Liste de

350 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a 28 jours

I Believe in Unicorns
5.7

I Believe in Unicorns (2014)

Sortie : 20 décembre 2016 (France). Drame

Film de Leah Meyerhoff

Antofisherb a mis 5/10.

Annotation :

Bon, on commence l'année avec un 5, dommage. J'aurais bien mis une petite reco en plus, parce que l'esthétique est vraiment originale et très jolie, avec des passages en 16mm qui sied bien au parti pris du film (et le 16mm, ça fait toujours son effet chez moi). Parti pris qui est, en gros, d'aborder le "fameux" premier amour de l'adolescence sous le prisme d'une naïveté chevaleresque qui se révélera bien fausse au fur et à mesure.

Le problème, c'est que dans le fond le film est incroyablement banal, les personnages comme la plupart des dialogues sont mal écrits, et tout est absolument prévisible. A croire qu'après tous les films sur le premier amour entre une jeune fille introvertie et un bad boy rockeur qui ont été fait jusqu'en 2016, il n'y a rien de plus à dire... C'en est limite déprimant, cet échec à créer une histoire qui aurait pu être touchante, mais qui au lieu de ça n'est qu'un constat de ficelles d'écritures scènes après scènes.

Paterson
7

Paterson (2016)

1 h 58 min. Sortie : 21 décembre 2016 (France). Comédie dramatique

Film de Jim Jarmusch

Antofisherb a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Très beau film aussi simple que poétique, même si je ne vous cache pas qu'il faut ne pas être allergique aux répétitions. Autant je n'aime pas trop la lenteur à la Jarmuch d'habitude, trop languissante ou banale, autant ici les variations autour de scènes très similaires et l'anti-spectaculaire sont au centre même du récit et du propos du film, donc ça m'a plu. Je pense que le gros point fort du film, c'est qu'on peut voir beaucoup de choses dans les personnages et les situations : Paterson est-il heureux ? Pense-t-il l'être en se voilant la face ? Mais de manière volontaire ou non ? Sa copine est-elle heureuse, elle ? Le film questionne ainsi beaucoup, puisque face à la banalité des situations l'esprit du spectateur n'a pas vraiment d'autre alternative. Personnellement, je pense que Paterson est simplement heureux de voir sa copine être heureuse, et n'est pas gêné par la monotonie de son quotidien. C'est un personnage assez passif dans sa manière de vivre, mais dont la passivité semble correspondre avec son tempérament.

Et puis même au-delà de ça, la mise en scène donne à voir quelques très beaux moments, notamment grâce au fondus superbes qui mettent en valeur la sublime Golshifteh Farahani lors de l'écriture de certains poèmes, ou encore à l'humanité généreuse des personnages.

Sinon, je ne suis pas très fan des poèmes dans leur globalité, mais du coup ça apportait un peu d'humour léger au film, donc même dans le pire des cas c'était bienvenu. Non parce que bon, le comic relief sur le chien, c'est un peu éculé...

American Pastoral
5.7

American Pastoral (2016)

1 h 48 min. Sortie : 28 décembre 2016 (France). Drame, Policier

Film de Ewan McGregor

Antofisherb a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le film comporte beaucoup de défauts (un certain classicisme, même si c'est compréhensible, de gros trous de scénarios : d'où sort la jeune femme au bandeau rouge au final ??, la dernière scène inutile), mais aussi de très belles qualités, à commencer par une dernière partie qui fait vraiment froid dans le dos. En fait, pour quiconque ne connaissant rien du roman (dont moi), je pense que le film est foncièrement imprévisible, et étant donné le contexte historique du film et la manière dont c'est raconté c'est très fort.

Dakota Fanning est exceptionnelle, Jennifer Connelly aussi (<3), par contre Ewan McGregor est complètement fade alors que c'est le personnage principal. Erreur typique des comédiens qui réalisent leur premier film (coucou George Clooney et ses "Marches du pouvoir"), résultat c'était peut-être en partie voulu mais ça donne un mauvais effet. Et puis bon rien à voir mais le mec se fait appeler par un nom de pays pendant tout le film, ça donne pas vraiment envie de s'attacher à lui. Malgré tout, le personnage le plus insupportable reste celui de la thérapeute, qui sort des théories culpabilisantes complètement nawak, entre autres (pour ne pas spoiler). Je veux bien que ça rejoigne le discours cohérent du film sur le fait de se tromper, sur l'erreur humaine de jugement en gros, franchement fine. Mais parfois t'as vraiment envie de baffer certains personnages, comme cette jeune femme nommée Rita qui ressemble à un portrait complètement wtf d'une activiste qui sort d'on ne sais où et n'a aucune motivation cohérente. D'ailleurs, j'ai un peu l'impression que le film se montre critique envers les activistes, en tout cas de cette période, qui sont ici soit incohérents soit abusés plus qu'autre chose. Et en même temps le film critique aussi les illusions bourgeoises, donc c'est un peu étrange.

Néanmoins, le film est particulièrement juste dans les relations familiales qu'il dépeint, le poids de la culpabilité, la gestion du deuil, et puis enfin l'incompréhension inévitable face à un choix de vie à la marge (et là c'est vraiment pas peu dire). Du coup, dans l'ensemble ça tient vraiment la route, c'est inégal mais intéressant socialement, et émotionnellement fort.

This Time Tomorrow

This Time Tomorrow (2012)

1 h 22 min. Sortie : 15 décembre 2012 (France). Drame, Romance

Film de Shane Bissett

Antofisherb a mis 6/10.

Annotation :

Rom-com sympathique, mais qui n'exploite pas assez son point de départ de scénario. Au final, les deux personnages font des trucs assez "simples" pour une "dernière journée", même si les discussions sont elles en revanche bien écrites, un peu dans une certaine tradition mumblecore. Quant aux personnages, ils sont humains et leur histoire est cohérente, par contre ils m'ont un peu énervé à la fin, qui est un peu loupée. Enfin la toute fin amère est bien, mais la scène qui l'enclenche est vraiment incompréhensible, c'est brouillon pour aucune raison.

Film à voir ici, au cas où :
https://www.filmsdelover.com/critiques/this-time-tomorrow/

Au fin fond de la fournaise
7.4

Au fin fond de la fournaise (2016)

Into the Inferno

1 h 47 min. Sortie : 28 octobre 2016 (Royaume-Uni).

Documentaire de Werner Herzog

Antofisherb a mis 6/10.

Annotation :

Bon faut être honnête je ne suis ni un grand fan de documentaires, ni particulièrement des volcans. Et, en fait, je n'avais pas non plus été convaincu par le seul autre documentaire d'Herzog que j'ai vu, à savoir Into The Abyss (pourtant acclamé aussi). Du coup on ne peut pas dire que j'étais vraiment prédisposé à aimer. Alors après bien sûr les images sont superbes, les (trop rares) moments avec les chants grégoriens (ou un truc comme ça) sont des séquences très intenses. Les témoignages historiques sont plutôt bien aussi. Mais bon, les itv scientifiques c'était lassant, et surtout à la fin Herzog profite de la Corée du Nord pour changer complètement de sujet, c'était bizarre et du coup encore plus ennuyeux.

The Nice Guys
6.9

The Nice Guys (2016)

1 h 56 min. Sortie : 15 mai 2016. Action, Comédie, Policier

Film de Shane Black

Antofisherb a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pas de quoi non plus en faire un fromage, mais c'est vraiment super sympathique. Crowe et surtout Gosling sont extra, même si le duo en lui-même ne fait pas particulièrement d'étincelles mais brille davantage dans leur personnalité propre, et la gamine est géniale. Rien de particulièrement inventif, mais c'est drôle, divertissant, et on se croirait vraiment dans un buddy movie à l'ancienne.

Nocturnal Animals
7

Nocturnal Animals (2016)

1 h 56 min. Sortie : 4 janvier 2017 (France). Drame, Thriller

Film de Tom Ford

Antofisherb a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

cf critique

Manchester by the Sea
7.3

Manchester by the Sea (2016)

2 h 17 min. Sortie : 14 décembre 2016 (France). Drame

Film de Kenneth Lonergan

Antofisherb a mis 8/10.

Annotation :

Un grand drame, simple et limpide dans sa mise en scène mais terriblement bouleversant. Enfin, un film qui montre que le deuil ne provoque pas qu'un serrage de coudes bienveillant et un rassemblement familial envers et contre tout, mais qu'il entraîne aussi parfois beaucoup de complications, des conflits, du repli sur soi. Et puis vient dans un second temps l'histoire personnelle de Casey Affleck (enfin, son personnage), superbement imbriquée dans le reste du récit par un long flashback, absolument tragique, ainsi que le face-à-face avec Michelle Williams.

Bref, un superbe drame, qui choisit la voie la plus simple pour exprimer toute la palette d'émotions que l'on peut ressentir dans ces situations. Et qui n'oublie pas de créer des personnages humains, qui ne sont ni glorifiés parce qu'ils ont subi une tragédie, ni incompréhensiblement en conflit.

Rembrandt's J'accuse
6.4

Rembrandt's J'accuse (2008)

1 h 40 min. Sortie : 4 octobre 2008 (France). Expérimental

Documentaire de Peter Greenaway

Antofisherb a mis 3/10.

Annotation :

Je ne vais pas faire l'hypocrite, j'ai beaucoup aimé la proposition esthétique (qui semble assez similaire au Francofonia de Sokourov sous certains aspects, même si c'est ici encore plus fantaisiste), mais au bout de 30mn je pense avoir largement fait le tour du film, et c'est chiant comme la mort. Au final, Greenaway vient jouer les donneurs de leçon sur l'illetrisme visuel de la population contemporaine, puis te fais un cours d'histoire. C'est assez malhonnête je trouve, de faire passer des recherches historiques pour de la lecture d'image. Et puis par contre son incrustation façon "webcam" de sa tronche (supposément) en plein milieu de certains plans, alors qu'il y a le tableau derrière, j'avoue que je ne comprends pas trop, en plus du fait que ce soit d'une laideur sans nom.

Mais bon ça valait quand même le coup d'y jeter un oeil, pour le plaisir de la recherche esthétique.

Rendez-vous l'été prochain
5.6

Rendez-vous l'été prochain (2010)

Jack Goes Boating

1 h 31 min. Sortie : 29 décembre 2010 (France). Comédie romantique

Film de Philip Seymour Hoffman

Antofisherb a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Film très simple, aussi bien narrativement qu'esthétiquement, mais il y a quelque chose de profondément bouleversant de voir le regretté Philip Seymour Hoffman jouer cet homme maladroit et timide, un peu névrosé mais juste et perfectionniste. Comme si j'avais l'impression d'être témoin de l'homme qu'il était, même s'il m'a surtout rappelé son rôle dans Hapiness de Todd Solondz. Il y a d'ailleurs pas mal de points communs entre les deux films je trouve (notamment, belle coïncidence, dans les deux cas des femmes un peu névrosées qui sont standardistes), même si le film d'Hoffman est assurément plus doux, moins corrosif.

Rendez-vous l'été prochain est en tout cas une belle surprise, loin de la rom-com classique à laquelle on pourrait s'attendre. Sans oublier de critiquer les automatismes de couple (qui en fait n'en sont pas, surprise) et même les agressions faites aux femmes par les hommes, le film livre une jolie histoire d'amour naissante, malgré les obsessions de ses deux personnages principaux.

Le 13e
7.9

Le 13e (2016)

13th

1 h 40 min. Sortie : 7 octobre 2016 (États-Unis). Policier, Historique

Documentaire de Ava DuVernay

Antofisherb a mis 8/10.

Annotation :

Ce documentaire est vraiment saisissant, une véritable démonstration par A+B de l'origine historique, sociale et même artistique du cancer carcéral qui gangrène les Etats-Unis, et le racisme systémique qu'il cache. A mon sens ça manque un peu d'interviews issus du système, même si quelques images d'archives font le boulot, histoire de confronter les points de vue. Mais sinon, c'est assez effrayant et hautement édifiant, et ce malgré les déjà nombreux documentaires au sujet des prisons et du racisme.

Videocracy
6.4

Videocracy (2009)

1 h 25 min. Sortie : 28 août 2009 (Suède).

Documentaire de Erik Gandini

Antofisherb a mis 7/10.

Annotation :

Très bon docu quasiment d'investigation qui fait assez froid dans le dos. C'est bien sûr intelligemment mis en scène à cet effet, en juxtaposant des images "faussement" joyeuses des plateaux télé et autres images d'archives de Berlusconi en public, avec un accompagnement musical de thriller politique.

Le seul défaut, c'est que le docu reste un peu trop sur Corrona dans la 2e partie, alors qu'on a vite fait le tour du personnage. A l'inverse, l'ouvrier "Van Damme" est très peu présent et sort l'émission "Incroyable Talent" un peu de nulle part alors que ça aurait été complètement dans le sujet de suivre son évolution.

Jerry Maguire
6.2

Jerry Maguire (1996)

2 h 19 min. Sortie : 5 mars 1997 (France). Comédie dramatique, Romance, Sport

Film de Cameron Crowe

Antofisherb a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Franchement rien à foutre, ce film est juste génial. C'est complètement anti-cynique et idéaliste sans être niais, c'est une rom-com bien foutue où la folie du mariage après 1 semaine de connaissance est remise en question (et la scène du baiser sur le balcon c'est le truc le plus sensuel que j'ai vu cette année), et surtout c'est un très très grand film sur l'amitié, Judd Apatow peut aller se rhabiller en 4-4-2. Honnêtement, j'ai chialé pendant presque l'intégralité des 20 dernières minutes. Mais comment ne pas être ému quand Jerry et Rod se regardent dans les yeux, enfin victorieux après tout ce qu'ils ont vécu ? Best bro story, c'tout, et un regard bienveillant pas si con sur le monde professionnel.

Honnêtement je me demande pourquoi c'est pas plus culte que ça, parce que même niveau storytelling c'est super efficace, et puis Tom Cruise en fait des tonnes mais il donne vraiment beaucoup plaisir à voir jouer.

Born to Be Blue
6.6

Born to Be Blue (2015)

1 h 37 min. Sortie : 11 janvier 2017 (France). Biopic, Drame, Musique

Film de Robert Budreau

Antofisherb a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Quel dommage franchement. Le parti pris narratif et esthétique est intelligent et superbe, Ethan Hawke est complètement dans son personnage, mais Robert Budreau (ou peut-être les producteurs d'ailleurs) trouvent quand même le moyen de faire un film avec des thématiques de biopic ultra-classique, avec la drogue et une histoire sentimentale au coeur du film. Alors ça colle peut-être à sa vie (la drogue c'est certain, sa femme, j'en suis moins sûr...), et surtout ça donne une fin absolument magnifique, mais c'est chiant sérieux.

La partie la plus intéressante du film en fait c'est son réapprentissage, mais j'aurais quand même aimé en voir un peu plus de son moment de "gloire", et ses classiques (notamment non chantés, parce qu'il n'y a quasiment que ça dans le film alors que ce n'était pas forcément la majorité de son répertoire). Quant à Miles Davis présenté comme quasiment un caïd de la mafia, gros MDR franchement.

Une semi-réussite seulement donc, même si ça reste un bon film.

The Box
5.5

The Box (2009)

1 h 55 min. Sortie : 4 novembre 2009 (France). Drame, Fantastique, Science-fiction

Film de Richard Kelly

Antofisherb a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Non mais ok c'est bon, Richard Kelly est un réalisateur de génie (et j'ai bien fait de suivre mon instinct plutôt que la moyenne de film, une fois de plus). On retrouve le même genre de thématiques que dans ses précédents films, mais ici c'est dans une optique bien plus thriller, comme un mélange entre un Hitchcock et Body Snatchers. Ce qui est surtout très fort, c'est que tout le récit et la mise en scène nous embarquent vers une certaine morale qui serait très critique envers le non-altruisme de l'humanité, alors que la fin renverse totalement la vision des choses dans une optique déterministe, voire quelque part anti-religieuse.

Pas trop envie de développer ici parce que déjà ce serait long, et ça spoilerait grave, mais il est possible que j'en sorte une critique prochainement, we'll see.

Mary et Max.
7.7

Mary et Max. (2009)

Mary and Max.

1 h 32 min. Sortie : 30 septembre 2009 (France). Animation, Comédie dramatique

Long-métrage d'animation de Adam Elliot

Antofisherb a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'avoue avoir été agréablement surpris durant le visionnage : l'esthétique n'était pas très engageante à mes yeux, couplé à une voix-off lourdingue ça ne me disait rien qui vaille. Mais j'ai fini par être hautement séduit par cet échange épistolaire entre deux personnages marginaux qu'on a peu l'habitude de voir dans des films (animation comme prise de vue réelle, d'ailleurs), et la grande tendresse qui en découle. Très beau film, même si j'aurais toujours une petite retenue dans mon plaisir purement plastique avec ce genre de films.

Idiocracy
5.9

Idiocracy (2006)

1 h 24 min. Sortie : 25 avril 2007 (France). Aventure, Comédie, Science-fiction

Film de Mike Judge

Antofisherb a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'aurait rigolo que ça tombe sur mon 2000e film noté tiens, tant pis.

Ca transpire le mépris de classe, mais ça montre surtout que le film est davantage un film-concept qu'un film-sujet. Les mecs ont eu une idée de génie (soit-disant non basée sur le monde réel, mais le frère Coen qui a écrit le scénario en a forcément tiré des idées), puis en ont tiré une comédie à l'américaine complètement débile. Mais moi j'aime bien le débile, d'autant plus qu'ici c'est complètement en phase avec le sujet. On pourrait arguer que finalement l'humour débile fait le jeu de ce que le film cherche à "dénoncer", mais d'une part le film s'en amuse davantage qu'il en fait un pamphlet, et de deux dans le genre dystopie de monde qui part en couille ça vaut presque Los Angeles 2013 (le nihilisme en moins), d'une certaine manière.

C'est manichéen, biaisé dans sa portée sociologique et ça finit dans un happy-ending classique, mais ça m'a quand même bien fait rire, diverti et puis l'idée est cool quoi. Franchement, comment voulez-vous qu'un film avec un personnage nommé Beef Supreme ne me fasse pas rire ?

Diamond Island
6.6

Diamond Island (2016)

1 h 43 min. Sortie : 28 décembre 2016. Drame

Film de Davy Chou

Antofisherb a mis 6/10.

Annotation :

A vue d'oeil, les 20 premières minutes du film représentent tout ce que je déteste dans le cinéma : mise en scène molle, acteurs figés qui déclament leur texte sans conviction, environnement social habituel. Je me suis fait chier comme pas possible. Mais en fait il faut attendre que le vrai sujet du film fasse son apparition, à savoir le passage à l'âge adulte, et avec lui les premiers émois amoureux et le désir de voyage. A partir de ce moment, l'image et le son atteignent une espèce d'osmose poétique, souvent nocturne, vraiment réussie (les deux sont des profs à Paris 8 d'ailleurs, c'est marrant), qui donne toute l'ampleur au film. Du coup au final, c'est pas mal.

L'Âge de glace - Les lois de l'univers
5

L'Âge de glace - Les lois de l'univers (2016)

Ice Age: Collision Course

1 h 34 min. Sortie : 13 juillet 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Mike Thurmeier et Galen T. Chu

Antofisherb a mis 4/10.

Annotation :

Me jugez pas, j'ai vu ça en famille. Heureusement que Buck (et un peu Scrat) sauve un peu les meubles, parce que sinon c'était le naufrage complet... Me rappelle plus des précédents, mais qu'est-ce qu'il est rétrograde celui-là, c'est chaud. Mariez-vous, faites des enfants, et les parents n'oubliez pas de comploter pour garder vos enfants avec vous le plus longtemps possible <3

La Horde sauvage
7.8

La Horde sauvage (1969)

The Wild Bunch

2 h 25 min. Sortie : 17 octobre 1969 (France). Action, Drame, Western

Film de Sam Peckinpah

Antofisherb a mis 6/10.

Annotation :

Je ne vais pas dire que je suis déçu parce que je ne suis pas un grand fan de Peckinpah, même si je trouve son style plus justifié dans un western que dans un film de guerre comme Croix de fer (autrement meilleur à part ça, d'ailleurs). Le problème, c'est que j'ai beau voir le film tout faire pour qu'on s'attache à cette bande de voyous plus sympathiques que prévus, je n'y suis pas arrivé. Je pense que c'est dû à une erreur dans le montage des séquences où dans l'écriture du scénario à la base, qui te balance une fusillade sortie de nulle part dès le départ, puis qui ne relèvera jamais vraiment ses enjeux par la suite.

Et puis même, les fusillades en question, autant les ralentis donnent un certain cachet, autant les bruits de tirs constants et les montages alternés très rapides j'ai trouvé ça épuisant, et pas très passionnant dramatiquement parlant. Le final vraiment ça m'a cassé les oreilles.

Ben-Hur
7.4

Ben-Hur (1959)

3 h 42 min. Sortie : 7 octobre 1960 (France). Péplum, Historique, Drame

Film de William Wyler

Antofisherb a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'avantage des longs voyages en train, c'est que je peux en profiter pour regarder des longs films comme celui-ci tranquillement. Et à mon sens, même si le récit aurait pu être écourté à divers endroits, la longueur se justifie pleinement dans le spectacle qui est donné à voir : c'est vraiment de la pure épopée théâtrale, avec introduction musicale et entracte. Les films technicolor de cette époque sont vraiment grandioses, il faut absolument que j'en visionne plus souvent. Le mélange entre le péplum de révolte d'esclave et le récit religieux est bien fait et judicieux, même si la fin traîne un poil. Déjà, parce qu'historiquement ça a du sens, et aussi parce que ça donne vraiment de la puissance aux thématiques du film sans paraître hors sujet.

Summer of 8

Summer of 8 (2016)

1 h 28 min. Sortie : 2 septembre 2016 (États-Unis). Drame, Comédie, Romance

Film de Bryan Schwartz

Antofisherb a mis 5/10.

Annotation :

Un huis clos extérieur mélancolique entre 8 ados qui s'apprêtent à se quitter pour commencer leur vie universitaire. Les personnages ne sont pas attachants (en même temps s'ils ressemblaient tous un peu moins à des jeunes mannequins ça aiderait un peu) et déblatent des banalités parfois relativement pas trop connes sur divers sujets, dont quand même le sexisme (la discussion en question est au ras des paquerettes, mais en soit rien qu'un film avec des lycéens qui parlent de sexisme, c'est déjà pas trop mal). Bon et sinon, la réal est inexistante et les musiques assez pourries.

L'Idéaliste
6.6

L'Idéaliste (1997)

The Rainmaker

2 h 10 min. Sortie : 22 avril 1998 (France). Drame, Thriller

Film de Francis Ford Coppola

Antofisherb a mis 6/10.

Annotation :

Faut être honnête, c'est un des plus faible film de "procès" que j'ai eu l'occasion de voir. Le côté David vs Goliath est toujours sympa, et c'est appréciable de voir pour une fois un jeunot en personnage principal (et donc les erreurs qui arrivent inévitablement lors du procès). Néanmoins, il n'y a vraiment aucun moment fort dans le film, aucun moment émouvant ni suspense, et c'est vraiment un comble pour ce genre de films. Limite l'histoire avec la jeune femme battue (sublime Claire Danes d'ailleurs, damn) a davantage retenue mon attention que l'avancée du procès. Reste, heureusement, l'excellent découpage à la Coppola, qui se ressent particulièrement dans la lutte violente entre le copain de la meuf et nos deux tourteraux.

Petit trip entre amis
6.5

Petit trip entre amis (2009)

Bunny and the Bull

1 h 41 min. Sortie : 27 novembre 2009 (France). Comédie

Film de Paul King

Antofisherb a mis 6/10.

Annotation :

Bon si je suis même blasé par ce genre de films, je crois que je vais sérieusement songer à une petite cure ciné. Ou alors c'est juste que dernièrement je ne regarde pas vraiment de bons films ? (ou alors c'est juste que j'étais blasé ce soir, c'est fort possible).

Pourtant, esthétiquement c'est super inventif (un peu à la Michel Gondry, je trouve), et l'histoire en filigrane du personnage principale est émouvante. Mais pour moi c'est un film sans personnages et sans histoire, un road movie fantaisiste qui sur la plupart du film n'existe que pour développer des fantaisies. Du coup je me suis beaucoup ennuyé.

Your Name.
7.6

Your Name. (2016)

Kimi no na wa.

1 h 46 min. Sortie : 28 décembre 2016 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai

Antofisherb a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Lawrence d'Arabie
7.9

Lawrence d'Arabie (1962)

Lawrence of Arabia

3 h 36 min. Sortie : 15 mars 1963 (France). Aventure, Biopic, Drame

Film de David Lean

Antofisherb a mis 8/10.

Annotation :

Ca reste un grand film mais je dois avouer que je suis un poil déçu. Contrairement à Ben-Hur que j'ai vu récemment, je ne trouve pas que la grande durée du film se justifie pleinement. Et parallèlement, je trouve que dramatiquement le film manque d'enjeux, il y a un contexte politique, et puis des personnages qui doivent souvent aller d'un point A à un point B, mais ça met du temps à aller un peu au-delà de ça. Du coup, j'ai fini par ressentir un peu d'ennui et un relatif désintérêt pile au moment où l'ambiguité de Lawrence est approfondie. Et par ailleurs, son maquillage excessif est un peu ridicule, m'enfin.

Bon après, ça reste très intéressant sur beaucoup de points et les décors sont grandioses (la B.O. aussi, mais entendre le thème toutes les 5 minutes sur plus de 3h, au bout d'un moment ça saoule un peu...). 3 points qui me chiffonnent : l'intérêt de la métaphore christique concernant Lawrence, d'autant plus avec le contexte du film ; les frictions politiques sont à peines abordées à la fin, c'est dommage car ça avait du potentiel ; et l'intérêt du choix de faire du film un flashback avec la mort (débile en plus) de Lawrence en première scène du film.

Bref, c'est bien, mais je m'attendais à plus passionnant.

Wanderlust

Wanderlust (2017)

58 min. Sortie : 11 janvier 2017. Drame

Film de Enguerrand Jouvin et Lou Occelli

Antofisherb a mis 4/10.

Annotation :

Etrange sentiment devant ce film quasi réalisé par une jeune équipe, sur des jeunes lors d'une soirée typiquement lycéenne-beuverie, du genre que j'étais bien content d'éviter à l'époque. Etrange car les dialogues et le jeu d'acteur sont tellement caricaturaux et amateurs, que la caricature en devient critique (sûrement non voulue dans le moyen, témoignant surtout je pense d'un manque d'expertise dans l'écriture, mais assurément dans la fin, donc en soi peu importe).

Entendre une meuf, bourrée dans les toilettes, pleurer parce qu'à 16 ans elle n'a jamais sucée de bite, c'est tellement stupide dans l'idée que finalement ça cristallise à merveille le pathétique de ce genre de soirées et le comportement de beaucoup de jeunes gens à cet âge. Du coup, malgré le semi-ratage d'ensemble, j'éprouve une certaine estime pour le film, même si je n'irai pas jusqu'à recommander le visionnage.

C'est un peu naïf dans le montage (cherchant, je pense, à s'inspirer en partie de Spring Breakers sans y arriver), réussi dans l'esthétique mais inutilement tape-à-l'oeil (dont notamment une séquence épileptique à s'en brouiller les yeux), et trop cliché dans l'écriture. Mais on sent quand même une vraie sincérité derrière le projet, et surtout un vrai discours épousant le point de vue féminin, avec notamment une scène de viol pour le coup vraiment bien réalisée. En bref, ça ressemble encore un peu trop à un projet étudiant, mais c'est pas inintéressant.

The Fits
6.5

The Fits (2015)

1 h 12 min. Sortie : 11 janvier 2017 (France). Drame

Film de Anna Rose Holmer

Antofisherb a mis 7/10.

Annotation :

Un peu trop mystérieux à mon goût, mais c'est un "petit film" vraiment bien. Je dis petit film parce qu'au final c'est assez peu ambitieux, et un peu trop court pour que ça ne laisse pas une légère frustration, mais sinon c'est parfaitement maîtrisé dans ce que ça veut raconter. En gros on dirait du Sciamma sauce culture noire boxe-hip hop américaine. Sans cliché, juste ce qu'il faut de naïveté, et assez troublant dans sa très finie filiation à peine esquissée avec le cinéma de genre.

La La Land
7.5

La La Land (2016)

2 h 08 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Comédie musicale, Comédie dramatique, Romance

Film de Damien Chazelle

Antofisherb a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ayé, enfin vu ! Par contre, va falloir m'expliquer en quoi le film remet à plat les films dont il s'inspire et réfléchirait sur cette inspiration. Parce que c'est pas parce qu'un personnage dit à un moment, en parlant du jazz mais on comprend bien la dimension méta du dialogue, qu'il faut arrêter de regarder vers le passé et aller de l'avant, que ça y est le film fait un discours réflexif sur le genre. J'y ai surtout vu un hommage passionné et totalement assumé par Chazelle, qui ne cache pas une seconde ses intentions, en y ajoutant des thématiques un peu plus contemporaines et une conclusion mélancolique dont on n'a pas l'habitude dans ce qui ressemble sur le reste à une pure comédie musicale rom-com feel good.

Néanmoins, malgré une maîtrise technique incroyable et des séquences esthétiques époustouflantes (franchement, on ne voit plus ça, de nos jours), j'ai été un poiiiil moins enthousiaste que ce à quoi je m'attendais. Peut-être un léger échec dans la tentative de Chazelle à reproduire la magie des films dont il s'inspire (et qu'il adore, cela se voit), à défaut d'avoir parfaitement su en reproduire je dirais l'impression de magie. Je suis peut-être un peu dur avec cette formulation, mais il y a assurément quelque chose qui a provoqué ma relative retenue (alors que tout était là pour que je sautille de joie pendant et après la séance). C'est peut-être aussi tout simplement le traitement un peu amer que Chazelle fait de ses thématiques, qui m'ont rendu un peu mélancolique après la séance. Ou encore, et là je vais me faire envoyer des tomates, la faute à des compositions un peu faibles à mon sens, vraiment peu mémorables.

En revanche, je tire vraiment mon chapeau à Chazelle pour la cohérence de son oeuvre pour l'instant. Il a vraiment réussi à faire deux films complètement différents, et pourtant semblables sur beaucoup de points. Complémentaires, aussi. Ca témoigne forcément d'une vision intéressante en tant que cinéaste, d'une manière ou d'une autre.

Valse avec Bachir
7.7

Valse avec Bachir (2008)

Vals Im Bashir

1 h 30 min. Sortie : 25 juin 2008 (France). Biopic, Drame, Guerre

Documentaire d'animation de Ari Folman

Antofisherb a mis 7/10.

Antofisherb

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