I don't wanna go to school, I just wanna break the rules

J'étais jeune quand j'ai joué à The Path. J'avais, à l'époque, connu des expériences intéressantes avec ce jeu, j'ai peur d'y rejouer, redoutant que les années passées ternissent ma vision du jeu.
En tout cas, le jeu nous met vite mal à l'aise par une ambiance assez glauque et une musique assez oppressante bien que mélodique. On comprend vite le côté un peu malsain du jeu qui consiste finalement à ne pas faire ce qu'on nous demande, le tout entrainant des conséquences... mortelles.
Le but donc est de de balader, dans la foret, en interagissant avec des éléments du décors et en retrouvant des items appartenant à chaque personnage.
Cela peut sembler bien anodin comme ça mais chaque personnage sera amené, en parcourant cet "open world" qu'est la foret, à rencontrer un "petit chaperon blanc" bien mystérieux et bizarre dont l'identité n'est jamais vraiment dévoilée et dont le rôle est de parfois nous guider.
Nous guider vers quoi ?
Vers une mort certaine. En effet, chaque personnage est inexorablement amené à rencontrer le loup, qui amène à la fin de partie et une fin toujours plus dérangeante.

Avec quelques années passées, je me rend compte que le jeu est vraiment bourré de références / connotations / métaphores et que c'est loin d'être un jeu simplement de balade au côté un peu adolescent en mal de vivre... c'est bien plus complexe que ça.
Le jeu en lui même n'a pas une durée de vie énorme ce qui est un point faible mais les libertés interprétations et son originalité sont des qualités indéniables.
On ne pourrait pas vraiment le qualifier de "jeu d'horreur" parce que ce serait exagéré, mais il met quand même mal à l'aise, dérange.
C'est une expérience intéressante qu'il faudrait peut être que je retente, maintenant que quelques années ont passé.