Opus plantant le décor de cette série mythique, Skyward Sword a accepté le pari très risqué d'innover tout en gardant les fondamentaux de la saga.
Pour fêter les 25 printemps de la légende, Nintendo nous gratifie ici d'un jeu exploitant jusqu’à la corde les capacités de la console.
On pourra regretter le fait que le jeu ne tourne qu'en 480p, je vous conseille d'aller voir des screens du jeu émulé en 1080p ça vaut le détour.
On y incarne un Link apprenti chevalier, ça déjà c'est très classe.
Pour une fois notre héros n'est pas un clampin isolé, il fait partie intégrante d'une communauté.
Vous allez devoir disputer une course pour juger quel élève de la promo aura le droit à l'uniforme badass étou.
Votre monture étant portée disparue, vous allez devoir prendre une épée pour aller la délivrer.
Les premiers contacts sont rassurants, et on s'aperçoit que le jeu va nécessité davantage de précision que son ancêtre sur wii.
Une fois monté sur le célestrier, vous disputez une course assez tranquille et devenez évidemment le mec qui va passer à l'école supérieure.
Zelda va ensuite se déshabiller (cesse ce sourire en coin) et vous confier le parachale avant de vous lancer dans le vide (la salope).
La par contre je ne sais pas vous mais moi j'ai du mal à gérer mes atterrissages, il m'a fallu plusieurs essais pour finir dans le cercle.
Voilà vous finissez votre flirt dans les airs et tout porte à croire que vous allez pécho, mais on est dans un zelda ici mec.
Zelda enlevée, vous décidez d'aller dormir.
Vous êtes réveillé par Fay, qui vous guidera vers la master sword(dans un stade très pauvre mais la MS quand même).
Je précise tout de suite que j'aime bien Fay, pour les profanes qui commencent leur première partie elle paraitra horriblement chiante, mais faisant le jeu en héroïque et connaissant d'avance la fin je ne peux m'empêcher d'éprouver de la sympathie pour elle.
Le lendemain vous vous réveillez et on vous donne votre tenue d'élève de classe supérieure, et Link fait un signe de tête déterminé, preuve que ça va commencez à chier des bulles.
Vous volez et vous vous laissez tomber dans le trou permettant de rejoindre le vallon du sceau.
J'aime bien la forêt de Firone, la musique est agréable et on prend plaisir à l'explorer.
Après une phase d'exploration d'environ 30 minutes vous arrivez dans le premier donjon du jeu, somme toute assez facile et faisant office de mise en bouche.
Le boss n'est autre que le groméchan du jeu, Ghirahim.
Ce combat prouve définitivement que c'est fini l'époque où on bougeait la wiimote une main dans le slip, il faudra être précis et rapide.
On retourne faire coucou à Celesbourg, on peut faire des achats et améliorer ses armes grâce aux trésors obtenus, j'adore cette petite touche rpg sans le côté relou.
On arrive au volcan d'Ordinn.
Dès le début on doit faire du bowling et plus tard du basket avec les bombes, bon pourquoi pas.
Truc qui m'a déçu dans cette zone c'est sa linéarité, on a limite l'impression de trouver des panneaux de randonneurs "sommet du volcan 3.2 km =>".
Bref une fois au sommet second donjon, déjà plus ardu bien qu'un peu court.
Le boss étant une simple formalité une fois la technique acquise.
Rebelote, on remonte, on redescend.
Ici on a affaire à une zone désertique vestige d'une civilisation ancienne, sans doute celle qui a vécu le duel entre l'avatar du néant et la déesse Hylia.
On peut taper des pierres pour redonner sa grandeur d'antan aux paysages, et ainsi progresser.
Le troisième donjon est un coup de coeur, surtout sa musique.
L'objet qui semblait être chiant au début se révèle être utile et ergonomique.
Ce donjon marque le début des hostilités, sauf son boss qui est d'une nullité telle qu'on vous donnera la possibilité de le ré affronter plus tard sous la forme d'ennemi tout à fait banal.
On arrive pour voir une cinématique très classe de Ghirahim mettant sa race à Impa.
Link s'interpose entre le groméchan et sa camarade de classe adorée ( je donne un bonbon à celui qui m'explique comment Link arrive à traverser la barrière que Ghirahim avait fait apparaître entre eux).
Impa n'étant pas foutue de faire son travail correctement, elle se barre en vitesse et explose la porte du temps au nez et à la barbe d'un ghirahim hystérique et d'un Link qui se demande encore quel est son rôle dans ce merdier.
On entame la seconde partie du jeu, on retourne au vallon du sceau suivi d'Hergo, le mec qui rêve de se taper zelda et qui vous considère donc comme son pire ennemi.
Le Banni,
la déesse n'étant pas foutue d'engager une bonne protectrice pour zelda, il s'avère qu'elle n'est pas capable de faire un sceau convenablement.
A vous donc de vous taper la besogne.
Une fois le beau bébé calmé, la vieille vous explique qu'il faudra activer la seconde porte du temps à l'aide de votre épée.
Naïvement vous essayez mais elle vous explique que vous avez la version petite bite de l'épée et qu'il faudra qu'elle s'imprègne de trois flammes sacrées.
Vous retournez à Célesbourg (vous voyez vivre 70 ans sur cette île de la taille de votre rue??) et vous devez chercher un moyen pour rentrer dans le nuage.
Après une quête plutôt chiante, vous réussissez à pointer les deux moulins etc.
Monter en haut de la tour de la place pour votre dépucelage lyrique, omg que c'est moche.
Cet instrument est vraiment chiant, au début vous vous appliquez mais faîtes de la merde donc à la fin vous faîtes de la merde mais avec le sentiment du devoir accompli.
On part vers le nuage, on commence déjà à se résoudre à une évidence, c'est vide.
Le jeu n'offre pas le sentiment d'exploration de The Wind Waker par exemple, ok c'est le début de la saga y a rien d'accord.
Mais alors soit on remplit la map soit on la rétrécie, mais on ne fait pas un truc énorme avec rien dedans quoi.
Bref, vous apprenez un chant et retournez dans le bois de Firone.
Et là c'est le moment qui m'avait fait mettre 9 plutôt que 10 la première fois.
Les Epreuves,
j'adore le principe, le petit stress momentané étou, mais pourquoi nous le ressortir 4 FOIS.
C'est la sans doute un des très rares problèmes de ce jeu, les développeurs on eut des bonnes idées comme le banni et les épreuves, tellement bonnes qu'ils se sont sentis obligés de vous les enculer 3 ou 4 fois.
Encore les épreuves le cadre change donc ça va, mais le banni non quoi.
Bref, après cette épreuve plus difficile que prévue, vous obtenez l'écaille du dragon qui vous permet de plonger, vous allez voir le dragon d'eau qui vient de se faire laminer par Ghirahim(même pas foutue d'engager des dragons compétents cette déesse pffffff).
Vous allez faire un petit coucou dans le premier donjon pour aller chercher un flacon d'eau sacrée.
Le dragon remit d'aplomb, il vous permet d'accéder au 4 ème donjon la caverne antique.
Ce donjon confortera sans doute 90% des joueurs pour dire que SS possèdent les meilleures donjons de la sage, les haters trouveront toujours un moyen de critiquer.
Donjon bien plus consistant qui m'a pris une bonne heure, avec un boss d'anthologie.
Vous arrivez à la flamme et votre épée gagnera deux centimètres.
Retour île aux chants.
On se retrouve désormais dans le désert de Lanelle où une seconde épreuve nous attend.
C'est ici que s'éteint la lueur d'espoir des joueurs qui pensaient voir une épreuve différente, et qui ainsi leur prouve aussi qu'il y en aura encore une après.
Celle-ci bouclée, vous obtenez le double grappin.
Il vous permettra d'accéder à de nombreuses nouvelles zones.
Vous arrivez à la mer de sables, qui possède selon mon humble avis la meilleure musique du jeu.
Et je peux vous dire que j'en aime des musiques de ce Zelda.
D'ailleurs je propose une pétition pour que le mot "zelda" entre en tant qu'adjectif dans le dictionnaire pour qualifier une musique magnifique ou mythique.
Vous allez aider le capitaine à rechercher ses hommes disparus en allant notamment dans sa maison qui culmine à 500 m d'altitude (pas pratique pour aller pisser la nuit).
Le galion des sables dévoilé, vous serez alors dans un donjon des plus inattendus.
Un bateau, un putain de bateau.
C'est trop classe et c'est sans doute un de mes donjons préférés.
Dans celui-ci on obtient (enfin) l'arc et sa précision et tout simplement jouissive.
Malgré sa petite taille, je peux vous dire que ce donjon va vous pomper une bonne heure de votre temps.
Le boss est encore une fois magnifique, une sorte d'alchimie entre pirates des Caraïbes et le Titanic.
Il est magnifique mais nul, mais ça ce n’est pas important.
Votre épée va encore montée en grade et le capitaine reprendra enfin la possession de son navire, enfin ce qui en reste.
On remonte.
On redescend vers le volcan d'Ordinn et vous allez vous frottez à la dernière épreuve.
Une fois celle-ci faîte vous obtenez les boucles d'oreilles isotherme(badass).
On arrive à mon donjon préféré, je ne sais pas pourquoi mais ce donjon m'a passionné, les passages sur les passerelles sont magnifiques et on a l'occasion d'affronter des ennemis epic.
Le boss est encore une fois Ghirahim, là encore c'est du réchauffé mais ça m'a moins embêté.
Une fois battu votre épée sera au stade ultime.
Vous vous empressez de retourner au vallon du sceau pour ouvrir la porte.
Le Banni ayant décidé de recasser les couilles, vous devrez encore une fois refaire la même chose et le rendormir un peu.
Vous ouvrez la porte et revenez des années en arrière, au moment où célesbourg n'existait pas.
Zelda vous explique (enfin) ce que vous faîtes dans ce merdier.
En plus de vous avoir chauffé comme pas autorisé au début du jeu, elle explique vous avoir baladé pour que vous puissiez acquérir la puissance nécessaire pour défaire le banni.
Elle vous demande de bien vouloir l'aider, étant amoureux et surtout totalement stupide, vous acceptez.
Elle en profite pour se mettre dans un sceau pour bloquer le banni(Connaissant la fiabilité de ses sceaux je me méfierais).
Ah oui parce qu'en fait la déesse s'est réincarnée en Zelda, une humaine.
Vous qui pensiez enfin pouvoir la pécho vous voilà obligé de chercher la Triforce pour faire une prière meurtrière envers le banni.
Vous devez rencontrés les 3 dragons qui vous enseigneront les chants permettant d'ouvrir la dernière épreuve.
ET BADABOUM.
Ouais moi aussi ça m'a fait mal au cul, y a bel et bien une dernière épreuve.
Je retourne voir le dragon d'eau qui est encore plus stupide que prévu.
Il a inondé la forêt pour tuer les monstres qui la peuple.
Je rappelle que le sceau peut exploser à tout moment, que chaque seconde compte, alors quoi de mieux que de devoir fouiller tout le lac pour regrouper la partition.
Ok putain de dragon je ne sais pas ce que c'est ton problème mais si tu pouvais éviter de mettre des bâtons dans les roues au seul mec capable de faire son boulot efficacement.
On a la désagréable sensation que cette partie du jeu a été rajoutée pour gagner du temps, comme la triforce dans TTW.
Bref, je me dirige ensuite vers Lanelle pour voir un dragon de foudre à l'agonie, après une petite quête assez rigolote on lui donne un fruit et il est soigné (C'est déjà plus logique que le dragon d'eau et ses 5 cl d'eau sacrée).
Il vous apprend la deuxième partition et vous vous cassez sans demander votre reste.
Je vais en toute logique à Ordinn.
C'est la seule zone des trois que j'ai aimé, ce petit clin d'oeil à tww et le fait de devoir avancer en récupérant son équipement est ludique.
On arrive au dragon de feu qui a au moins le mérite de n'être ni idiot ni sénile.
On va voir l'esprit du ciel qui nous donne la dernière partie du chant.
Retour à la cité mère pour la dernière épreuve.
Celle-ci finie, on obtient un joyau permettant de dévoiler le donjon de la Triforce.
Une fois dedans, le fait d'obtenir la carte du donjon aussi facilement(limite il aurait dû mettre un panneau servez-vous c gratui) vous indique clairement que vous allez en chier.
Je vous parle pas de ce donjon, c'était tellement déroutant que je me souviens même plus si j'ai kiffé ou détesté.
Une fois le triangle d'or reconstitué vous allez prier pour que le banni soit anéanti.
L'île de la déesse tombe et traverse les nuages pour tomber sur le banni, le réduisant en bouilli.
Ainsi ce fini Skyward Sword, non je déconne.
Zelda est donc logiquement libérée de son sceau et Hergo manque de s'évanouir devant sa beauté (ouais il veut se la taper aussi).
Happy End.
Ghirahim casse le fantasme et embarque zelda dans le passé, pour faire revivre l'avatar du Néant.
On notera le courage d'hergo pour s'interposer et le mythique "Hors de ma vue, ta coiffure de cheveux improbable froisse mon sens de l'esthétique".
Vous voilà dans le passé, Ghirahim étant déjà en train d'insuffler l'âme de la déesse dans le banni.
Vous arrivez à temps et vous le défiez.
Une fois sa branlée obtenue, Ghirahim fait preuve d'un grand manque de fair play en nous apprenant que le rituel est achevé.
Vous voilà face à l'avatar du Néant, Ghirahim étant revenu à son rang de simple epée.
J'étais en mode héroïque et je suis allé le défier sans être soigné parce que je suis un bonhomme m'voyez.
En fait c'est surtout dû au fait qu'il soit nul à chier.
Il était d'une classe pourtant mais vraiment on aurait pu avoir mieux.
Le jeu étant fini pour de vrai, on arrive au moment le plus triste les adieux de Fay, je me contente juste d'un copier coller pour résumer:
<< Le cœur des humains reste encore un mystère pour moi, mais l'idée de reposer dans l'épée de Légende qui a été à la fois le début et la fin de notre voyage, crée en moi un ineffable sentiment. Je suppose que c'est ce que vous humains appelez le bonheur. Cette mission terminée, ma conscience commence déjà sommeiller. Avant de partir, je voudrais te dire un mot que j'ai appris pendant notre périple. Un mot que tant de gens t'ont répété...Merci Maître, sans doute un jour nos âmes se retrouveront. >>
Après ces adieux déchirants, vous aurez le droit à la cinématique de fin où Zelda décide rester sur terre parce que c'est beau et que Link décide de rester sur terre parce qu'il y a Zelda.
Alors pour résumer ce jeu est selon moi le meilleur de la wii, il arrive à mettre un peu de cohérence dans la chronologie.
L'ost est magique, un zelda quoi.
Niveau gameplay la console exploite à l'usure le motion plus et le capteur donne une immersion quasi parfaite.
Un régal, un bonheur, un jeu magnifique et même la redondance de certains passages n'arrivent pas à enlever mon 10 plus que mérité.
CIF
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le 8 août 2013

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