Vous pouvez retrouver mon avis avec illustrations sur mon blog.

Depuis sa sortie en juillet 2020, void tRrLM(); //Void Terrarium a tracé son petit bout de chemin jusqu’à concevoir une suite aux aventures de Robbie et Toriko. En 2021, le jeu avait subi un portage sur PS5 avec quelques ajouts supplémentaires. Ce fut via cette version que j’ai approché le titre et partagé mon avis sur le blog. J’avais beaucoup apprécié le ton à la fois candide et cruel avec ce concept de veiller sur Toriko, soigner ses moindres maux tout en fouillant des donjons pour lui rendre la vie plus paisible. L’annonce d’un second opus m’a donc interpellé.


Si vous souhaitez découvrir Void Terrarium, je vous déconseille d’aller plus loin. Car ce second opus commence directement après la conclusion du précédent, m’obligeant à aborder quelques minimes spoilers. D’autant plus que le premier jeu disposait de deux fins et que les prémices du second titre annoncent déjà lequel a été considéré comme canon.


Afin d’aider Toriko, Robbie a décidé de rétablir l’IA qui veillait sur cette cellule familiale. Décision est prise de sortir Toriko de sa cryogénisation afin qu’elle continue sa vie au sein du terrarium. Mais le retour d’un certain ennemi oblige la fine équipe à déménager en urgence. C’est dans d’autres contrées, au sein d’un terrarium encore fonctionnel, que le trio s’établit. Manque de chance : le corps de Toriko se désagrège ! Les soins reprennent mais aussi les questions. Qu’est-il arrivé à la jeune fille, par le passé, pour que son corps ait subi tant de désagréments ?


Comme un air de déjà-vu


Pour toute personne ayant approché Void Terrarium, cette suite semblera très familière, peut-être même trop. Les mécaniques demeurent exactement les mêmes. Suivant les indications de l’IA, Robbie va glaner des objets et ressources. Ces derniers serviront aussi bien à concevoir de quoi soigner Toriko que customiser son habitat. Meubles, jouets, éléments naturels comme des rochers ou des coraux, les possibilités s’agrandissent à chaque donjon réussi afin aussi bien de récompenser le joueur que d’apporter un peu de diversité. Afin que les joueurs s’amusent davantage à customiser le terrarium, il est désormais possible de placer les éléments sur cinq profondeurs différentes. S’ajoutent aussi la chaleur et l’humidité qu’il faut régler à l’aide de machines. Selon les options choisies, Robbie pourra cultiver des plantes et les laisser pousser… ou les couper pour concevoir de nouveaux objets de décorations. Avec quelques ressources précises, et les plans adéquats, Toriko profitera d’une garde-robe avec robes et accessoires de toutes sortes.


Les problèmes de santé sont toujours là mais proposent de nouveaux symptômes. Là où dans le premier opus certaines maladies étaient assez ignobles (je me souviens encore de Toriko transformée en amas de chair), celles de ce second opus sont plus subtiles, voire humoristiques. J’ai ainsi pu soigner la jeune fille d’une profonde tristesse à l’aide d’un biberon, la décharger d’une hyperconductivité électrique à l’aide d’un taser… ou user d’un ordinateur parce que Toriko était devenue un être pixellisé.


Mais hormis cela qu’en est-il de l’intrigue ? L’élément qui va relancer l’intérêt du titre n’est autre que le monde VR. Celui-ci va nous donner accès à une version digitalisée du passé et permettre à Robbie d’entrer en contact avec les humains. Loin de chercher à sauver un monde voué à la destruction, le petit robot veut surtout comprendre ce qui est arrivé à Toriko afin de la soigner, définitivement. Toutefois, quelques personnes viendront quérir l’aide de Robbie, réclamant des objets qu’il faudra construire en dénichant les ressources au sein des donjons.


Void Terrarium 2 ne réinvente rien, et se contente de reprendre la construction de son prédécesseur avec quelques ajouts supplémentaires. La grande nouveauté au sein des donjons tient en la présence de salles secrètes. Apparaissant aléatoirement, elles se révèlent être bien souvent des mines de ressources fort bienvenues. On peut ainsi trouver, de façon tout à fait aléatoire, un bonus d’aptitude, des coffres, une machine permettant de fusionner boucliers et armes… Et si vous n’avez pas de chance, ce sera une pièce contenant des monstres sacrément puissants.


Pour le reste, on reprend la recette déjà vue dans Void Terrarium : on explore, on glane des ressources tout en veillant sur Toriko grâce à un logiciel rappelant les Tamagotchi. Chaque partie sera différente puisque les niveaux sont générés aléatoirement. Au joueur de faire attention puisque Robbie commence chaque exploration au niveau 1. L’expérience se glane en vainquant les ennemis. En construisant des éléments du terrarium pour la première fois, Robbie obtient des bonus que lui confèrent, d’office, des statistiques de départ comme plus de points de vie, d’énergie, etc. En plus de ressources, les donjons recèlent des armes et boucliers, mais aussi des grenades et bombes fort utiles pour tenir face à des ennemis. Surtout quand ils sont plusieurs !


Vous pouvez légèrement influencer sur les compétences obtenues en montant de niveau via des profils à concevoir et sélectionner avant l’exploration. Si vous optez pour l’attaque pure, vous avez plus de chance d’obtenir des capacités spéciales et de pouvoir améliorer votre force de frappe. D’autres profils proposent de s’axer sur la défense ou encore le soin. A vous de choisir celui qui correspond le plus à votre façon de jouer.


Côté esthétique, on reste dans la lignée du précédent opus avec quelques variations de décor selon le donjon emprunté, ce qui s’accompagne aussi de changements au sein du bestiaire rencontré. Robbie traverse ainsi un désert recélant des cactus pouvant projeter leurs épines, des landes glaciales où les bonhommes de neige prennent vie ou encore une jungle renfermant des chenilles vénéneuses.


En résumé


Malgré cela, difficile de ne pas songer à Void Terrarium premier du nom. Même la composition musicale reprend globalement les pistes déjà entendues maintes fois avec quelques faibles variations. Il en est de même pour la liste de trophées qui reprend exactement celle du précédent volet, à deux-trois exceptions près (dont la plupart sont liées à l’histoire).


Ce qui résume fort bien Void Terrarium 2. Qu’une suite reprenne la structure de son aîné ne me dérange pas. Chaque nouvel épisode ne doit pas forcément être gage d’un renouvèlement constant. Pour autant, il faut assez de nouveautés pour relancer l’intérêt et ne pas donner l’impression, au joueur, qu’il vit la même aventure. Même avec l’aspect VR, qui relance l’intrigue et s’exprime à travers la fameuse boucle exploration-craft, Void Terrarium 2 a plus les atours d’un copieux DLC que d’un nouvel épisode proprement dit.


Si vous n’êtes pas lassé de la formule du premier opus, retrouver la petite famille pourra être une expérience plaisante. Quant aux nouveaux venus, mieux vaut attendre de s’être penché sur le précédent épisode pour mieux apprécier les prémices de l’histoire ainsi que les retrouvailles.


So-chan
7
Écrit par

Créée

le 12 mars 2023

Critique lue 14 fois

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