2020 : Chronologie séries

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Relativement bien documenté et assez captivant, avec des accroches de fin d’épisode efficaces, mais je dirais que ça manque de cohérence dans l’enchevêtrement de l’enquête, quitte à redire des choses déjà dites précédemment, ou parfois un manque de mesure dans le point de vue, surtout au niveau des idées racialistes pour être en accord avec ce qui ce passe idéologiquement aux USA à l’heure actuelle, et qui n’est pas comparable aux années 60, et ce malgré une déontologie évidente chez l’investigateur.

[Février 2020]

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[Mars 2020]

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-1

J'en gardais un meilleur souvenir, quelques passages nanardesques et vieillots font vraiment tâche, d'ailleurs, globalement la seconde partie reste très poussive, contrairement à la première qui préserve son petit parfum de fin du monde, avec ce côté surnaturel et mystérieux personnifié par Randall Flagg.

[Mars 2020]

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[Avril 2020]

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[Mars - Avril 2020]

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Saison 5 (10 épisodes) : 9/10

[Février - Avril 2020]

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Clap de fin au terme d’une dernière saison irrespirable à l’écriture vertigineuse, tellement qu’on ne sait plus vraiment où donner de la tête, un sentiment d’ivresse régi par cette course effrénée pour trouver l’issue, puis rattrapé par l’émotion.
La force de la série résidant dans sa manière d’apporter une proximité auprès des personnages, autant par sa caméra d’infiltration que par le côté tentaculaire de l’intrigue policière où chacun à un rôle crucial à jouer et où chaque micro-événement peut entrainer une avalanche.
Mais le format doit évidemment beaucoup à Michael Chiklis dans la peau de cet inspecteur aussi pourri qu’humain au milieu d’un champ de mines, qu’il a lui même placé, fréquemment sauvé par sa ruse et son expérience de la jungle urbaine, perso très marquant, je retiendrai aussi les rôles de Glenn Close et Forest Whitaker en impeccables guests.

Je sens déjà pointer le manque, la marque des grandes séries.

[Avril - Mai 2020]

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Ayant une connaissance assez minime du basket j’ai forcément appris beaucoup de choses, même si depuis la mort de Kobe Bryant j’ai regardé quelques docs intéressants notamment sur la rivalité Magic-Bird et des Bulls de Jordan + sa reconversion au baseball, surtout que la série ne fait pas du simple Wikipedia, il y a de l’inédit, des coulisses, et surtout les témoignages des grands acteurs des titres de Chicago, MJ en MVP, sachant que ses interviews sont très rares.
En 10 x 50 minutes le tout est très complet et passionnant, bien qu’il manque la troisième sortie de retraite de Jordan aux Wizzards, celle que j’ai un peu suivi à l’époque où j’avais C+ dans ma chambre, mais sans doute peu intéressante, car de trop en tout point, l’important étant l’impact sur la culture et le sport, bien que je ne porte pas spécialement dans mon coeur le soft power américain.
Et ce qui est vraiment cool dans cette série c’est d’aussi laisser une belle place aux coéquipiers de Jordan, comme le lieutenant Pippen, l’extravagant Rodman, Kukoc, Kerr, etc, et aussi ses adversaires, on revit les matchs en plaçant à merveille le contexte, sans compter tous les petits ou grands «dramas» qui les ont émaillés.
Bref, pris beaucoup de plaisir.

[Mai 2020]

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Au premier abord assez circonspect sur ses intentions, notamment du décalage entre le personnage haut en couleurs de Michael Scott et la normalité de ses employés, The Office marque pour moi rapidement des points en brisant le sas de décompression et se donnant la règle qu’elle peut tout faire et tout dire sans complexe et avec un humour parfois grinçant et malaisant on ne peut plus jouissif, qui la guidera vers des sommets lors de la cinquième saison. J’ai aimé la familiarité qu’on accorde à cet univers, d’apparence grisante du bureau, de rendre extraordinaire leur quotidien ordinaire, de ne voir que les aspects triviaux, avec quelques excès de folie furieuse complètement surréalistes personnifiés par le duo Michael-Dwight et toutes leurs singeries. La balance dramatique étant effectuée par le couple Jim-Pam que l’on suit comme une sorte de télénovela, d’ailleurs le fait de filmer tel un semi-documentaire rend le tout davantage crédible en terme d’émotions, de confidentialité, et la fin de la série réussit son climax commémoratif, du chemin parcouru, pas loin de pleurer en vérité.
Obligé aussi de signaler une baisse de qualité lors de la 8ème saison suite au départ de la tête de proue Steve Carell, laissant la barre du navire à Rainn Wilson, qui même en se bâtant comme un beau diable ne peut empêcher l’écriture suffisante d’une série installée et de l’arrivée de personnages superflus. Un affaissement heureusement rattrapé par la mélancolie qu’inspire la neuvième et dernière saison, avec d’ailleurs une mise en abîme du show, ce qui est assez malin pour résonner chez le spectateur investi et laisser dernière cette aventure.
9 saisons

Excellente série que j’ai dévoré avec beaucoup de bonheur, et que je place en haut lieu parmi les divertissements comiques, la conseillant évidemment à ceux qui n’ont pas encore eu la chance de goûter.

[Mai-Juin 2020]

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N’attendant rien de cette mini-série il faut reconnaitre qu’elle met un point d’honneur à garantir son capital épouvante digne des belles heures du japan horror, disséminé avec parcimonie mais en tout point efficace, reste qu’il faut y adhérer et ne pas être trop sensible ou cardiaque (une séquence choc en particulier). Assez court (6x30min) le format se regarderait presque comme un long métrage découpé, avec une enquête faisant office de fil rouge d’événements fondant la franchise, reste pour ma part un surplus de personnages et un sentiment de confusion, n’ayant pas forcement les films en tête pour tout comprendre et tout relier.
Son atout est aussi et surtout dans la mise en scène et son parti pris graphique, réussissant à faire passer l’apparente grossièreté de cette légende comme un objet fantasmagorique et.. cinématographique, ce qui n’est pas rien. Il est également à signaler que le ton se révèle parfois très malsain, dans le sens où les personnages se retrouvent empreint aux pires sévices moraux et physiques, se démarquant quelque peu du traitement parfois suffisant des effets horrifiques qu’on connait trop.
A tenter, pour les aficionados du genre.

[Aout 2020]

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[Juin - Aout 2020]

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Enquête un peu mollassonne sur la durée mais l’ambiance est particulièrement prenante, en plus de dialogues ne manquant pas de poésie et une Juliette Gréco magnétique.

[Septembre 2020]

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[Décembre 2020]

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Un des derniers chapitres méconnus de son roman, à croire que toute sa vie ne pouvait se dérouler de manière conventionnelle, le Diego entraineur a certes bien moins marqué les esprits que le Maradona joueur, mais il reste cette exception, une parenthèse mexicaine de deux saisons à la tête du modeste club de Dorados. Je me rappelle brièvement de l’annonce de sa signature, où les journalistes étaient davantage inquiets compte tenu de la particularité de la ville, haut lieu des traffics de drogue, invoquant ses démons passés, mais la série nous raconte qu’il n’en est rien, et que le Pibe de Oro a bien laissé ses addictions derrière lui, notamment grâce à l’une de ses filles.
Cette histoire a tout d’un conte, celle d’un petit bonhomme au coeur énorme venu en mission pour aider un club végétant au fin fond de la seconde division mexicaine, et là, la magie opère, leur offrant deux finales de championnat consécutives, tellement surréaliste qu’on a l’impression que tout est scénarisé. On y voit un Maradona touchant, qui malgré une vie bien remplie et un corps patraque marqué par ses excès, va s’investir comme un lion pour que ses hommes accèdent au bonheur, par sa rage de vaincre, ses instincts de champion, son tempérament de feu, sa joie de vivre, tout Diego est là.
Une épopée de sept épisodes passionnante et rythmée, ultime fait d’arme d’une légende du football et personnage hors du commun. A découvrir sur Netflix.

[Novembre 2020]

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[Décembre 2020]

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Saison 2

Même recette Agence tous risques que la première saison, où la plus-value ne se distingue que dans le fan-service (assez mal amené d’ailleurs, autant pour Boba Fett que pour l’épilogue), les nouveaux personnages n’ont rien de très intéressant, le grand méchant se révèle particulièrement médiocre (une récurrence chez Disney), le seul plaisir reste donc récréatif (avec une DA, il faut bien l’avouer, vraiment excellente) face à cet empilement rébarbatif où Favreau fait joujou avec ses figurines, rebouchant les trous d’un univers en voie de marvelisation.

[Octobre - Décembre 2020]

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[25 Décembre 2020]

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Série très bien produite et interprétée, avec une redistribution des rôles assez qualitative dès la saison 3, juste qu'à pousser le curseur de la fiction des épisodes en deviennent parfois longuets, c'est dommage, même de manière générale 45min-1h c'est trop je trouve. Reste qu'on se passionne pour les personnages, surtout le destin en parallèle des soeurs royales, du rôle de père absent et de substitution, l'arc du Prince Philip est vraiment bien, comme les personnalités politiques de Churchill et Thatcher qui se fondent parfaitement au récit pour marquer les liens avec leur époque. D'ailleurs autant le Reine n'est que très peu mise à mal, la monarchie, elle, n'est pas ménagée, qui fait avec le temps ressentir le poids de l'obsolescence en Europe, avec ses protocoles absurdes et cruels que l'on voit bien lors de l'introduction de Diana dans la famille royale. Il y a une côté crépusculaire dans cette dernière saison, où les malheurs s'enchainent et la menace d'une déflagration qui plane, faisant que les deux prochaines s'annoncent assez excitantes, nous rattachant forcement à des péripéties plus récentes que l'on connait davantage. Hâte de reprendre la série, avec un nouveau casting par ailleurs.

[Décembre 2020]

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[Décembre 2020]

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[Octobre 2020]