2021 ira loin (séries)

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Janvier

Saison 3 : 7/10

Bah là on ne boude plus notre plaisir et on déguste (vous l'avez ?) ce divertissement à rythme soutenu, qui nous divertit efficacement à défaut de nous marquer, grâce notamment à un jury et un présentateur fort sympathiques.

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Janvier

Saison 3 : 8/10

Commencer une nouvelle saison de cette série est toujours un moment de crainte pour moi, parce que j'ai peur qu'une péripétie de trop ou un sentiment de lassitude ne vienne gâcher une belle aventure jusque là. Ce ne sera pas encore pour cette année, tant les personnages restent solides et la narration maline. Quelques événements sont tirés par les cheveux, mais étant donné qu'ils amènent des enjeux émotionnels intéressants, ça ne me pose pas trop de problème.

Mai

Saison 4 : 8/10

Eh bien la série continue à maintenir sa qualité, notamment par le courage qu'elle a d'aborder des questions plus graves, et grâce à ses personnages solides et profondément attachants. J'ai mes réserves sur l'un des twists finaux, mais il faudra voir comment il sera géré.

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Février

Saison 10 : 6/10

Une télé-réalité classique, avec de bonnes grosses ficelles parce qu'on est à la télé et pas sur Netflix, donc le montage et la narration sont assez relous de spectacularisme, mais il y a quand même quelque chose d'enthousiasmant à voir des gens se donner du mal pour cuisiner des trucs inventifs.

Juin

Saison 12 : 6/10

Mêmes qualités et défauts cette année : des candidats parfois intéressants, mais toute la machine ronflante du montage étiré et des dramatisations est un peu lassante.

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Mars

Saison 2 : 9/10 (R)

Quelle maîtrise des registres comique et sentimental, quelle qualité de jeu constante, quel art du portrait... Cette saison est l'une des meilleures saisons que je connaisse, toutes séries confondues.

Avril

Saison 3 : 9/10

Avec ses arcs passionnants, son humour qui fait toujours mouche et la grâce de Steve Carell qu'on sent de plus en plus à l'aise, cette saison est un plaisir continu.

Mai

Saison 4 : 9/10

On continue sur le même niveau d'excellence, et c'est hyper cool.

Juin

Saison 5 : 9/10

Cette saison commence peut-être un peu plus faiblement, mais son arc de deuxième de moitié de saison est tellement réussi que je le lui pardonne.

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Mars

Saison 1 : 8/10

Les premières saisons de la série sont d'une telle densité d'écriture que c'est toujours un plaisir de les revoir.

Avril

Saison 2 : 8/10

Je crois que c'est la saison qui contient les meilleurs épisodes, franchement. Le jeu de Will Arnet m'hypnotise particulièrement durant ce visionnage.

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Avril

Saison 4 : 9/10

Étonnerai-je quelqu'un en disant que la série continue son sans-faute ? J'irai même plus loin : en prenant l'angle des conséquences du trafic sur la jeunesse, elle se fait aussi poignante qu'informative,avec une capacité intacte à montrer le pouvoir de la structure sur les individus tout en donnant de la chair aux personnages. La multiplicité des points de vue alliée à la qualité du casting donne l'impression d'un panoramique vertigineux qui me fascine plus que jamais.

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Avril

Saison 3 : 8/10

Toujours armée de son solide sens de la tension dramatique, "Le bureau des légendes" continue à m'impressionner et à me saisir dans sa troisième saison. Si les mécaniques sont efficaces, l'attachement aux personnages désormais bien connus joue aussi à plein : forcément, on craint plus qu'il leur arrive quelque chose. Le recours un peu trop fréquent à la punchline me dérange moins, parce que j'ai l'impression de savoir comment celleux qui les prononcent raisonnent. Vraiment une belle étude psychologique doublée d'un savoir-faire exaltant dans le genre de l'espionnage, que je regarde avec plaisir.

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Avril

Saison 13 : 7/10

Malgré des défauts de construction un peu grossiers qui provoquent un début de saison particulièrement poussif pour un intérêt dramatique discutable, la qualité du cast est encore une fois à saluer, avec des styles très différents et tous intéressants. Cette année encore j'avais ma claire favorite, mais j'étais aussi content de voir les autres progresser, dans une ambiance bon enfant. Je constate que ce show reste un plaisir intact pour moi.

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Mai

Saison 1 : 7/10

J'ai des sentiments partagés vis-à-vis de cette saison. Je vais commencer par ce que j'ai beaucoup aimé : l'interprétation des actrices, absolument impeccable, qui donne beaucoup de leur force à la satire sociale grinçante autant qu'aux drames intimes. Je distingue parmi elles particulièrement Nicole Kidman, mais je ne suis pas sûr d'être tout à fait objectif sur ce point, ce qui n'enlève rien à la nuance impressionnante de son jeu. Le rythme global du récit est incontestablement efficace, ce qui accroche bien l'attention. Mais malheureusement, sa base m'est apparue structurellement affaiblie par sa volonté de faire mousser le mystère, justement pour garder à tout prix l'intérêt du spectateur, quitte à faire traîner les allusions au crime et à l'enquête sans jamais les approfondir. J'ai trouvé qu'au bout d'un moment ces constants sous-entendus devenaient presque comiques du fait de leur lourdeur ("tout le monde a des secrets", et autres platitudes tout droit sorties des pires épisodes de Desperate Housewives), surtout quand ils amènent à un dénouement franchement décevant de facilité. Je crois que se concentrer autant sur l'intrigue policière moyenne est une balle dans le pied de la série, qui en néglige le développement de ses personnages, pourtant bien plus intéressants. Je garde tout de même de la sympathie pour l'ensemble, qui soulève des questions intéressantes et m'a charmé.

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Mai

Saison 2 : 8/10

La déclinaison britannique de Drag Race confirme décidément son charme, notamment du fait de candidats peut-être moins policés, et qui se prennent moins au sérieux. Certes, le niveau n'atteint pas celui du show originel, mais les queens de cette saison sont assurément suffisamment charismatiques et inventives pour que je m'amuse beaucoup.

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Mai

"Chernobyl" m'a indéniablement pris aux tripes. Difficile de faire autrement vu le sujet, vous allez me dire, mais cela doit aussi beaucoup au véritable travail porté sur l'ambiance, sonore grâce à l'utilisation réussie de percussions et autres basses lugubres qui m'ont fait penser à la série "Hannibal", et visuelle avec une photographie bluffante. Les acteurices ne déméritent pas, et je salue le choix qui a été fait d'une globale sobriété dans le jeu. Cette série est une intéressante expérience de dé-théorisation d'événements historiques pour en faire résonner les conséquences à hauteur d'Homme, même si cela est apparemment parfois passé par quelques écarts historiques. Je trouve que le jeu en vaut la chandelle.

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Juin

Saison 1 (R) : 7/10

Cette saison est aussi subtile dans son écriture psychologique qu'elle peut être lourdingue dans son humour. Un équilibre bizarre, mais une série pleine de promesses.

Saison 2 (R) : 7/10

De la même manière que son aînée, cette saison démarre laborieusement, mais réussit à ménager une fin d'une grande qualité. En fait, la série n'est jamais meilleure que quand elle est sombre, et cela rend souvent ses tentatives d'humour un peu déplacées.

Saison 3 (R) : 8/10

J'avais bien le souvenir que cette saison marquait une franche amélioration de la série, grâce à des choix narratifs radicaux pour certains épisodes et à un approfondissement maîtrisé des personnages. Et surtout, je tiens à souligner la force de la proposition stylistique, kudos à Lisa Hanawalt, aux manettes aussi de la chouette "Tuca & Bertie".

Saison 4 : 8/10

Première salve d'épisodes inédits pour moi, et je dois dire qu'ils sont bons, grâce à l'exploration des deux chouettes personnages d'Hollyhock et de sa mère. Dans ces moments, la justesse du ton m'a impressionné, suffisamment pour compenser la moindre qualité de l'arc de Todd, qui ressemble le plus souvent à du remplissage.

Juillet

Saison 5 : 7/10

J'ai trouvé que la saison patinait souvent, du fait d'une construction déséquilibrée entre un personnage principal aux intrigues riches et nuancées et une "intrigue B" comme la série le dit elle-même... laborieuse. J'avais déjà fait cette remarque pour la saison précédente, alors ce serait bien que les scénaristes osent se concentrer sur ce qui est visiblement le fond de leur propos, au lieu de se sentir obligés d'insérer au forceps un humour discutable.

Saison 6 : 7/10

Encore et toujours cet étrange déséquilibre quand la série essaie de se donner de l'oxygène avec des propositions comiques assez ratées, alors même que le propos sur le mal-être de BoJack se suffirait largement à lui-même. Un bémol aussi sur le dénouement de certains personnages, que j'ai trouvé un peu expédié. Mais quelques épisodes puissants, et le constat d'une série qui a tenu son propos sans lâcher le morceau jusqu'au bout.

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Juin

Saison 2 : 8/10

La belle réussite de cette série continue et se confirme dans mon coeur, grâce à un cast brillant et à une lenteur jubilatoire dans sa manière d'approfondir ses personnages. J'aime beaucoup que l'on s'attache l'air de rien, sans grands chambardements scénaristiques mais simplement par des échanges, de mots comme de regards.

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Juillet

Saison 1 : 7/10

Dommage, malgré des intentions chouettes dans le propos, "Invincible" ne va finalement pas beaucoup plus loin qu'une proposition edgy et gore mais vraiment pas innovante sur le thème "et si un super-héros était méchant ?". Les personnages secondaires sont chouettes, quand même.

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Août

Une franche réussite que cette série, qui m'a d'abord frappé par son esthétique très travaillée, mais qui révèle sa force dans l’approfondissement de ses personnages et la présence d'un message politique fort. Le sens du récit des scénaristes parvient à créer une attente permanente, et la nuance des personnages permet un attachement rapide à leurs enjeux. Le casting est aux petits oignons, et l'impression de voir une histoire maîtrisée se dérouler est extrêmement satisfaisante, qui plus est lorsqu'elle aborde avec pertinence des problèmes de discrimination.

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Août

IMDY m'a fait une forte impression, évidemment par la dureté de son sujet, mais avant tout par le traitement qu'elle en fait. La série n'a peur de rien, et fait preuve d'une sensibilité aigüe qui m'a plus d'une fois touché. La réalisation comme la narration savent ménager leurs effets et rendre la série haletante sans tomber dans l'excès. Grand respect pour Michaela Coel, qui produit une œuvre d'auteur d'une maîtrise et d'une maturité impressionnantes.

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Septembre

Saison 1 : 8/10 (R)

Un binge-watching éclair pour mon revisionnage de la première saison, toujours efficace bien que peut-être un poil caricaturale avec son grand méchant. Mais le tout est tellement bien fait que c'est un plaisir constant à voir.

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Septembre

Saison 6 : 7/10

Peut-être la saison d'All Stars la plus équilibrée du show, dans le sens où aucun.e candidat.e ne se détache nettement tout au long de la compétition. À son meilleur, cela donne une excitation de l'incertitude (notamment une compét de lipsyncs du plus bel effet), à son pire c'est un festival de médiocrité. Mais plus que jamais, on se rend compte qu'aucun style de drag n'est intrinsèquement supérieur, et c'est une très chouette leçon.

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Septembre :

Livre I : 7/10
Livre II : 8/10
Livre III : 8/10
Livre IV : 9/10

Un bon gros revisonnage de la période courte de la série, marquante par la qualité des dialogues autant que par des défauts agaçants dans la caractérisation fatigante de certains personnages, surtout féminins.

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Septembre

Saison 2 : 7/10

La série continue sur sa bonne lancée en continuant à explorer les arcanes du pouvoir avec une certaine habileté, même si ça n'est pas toujours très subtil, avec une tendance à présenter la centrisme et la modération comme le sommet du projet politique moderne. Il n'empêche que les situations sont souvent intéressantes, voire visionnaires (une intrigue sur l'Afghanistan), et que l'acting tient la route.

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Octobre

Saison 1 : 9/10

Eh bah quelle claque. J'avoue que j'abordais cette série sur les ados avec la distance que j'ai à mon âge avec cette ambiance, c'est-à-dire un peu froidement. La saison 1"Euphoria" m'a pris par la main dès son pilote, et ne m'a plus lâché jusqu'au bout, grâce à son travail intense sur la narration autant que l'esthétique, qui rend chaque épisode dense et haletant. Il faut évidemment mentionner un casting d'une qualité indiscutable qui porte haut une écriture d'une finesse rare qui traite ses personnages avec soin sans jamais les caricaturer, ni rabaisser leurs problèmes. Rien à dire, j'ai été complètement séduit, et bien sûr que j'en veux encore.

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Novembre

Saison 8 : 6/10

Compliqué, l'héritage de cette ultime saison, écrite après le meurtre de George Floyd, et qui met la série face à son traitement léger de la profession de flic depuis presque dix ans. Alors c'est loin d'être subtil, et l'intrigue générale n'en ressort pas grandie, mais je dois dire que j'admire le courage d'avoir abordé frontalement la question. Malgré son petit nombre d'épisodes, la saison connaît une faiblesse en son milieu, et une fin assez amusante.

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Novembre

Saison 1 : 8/10

Un peu sceptique sur le côté éternel optimiste du personnage, je me suis complètement laissé embarquer par "Ted Lasso", qui pour toute série feel good qu'elle soit n'en oublie pas de creuser ses personnages et de leur réserver des zones d'ombres. Si à des protagonistes attachants et nuancés vous ajoutez un humour qui tape souvent dans le mille, c'est une sacré réussite qui s'affirme ici.

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Novembre

Saison 3 : 9/10

Dans la logique de montée en puissance de la série, sa troisième saison s'affirme comme la plus captivante, avec une maîtrise de la tension dramatique (et de son relâchement) peu commune, et des idées à la fois narratives et de réalisation d'une fraîcheur bienvenue. Les acteurices sont au cordeau, et voir les rouages implacables de la tragédie avancer est une expérience absolument fascinante, et franchement délectable.

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Décembre

La série tire l'essentiel de sa force de l'univers qu'elle parvient à poser, sans effort apparent. Tous ses éléments, de sa direction artistique riche et soignée à son écriture subtile, viennent crédibiliser un monde dont l'intérêt est sans cesse relancé. Si en plus elle se permet de ne pas se répéter et d'innover tant dans ses thèmes que dans son format, on arrive à une oeuvre marquante. Certes pas sans défauts : un bon male gaze des familles, un fil rouge clos assez maladroitement, et quelques storylines en-dessous, mais tout ceci me semble relever du détail dans cette réussite d'ensemble marquante, dont le ton crépusculaire restera avec moi pour longtemps.