plus positif dans l’esprit, pour coller avec la maturité de Rean, mais il est bien.


Scénario et écriture: Final Fantasy 7 remake en PLS


On en vient au dernier paragraphe de cette critique avant la conclusion. Le scénario du jeu. Si vous avez lu mon test de FF7 remake, vous savez les griefs que j’ai contre lui, même si l’adore sur d’autres points. L’écriture dans un JRPG est très importante. Quand le boulot n’est pas là, l’expérience est gâchée. Quand tu passes de Kingdom Hearts ( Testsuya Nomura) à Cold Steel 3, ça fait drôle. Parce que chez Falcom, ils savent encore écrire un scénario et des personnages.


Cold Steel 3 a une très bonne histoire. J’ai adoré le développement de personnage autour de Rean, de voir que le mec est plus fort mais également troublé par son statut de « héros de l’empire ». Rean a du mal a contrôler son pouvoir qui lui permet de passer en mode super saiyan démoniaque pendant trois tours de jeu. Il se pose aussi des questions sur sa filiation avec le grand méchant de l’histoire, le chancelier Giliath Osborne, l’un des plus grands méchants charismatiques que j’ai pu voir dans un jeu. C’est un vrai Machiavel des temps modernes, un manipulateur qui politiquement mène son pays à la guerre.


Et puis les nouveaux personnages de la classe VII, ils sont réussis. Altina est approfondie, et elle est tellement plus intéressante que Millium. Juna est intéressante, Kurt un peu moins mais ça passe bien, et Musse et Ash, c’est simple c’est les meilleurs personnages du jeu. Entre Ash le bad-boy fauteur de troubles au passé louche, et Musse la nymphomane qui va draguer Rean pendant tout le jeu, mais qui en même est une manipulatrice, une vraie mastermind qui cache bien son jeu, j’ai adoré. Musse n’est pas un personnage aussi lourd que Jesse dans FF 7 remake. Elle a le coté troll nymphomane, mais c’est pas ce qui fait son essence et ça c’est cool.


La classe VII originale pareil on va voir ce qu’ils sont devenus, et notamment je retiens Gaius qui prend un power-up de malade, avec une vraie backstory derrière. Emma prend du galon, avec le personnage de Roselia qui est bien réussi, Alisa va en prendre un peu pour son grade dans cet opus, Laura aussi à la toute fin. Sara Valestein qui enfin a un développement à la hauteur du personnage.


Et puis c’est un monde où chaque personnage secondaire vit sa vie, il est pas impossible de suivre un simple PNJ d’une ville à l’autre avec son histoire à lui qui continue.


Le chapitre 3 a été le point culminant pour moi de ce que j’aime dans un JRPG bien écrit. Le moment de Raquel, avec Claire, Sara, Rean et Angelica c’était vraiment un bon moment de JRPG à l’ancienne. Le moment où Sara te raconte sa backstory, le moment où Claire te raconte sa backstory, et que tu enchaînes la conversation Ash et Musse, c’était incroyable. C’est tellement bien écrit. C’est tellement ce que j’ai envie de voir dans un jeu.


Alors un point négatif: la dissonance narrative. Impardonnable le moment de l’introduction du jeu où Angelica n’apparaît pas, alors qu’elle apparaît dans les faits ( et ce n’est pas Tyler Durden). Impardonnable aussi de savoir que quand objectivement je bat un boss, dans la cutscène suivante on me dit que j’ai perdu.


J’ai trouvé que la fin du chapitre 3 et le début du chapitre 4, c’était un peu faible narrativement. J’ai trouvé aussi que les méchants sont réussis mais jamais réellement assumés en tant que méchants, à part Osborne et Black alderich qui sont vraiment sans pitié.


Mais à côté de ça, y a des moments de dingue dans le jeu. Le moment où Rean et le chancelier se croisent, la tension de dingue. Le moment où le prince Cédric menace Rean. Le moment où Rufus Albarea fait des révélations. La fin du chapitre 4.


Et la grande révélation de fin. On va rapidement passer en mode spoilers.


La malédiction de l’empire d’érébonie. Pourquoi les hommes de l’’empire ont tendance à commettre des atrocités au cours des siècles. Le chancelier Osborne a donc décidé d’accepter le mal présent sur la terre de l’empire et de s’en servir pour créer un état de guerre permanent, dans le but ultime de renforcer l’humanité. On explique enfin à quoi servent Altina et Millium, qui fini par se sacrifier. Je détestais ce personnage, mais sa fin rattrape quand même pas mal de choses qui deviennent claires dans ma tête. J’ai adoré l’aura maléfique que Osborne exerce sur les ironbloods, de même j’ai adoré sa froideur et sa méchanceté envers son fils biologique Rean, de même que Black Alderich le père d’Alisa, est une ordure intégrale. J’ai adoré voir plusieurs personnages alliés des précédents opus nous trahir dans celui-ci. Le moment où Jusis apprend que Rufus n’est pas son frère, mais simplement son cousin. Vraiment bien écrit ce jeu ! Cette tragédie du village de Hammel, qui sert de fil conducteur au développement du récit.


Bref malgré un fondu au noir expéditif, cette fin est convaincante, prenante, même si je sais que ils vont pas assumer derrière concernant la mort de certains personnages et ça c’est le gros problème de cette série. Assumer les méchants. Mais bon, le jeu m’a tellement montré de bonnes choses en terme d’écriture que je lui pardonne volontiers ses travers.


Conclusion


Cette critique est déjà bien longue, alors terminons là de manière courte. Cold Steel 3 est un très bon JRPG. J’aurai tendance à le mettre au dessus du second opus; mais pas du premier. C’est un jeu extrêmement bien écrit, malgré le coté japonais Kikoo-lol ou otaku; avec un gameplay RPG solide, un univers à la marvel cinematic universe, des visuels et une OST réussis et tout ça par un studio qui n’a pas beaucoup de budget, et un moteur technique des plus moyens.


Bien sûr j’ai eu de la frustration et des déceptions, mais un constat s’impose, Cold Steel 3 est un bien meilleur RPG que FF 7 remake. En terme d’écriture et de scénario, de construction de personnage il fait tout mieux que FF7 remake, tout en étant aussi linéaire et deux fois plus long. La marque des grands. J’ai hâte de toucher à Cold Steel 4, de finir cette aventure, et j’espère que Trails of Beginning le dernier opus de cette sage sorti il y a quelques jours au Japon, j’espère que lui aussi arrivera jusqu’à chez nous. Merci d’avoir lu cette critique.

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le 1 sept. 2020

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SpiderVelvet

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