Cover 2021: On n'a plus le temps de jouer à rien

2021: On n'a plus le temps de jouer à rien

Puisque les jeux sont de plus en plus longs à terminer et que j'ai de moins en moins de temps pour moi, on observe inévitablement un abaissement de mon nombre de jeux terminés par an. Malgré le léger rebond de 2020, 2021 s'annonce d'ores et déjà comme une année très basse. Suivons cette aventure ...

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Liste de

23 jeux vidéo

créee il y a presque 3 ans · modifiée il y a environ 2 ans

Assassin's Creed Valhalla
6.3
1.

Assassin's Creed Valhalla (2020)

Sortie : 10 novembre 2020. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Streaming

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run
Valhalla est un de ces titres qui trouve son intérêt dans le long terme... mais qui le perd, sur le long terme également. Car c'est un jeu long, mais si long, mais si affreusement long, qu'il a le temps de nous faire passer par toutes les émotions. D'abord une énorme déception à cause de son monde peu intéressant à explorer, essentiellement à cause des sideops très très pauvres (une énorme déception par rapport à Odyssey), puis de plus en plus satisfaisant au fur et à mesure que l'histoire s'étoffe et qu'elle arrive à nous accrocher au fil de missions plus intéressantes que les précédentes, l'ensemble retombe enfin maladroitement quand l'ennui nous rattrape, car tout se ressemble beaucoup trop. Ce jeu dure plus de 100h et la boucle de gameplay montre ses limites au bout de 20. Ou moins. On finit par être lassés d'être forcé de faire toutes les zones quand on voudrait directement voir la fin.
Et pourtant. Pourtant dans ses meilleurs moments, Valhalla a parfois les allures d'un grand jeu. Il arrive à surprendre, à prendre aux tripes, à être un gentil défouloir et un jeu d'exploration agréable, qui détend très efficacement après une journée de boulot. Il est magnifique visuellement et ses musiques sont sublimes. Mais... Toujours ce "Mais". Mais avec le temps, le souvenir que j'en garde est celui d'un jeu brouillon qui s'est laissé dévorer par ses propres ambitions. Pas un mauvais jeu, non loin de là, mais un pot pourri qui aurait mérité plus de soin.
Commencé le 13 décembre, terminé le 19 février

Resident Evil: Gaiden
4.3
2.

Resident Evil: Gaiden (2001)

Biohazard: Gaiden

Sortie : 15 décembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur Game Boy Color

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
"Gaiden" est une adaptation plutôt intéressante de la formule Resident Evil sur Game Boy Color. Bien sûr, on perd de nombreuses choses au passage (la mise en scène, le level design, les angles de caméra), mais on conserve une grande gestion des ressources et la peur de ce qu'il y a devant nous. En effet, on peut facilement se laisser surprendre en ouvrant une porte et le jeu est rempli d'ennemis qui font très vite mal et qu'on préfère esquiver. Si on ne gère pas bien nos ressources, on peut facilement se retrouver coincé car le jeu n'est pas très permissif, même s'il se fait très bien une fois qu'on a compris ses mécaniques. Le seul véritable obstacle pourrait être un environnement un peu trop grand à explorer, dans un univers 2D, ce qui peut nuire à notre sens de l'orientation et qui va demander un certain temps d'adaptation - surtout que le jeu nous laisse explorer oklm des lieux qu'on ne pourra pas compléter car, au bout d'un moment, on n'aura pas la bonne clé, et nous forcera à faire demi-tour. Un écueil évité par les jeux précédents de la série.
Enfin, pour ce qui est du scénario, il est grand guignolesque et à mourir de rire tant les dialogues sont mal écrit mais, franchement, il fait partie des raisons principales pour lesquelles j'ai aimé découvrir ce jeu ! Quand on aime les personnages mis en scène (Barry et Léon) et qu'on sait s'armer d'un second degré à tout épreuve, on se paye de bonnes tranches de rire nanardesques et moi, ça m'a fait plaisir.
Commencé le 11 septembre, terminé le 6 mars.

Resident Evil: Survivor
3.9
3.

Resident Evil: Survivor (2000)

Biohazard: Gun Survivor

Sortie : 26 mai 2000 (France). Jeu de tir

Jeu sur PlayStation

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Mauvais sans vraiment l'être, mais jamais vraiment bon, Resident Evil: Survivor est un jeu étrange, une proposition un peu unique: un FPS sur playstation pensé pour se jouer avec un accessoire Namco, mais qui n'a rien d'un rail shooter bourrin comme on aurait pu s'y attendre. Au contraire, sans doute en grande partie à cause des limites de la console, mais aussi par volonté de conserver une ambiance "Survival", le jeu est archi lent et rigide. Et c'est peut-être là qu'il trouve sa force, d'une certaine manière, en privilégiant une certaine forme d'ambiance et le rythme "resident evil".
La dimension survie, annoncée dans le titre, se traduit d'ailleurs par le fait que la moindre mort ramènera le joueur au tout début de l'aventure. Le jeu est donc par essence court à parcourir mais se joue dans une tension permanente. Sauf si, comme moi, on triche et on émule le jeu en usant de save-states parce qu'on n'a pas que cela à faire.
Malgré tout, c'est un produit bien étrange que nous avons en main: il veut conserver une dimension aventure mais limite les lieux à explorer, offre peu de documents à lire, nous impose un scénario ridicule ; il veut nous offrir une dimension horrifique mais ne profite d'aucune mise en scène et a trop d'ennemis tout le temps pour nous surprendre ; il veut être un FPS mais a des contrôles ultra rigides, proches de l'injouable, et est clairement en deçà de toute la concurrence sur cette console... Bref, c'est un produit insolite, une proposition curieuse, pas désagréable à parcourir comme ça, mais 100% oubliable.
Commencé le 1er mars, terminé le 13 mars.

Maquette
5.5
4.

Maquette (2021)

Sortie : 2 mars 2021. Réflexion, Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Sur le papier, Maquette est plus qu'alléchant: fort d'un principe de puzzles à base de jeux de perspective et d'une histoire parlant d'une relation amoureuse, il y avait de quoi créer l'une des expérience les plus marquantes de l'année. On en est malheureusement loin. Si le principe même du jeu pousse occasionnellement à l'émerveillement et qu'on s'amuse bien dans les premiers instants à déplacer de petits objets dans nos maquettes pour les faire apparaître en plus gros dans le monde réel (lui même une maquette dans un plus grand monde - oui c'est difficile à suivre, dit comme ça), on finit malheureusement vite par tourner en rond et le jeu lui-même ne sait plus trop quoi faire de son principe. De fait, si certains puzzles sont très bons, d'autres sont très moyens voire très mauvais. En résulte des moments où on cherche pendant 20 mins et où on trouve la solution par hasard, après avoir tout essayé, et où la réussite ne déclenche pas cette fameuse épiphanie tant recherchée ("Eurêka!") qu'un sentiment d'exaspération ("Quoi, c'est ça qu'il fallait faire ? Pffff c'est débile"). Car malheureusement, le jeu peine à faire comprendre au joueur ce qu'il doit faire. Parfois, la solution repose plusieurs fois sur le même mécanisme et, d'autres fois, c'est quelque chose de beaucoup plus tordu avec un petit truc à activer dans un coin, qu'on n'avait pas vu. La palme revient à cet objet qui s'active en appuyant sur "Rond", dans le dernier niveau, alors que tous les autres objets du jeu s'activaient en appuyant sur "Carré". 20mins perdues là dessus, mesdames et messieurs.
Ces imprécisions, qu'on attribuera aux balbutiements d'un studio débutant, auraient pu être pardonnées si l'histoire avait été de qualité. Celle-ci, narrée par Bryce Dallas-Howard et son mari (un beau casting tout de même), est malheureusement très convenue et peine à déclencher la moindre émotion tant nous sommes en terrain connu. On dirait le genre d'histoire que j'aurais trouvé super cool dans un jeu indé il y a 10 ans, quand c'était rare, mais où maintenant c'est presque ringard. Car ça aligne les lieux communs, car le personnage principal est assez insupportable. Bref, l'originalité du gameplay et une bonne atmosphère visuelle et musicale sauve le jeu du désastre, mais on attendait plus d'un jeu labelisé Annapurna.
Commencé le 5 avril, terminé le 8 avril.

Dino Crisis
6.8
5.

Dino Crisis (1999)

Sortie : 1 septembre 1999 (France). Survival horror, Action, Aventure

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, PC, PlayStation 3, PSP, PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Dino Crisis a tout de l'excellent "Resident Evil-like". Reprenant la même recette en en changeant seulement quelques éléments, il parvient à créer une expérience vraiment différente et, souvent, elle aussi vraiment terrifiante. Les Dinos se différencient bien des zombies par leur agressivité redoutable, leur faculté d'ouvrir quelques portes, la violence de leurs attaques, leur résistance à nos armes et leur présence en bien moins grand nombre dans la carte (ce qui augmente la terreur de chaque confrontation). L'aventure dans l'ensemble est elle-même beaucoup plus centrée sur les énigmes que ne l'est Resident Evil, et celles-ci sont vraiment ingénieuses et ancrées dans le réel ! Elles sont crédibles, bien conçues, demandent vraiment de réfléchir et ont un impact très positif sur le rythme (les énigmes permettent de souffler). Même au niveau du scénario le constat est globalement positif: l'histoire est simple mais efficace et les multiples fins apportent un petit quelque chose en plus.
En revanche, le plus gros défaut du jeu est qu'il peine à se renouveler: sa seconde moitié est bien moins captivante que la première et les situations de jeu deviennent peu à peu redondantes. Puisqu'il n'y a pas assez de dinos, on finit par savoir parfaitement comment les esquiver sans se battre, et on n'est que rarement confronté à la terreur ressentie en croisant le chemin d'un nouveau reptile. Si le début est donc terrifiant, la fin se parcourt donc de manière plus monotone. Le jeu reste cependant vraiment bon et il ne lui manque pas grand chose pour être aussi excellent que son aîné.
Commencé le 20 mars, terminé le 17 avril.

Hollow Knight
8.4
6.

Hollow Knight (2017)

Sortie : 24 février 2017. Plateforme, Action-Aventure

Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Mac, Linux

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
J'ai d'abord mis un petit peu de temps à vraiment être à fond dans Hollow Knight. Passé le choc artistique des premiers environnements, j'ai été un peu déçu des couleurs plus convenues de certains des décors suivants, ce qui n'aidait pas à être passionné par un jeu qui est d'accord assez classique, même si évidemment très efficace.
Et puis, plus l'on progresse, plus la magie opère. Déjà, on ne peut qu'être surpris de la taille de la map, bien plus grande que ce que j'imaginais personnellement et qui ne cesse de nous plonger de surprises en surprises, et la passion de la découverte, de l'exploration, de la recherche de nouveaux chemins et de nouveaux secrets prend alors vite le dessus. Plus on accumule les pouvoirs, plus on peut se déplacer, plus Hollow Knight devient passionnant. Il est évidemment réputé pour sa difficulté et je pense que je l'aurais tout autant apprécié s'il avait été un peu moins dur. D'ailleurs, j'ai tellement galéré contre l'ultime dernier boss, c'est probablement le plus gros obstacle de ma life, j'y ai passé au moins une dizaine d'heures, j'en ai pleuré en réussissant. Bref. Tout bien réfléchi, donc, j'aurais aussi apprécié moins galérer, mais je ne considère pas ce parti pris comme un défaut.
Ce qui est dommage c'est qu'il y a quelques imprécisions qu'on finit par connaître et qu'on apprend nous-même à éviter, mais qui dans un premier temps rend frustrantes certaines morts. En revanche, j'ai trouvé le feeling de plateforme vraiment cool alors que beaucoup s'en plaignent.
Pour le reste évidemment, l'univers fascinant, son histoire cryptique (mais pas trop) remplie de moments poétiques, les personnages attachants, la beauté des musiques et de la direction artistique en font un jeu unique malgré sa base "classique". Une expérience marquante, indéniablement.
Commencé le 22 février, terminé le 20 avril.

Zelda II: The Adventure of Link
6.5
7.

Zelda II: The Adventure of Link (1987)

The Legend of Zelda 2: Link no Bōken

Sortie : 26 septembre 1988 (France). Action-Aventure, RPG

Jeu sur Famicom Disk System, NES, GameCube, Game Boy Advance

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Zelda 2, c'est un peu le jeu de l'horreur. Il est horriblement difficile, profondément injuste, bardé d'énigmes incompréhensibles voire illogiques et, surtout, affreusement gâché par des hits box complètement pétées. Le fait est que parfois on est censé toucher l'ennemi et que parfois, bah en fait, on touche pas. Alors déjà que l'allonge de l'épée est ridiculement courte et qu'il faut être collé-serré pour toucher sa cible, au risque de se prendre un coup bien vénère, si en plus quand on touche et ben on touche, le résultat est simple: ça fait chier. D'autant qu'en face, l'ennemi lui nous touche très facilement et qu'il envoie envoie ses attaques à toute vitesse.
Ce triste constat est d'autant plus dommageable que, sans cela, Zelda II est plutôt bien designé. L'idée de base du gameplay, manier l'épée et le bouclier sur deux hauteurs pour contrer les défenses des adversaires, est plutôt cool et les pouvoirs et améliorations qui vont avec sont chouettes. L'exploration fonctionne également bien sur un plan 2D, même si le level design est un peu tordu. Et le principe un peu "RPG" de devoir discuter avec tout le monde présage du bon pour la suite de la série.
Mais franchement, quelle douleur! J'ai souffert ma race sur ce jeu, n'ayons pas peur des mots, même à cause de save-states pour mourir le moins possible ça a été un véritable enfer... alors je n'imagine pas comment ça aurait été avec le système de sauvegarde l'époque.
Du coup pour résumé, pour moi Zelda 2 est un bon jeu sur le papier, mais à l'exécution plutôt mauvaise. Ca donne un bilan très très mitigé.
Commencé le 15 décembre, terminé le 30 avril.

Resident Evil: Code Veronica X
7.5
8.

Resident Evil: Code Veronica X (2001)

Biohazard: Code Veronica Kanzenban

Sortie : 13 septembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, Dreamcast, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Code Veronica est ma première vraie déception au cours de ma rétrospective Resident Evil, c'est-à-dire le premier épisode dont j'attendais vraiment quelque chose et qui s'est avéré bien en dessous de mes attentes. Et pourtant, c'est loin d'être un épisode inintéressant à étudier pour autant !
Le premier point qui souffle le chaud et le froid c'est son scénario: à la fois plus complexe, plus riche, avec une vraie importance du lore, du background autour de la création d'Umbrella tout en mettant en scène des ennemis aux machinations intéressantes (les Ashford), mais aussi plein de trucs qui entament la longue descente vers l'absurde que va emprunter la série. Cet épisode, c'est vraiment le début du grand n'importe quoi. Persos qui ont des super-pouvoirs, ralentis à la Matrix, dialogues kitschissimes, romance fatigante... N'en jetez plus, il y en a encore. En fait, la plupart de ces idées, aussi bizarres soient-elles parfois, auraient pu faire sens et être de bonnes idées traitées correctement. Mais la mise en scène et les dialogues mal écrits crée un véritable décalage avec les trois premiers épisodes. Pire encore, on sent que ce jeu c'est le référentiel numéro 1 pour le ton de l'adaptation cinématographique de Paul W.S. Anderson. Il y a des trucs que j'ai toujours détesté dans ces films qui... en fait, viennent de ce jeu. Dur. Rajoutons à cela Steve, le personnage le plus détestable de la série (jusqu'ici en tout cas).
Et c'est dommage car à côté de cela, le scénario est ambitieux, souvent passionnant, et la mise en scène m'aurait probablement emballé si j'avais découvert le jeu à sa sortie. Mais de nos jours, ça a horriblement vieilli.
Ensuite, le jeu en lui-même reprend la formule bien connue mais est beaucoup plus action dans son approche, et un véritable décalage commence à se creuser. On commence à tendre vers quelque chose où la petitesse de l'inventaire ne colle plus avec le besoin constant de munition et de soin. Ca passe encore mais on flirt avec la limite. Mais le principal reproche que j'ai à adresser au jeu en lui-même c'est son level design qui force les aller-retours entre des lieux très, très très éloignés les uns des autres. Ce qui fait sens dans un petit manoir ou un petit commissariat est beaucoup plus pénible quand il faut traverser une grande map.
Voir l'activité pour lire l'avis complet !
Commencé le 16 avril, terminé le 9 mai.

NieR Replicant ver.1.22474487139...
8
9.

NieR Replicant ver.1.22474487139... (2021)

Sortie : 23 avril 2021. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run remastered, second run NieR en général.
J'ai décidé de ne pas dissocier l'œuvre originale de son remastered. Celui-ci étant si proche de l'expérience de base tout en la complétant de si belle manière qu'il s'agit presque davantage d'une "Edition Director's Cut" qui sortirait 11 ans plus tard plutôt qu'un simple portage.
NieR Replicant, c'est l'expérience NieR mais avec des graphismes "satisfaisants" (comprendre pas ouf mais mieux qu'Automata), un 60FPS, un chapitre en plus qui ajoute vraiment quelque chose, une fin supplémentaire qui transcende l'œuvre avec un déluge émotionnel additionnel, des musiques de malade mental réorchestrées comme jamais, un nouveau gameplay qui rend enfin le jeu plaisant à jouer, c'est l'histoire du point de vue du frère qui contre tout attente fait bien plus sens que celle du père.
Et aussi, c'est la preuve dont j'avais besoin que NieR est toujours aussi poignant, toujours aussi pertinent, toujours aussi bien construit en 2021. Alors bien sûr, il a toujours des défauts criants mais ceux-ci peuvent facilement être mis de côté.
Commencé le 9 mai, terminé le 6 juin

Ratchet & Clank: Rift Apart
7.6
10.

Ratchet & Clank: Rift Apart (2021)

Sortie : 11 juin 2021. Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PlayStation 5, PC

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Peu après l'avoir terminé, j'aurais mis une recommandation en plus de ma note. Aujourd'hui, ce sentiment se dissipe et cela rejoint malheureusement mon avis plus général sur le jeu: le nouveau épisode de Ratchet & Clank (licence dont je suis ultra fan) est un véritable plaisir mais il est "simpliste", oserai-je dire convenu, déjà-vu, et va rarement au bout de ce qu'il propose. Rien que dans l'histoire, si celle-ci est assez originale dans la série et propose des choses intéressantes, toutes les relations prennent des raccourcis spectaculaires au point que de nombreux pans de l'intrigue perdent en crédibilité. Dans le gameplay, c'est un peu pareil: tout est sympathique et sublimera peut-être les non habitués, mais il y aura peu de surprises pour les connaisseurs car on est vraiment en terrain connu. Ca, ce n'est pas trop grave, la recette est cool et on l'apprécie ainsi. Par contre, j'attendais plus de fantaisie dans le level design, plus d'inspiration, car celui-ci reste (à quelques exceptions près) très très scolaire. Les quelques séquences où le jeu s'ouvre sont un peu mal foutues et les missions secondaires sont un peu ratées. On ne retrouve malheureusement pas trop le plaisir de l'exploration et le jeu, très nerveux et très porté sur les combats, s'apprécie mieux si on le fait en ligne droite pour sa nervosité. Et pourtant, ici et là, on sent qu'il aimerait proposer plus que ce qu'il nous met sous la dent. C'est un jeu qui a de plus hautes ambitions mais qui est un peu remis les pieds sur terre. On passe un bon moment, on est constamment ébloui visuellement et ça c'est incroyable et ça a été souligné par tout le monde, mais jamais il ne va plus loin ni ne déclenche une étincelle qui perdurera dans le temps. C'était "le nouveau Ratchet", je l'ai aimé, je l'ai largement préféré au précédent, mais maintenant j'attends que ça aille un peu plus loin. Et si ce n'est pas dans le gameplay ou le level design, il faut au moins que ce soit narrativement. Dans tous les cas, la série a déjà fait mieux par le passé.
Commencé le 11 juin, terminé le 23 juin.

Demon's Souls
8.2
11.

Demon's Souls (2020)

Sortie : 19 novembre 2020 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Deuxième run en tout, premier run du remake.
Force est de constater que Demon's Souls n'a vraiment pas perdu de sa superbe avec les années. Je dirais même que plus les jeux de From Software défile et plus celui-ci trouve sa singularité. On sent dans ce premier "Souls" de nombreuses expérimentations, une envie de créer quelque chose de nouveau à chaque niveau, et j'ai vraiment été bluffé par la qualité du level design à cet égard. Chaque niveau a son petit truc à lui, chaque boss tente quelque chose d'autre, et même si tout n'est pas réussi au même degré ça donne un jeu avec une personnalité extrêmement forte. Demon's Souls a quelque chose du diamant brut qui n'aurait pas encore été taillé, affiné. Si cela peut se traduire par des imperfections et gêner certains fans des opus suivants, je trouve en lui une fraîcheur véritable, un jusqu'auboutisme formidable. Et c'est un jeu ô combien fascinant. Pour son univers, bien sûr, son ambiance, son atmosphère, ses musiques, ses décors et ses environnements remplis de pièges qui sont encore un plaisir à redécouvrir.
Le remake est quasiment irréprochable, à deux ou trois détails près qui importent peu. Quel bonheur de naviguer dans Demon's Souls avec une telle qualité graphique et un framerate aussi élevé ! J'avais peur que cela nuise à l'ambiance si particulière du jeu et, au final, manette en main, je trouve qu'il n'en est rien. Ce serait peut-être même difficile de revenir en arrière.
Commencé le 21 avril, terminé le 9 août.

Psychonauts
7.6
12.

Psychonauts (2005)

Sortie : 10 février 2006 (France). Action, Aventure, Plateforme

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, Mac, Linux, Xbox One, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Bien plus passionnant à contempler qu'à jouer, Psychonauts bénéficie d'un univers hors du commun et d'une histoire savamment racontée qui maintient constamment notre intérêt. Vagabonder de cerveaux en cerveaux pour "réparer les esprits malades" est un postulat fantastique dans la mesure où il y a autant d'idées qu'il y a de niveaux. Chacun de ceux-ci est une transformation visuelle et thématique qui passionne. Il y a des idées en veux-tu en voilà et l'humour est un véritable régal. Le jeu essaie également de se renouveler niveau gameplay, jouant avec les codes des points & clicks, des platformers et des collectatons, pour lier les trois d'une manière bien étrange, ce qui laisse place à de nombreuses imperfections. Certains niveaux sont excellents et d'autres sont tout simplement moins agréable à jouer, à l'instar de ce niveau de fin tout simplement abominable (dans tous les sens du terme). Même si en 2006 c'était déjà moyen pour un platformer, on pardonne aisément à ce titre plein de bonne volonté et surtout aussi créatif. C'est un jeu unique, marquant, qui méritait bien une suite pour améliorer la formule.
Commencé le 11 août, terminé le 21 août.

Fast & Furious Crossroads
3.5
13.

Fast & Furious Crossroads (2020)

Fast & Furious: Crossroads

Sortie : 7 août 2020. Course

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Premier run.
Honnêtement un peu mieux qu'escompté, ce jeu Fast & Furious reste une bonne grosse blague qu'on peut savourer si on est à la recherche d'un bon nanar vidéoludique. Les contrôles sont affreux, la maniabilité désastreuse, la caméra très mauvaise (et impossible de la changer!), les bugs d'IA sont hilarants, les collisions sont incroyablement drôles... bref, sur le papier, tout est à jeter. Mais heureusement pour lui, l'histoire n'est pas trop nulle et réserve son lot de grosses scènes d'action over the top qu'on cherchait dans une telle production (la scène de fin est un bon gros délire). Du coup, c'est toujours nul, mais au moins c'est bourrin et parfois amusant. J'ai joué à tellement pire dans ma vie que j'ai du mal à le trouver scandaleux. Et il y a même de la (bonne) représentation de personnage non-binaire et un casting féminin mis en avant, ce qui est plus qu'étonnant venant d'une saga comme Fast & Furious.
Commencé le 21 août, terminé le 22 août.

Twelve Minutes
5.7
14.

Twelve Minutes (2021)

12 Minutes

Sortie : 19 août 2021. Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch, Android

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Pour l'instant sans conteste LA déception de l'année 2021, il ne souffre pas que des énormes attentes qui étaient placées en lui. C'est avant tout un jeu qui ne va pas au bout de son concept: passionnant dans ses deux premières heures quand l'investigation bat son plein, le soufflé retombe alors petit à petit quand on se rend compte du manque d'à quel point on manque de choix d'interaction, de possibilités, ce qui nuit grandement au concept en lui-même. En ce qui me concerne, je n'ai pas vraiment été frustré par le gameplay car je prends cette frustration comme partie intégrante de l'expérience de boucle temporelle, de piège refermé sur le personnage comme sur le joueur, mais il est vrai qu'on tourne assez vite en rond et que le fait de devoir recommencer 10 minutes de gameplay juste à cause d'un mauvais choix peut cruellement lasser à la longue.
Mais c'est surtout au niveau narratif que se situe la déception. La fin est une débauche de mauvaises idées repliées les unes sur les autres. Quand le joueur met le nez dedans, il comprend qu'on l'a trahi et qu'à partir de maintenant on se moque de lui. Non, vraiment, c'est d'une faute de goût terrible. Si le but est de faire twists sur twists, le résultat est surtout une exaspération et un rejet total de ce qui nous est raconté.
Franchement dommage. Le potentiel était là, l'ambiance est incroyable, les premières heures plutôt marquantes et c'est ce qui justifie une note "aussi haute". Mais tout de même, la déception est amère.
Fait le 23 août.

Resident Evil HD Remaster
8.3
15.

Resident Evil HD Remaster (2014)

Biohazard HD Remaster

Sortie : 20 janvier 2015 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Plus le temps passe et plus j'adore le premier Resident Evil. C'est clairement l'un de mes jeux du coeur et ce n'est pas ce remake qui lui fait défaut, bien au contraire. Déjà il est beau. Non, il est magnifique. Okay j'y ai joué dans sa version remasterisée, certes, mais il a franchement de la gueule pour un jeu initialement sorti en 2002, c'est l'un des plus beaux titres de son époque.
Mais surtout, au delà de ça, c'est génial de constater à quel point les gars de Capcom ont décidé de jouer avec les attentes des fans de l'original. Les différences sont nombreuses: à de multiples reprises, le connaisseurs s'attend à l'arriver d'une rencontre qui l'a marqué à l'époque et qui ne survient tout simplement pas, le mettant dans un état de tension véritable. Cette rencontre surviendra finalement un peu plus tard, quand il aura relâché son attention. Et ça marche quasiment à tous les coups.
C'est vraiment intelligemment conçu pour déstabiliser les fans sans jamais casser l'expérience pour ceux qui découvrent RE1 avec ce remake, qui eux n'y verront que du feu mais seront simplement à fond dedans.
En outre, le level design est vraiment différent avec l'ajout de nouvelles annexes au manoir, de nouveaux chemins détournés à emprunter, le remplacement de toutes les énigmes du jeu par de nouvelles, et surtout l'arrivée des "Crimson Head", ces zombies qui reviennent s'ils ne sont pas correctement achevés. Une idée de génie qui, au delà de créer de nouveaux affrontements, impacte surtout notre manoir de naviguer dans le manoir car on veut à tout prix éviter de retourner aux endroits où on a laissé des cadavres.
Scénaristiquement, l'ajout de l'arc "Lisa Trevor" est vraiment très intéressant et apporte un aspect plus profond au scénario, le rapprochant davantage de ce qu'on attend habituellement des Silent Hill.
En bref, c'est un excellent remake qui sublime l'original sans l'effacer pour autant, car les deux expériences restent différentes.
Commencé le 31 août, terminé le 15 septembre.

Psychonauts 2
7.9
16.

Psychonauts 2 (2021)

Sortie : 25 août 2021. Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac, Linux, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Psychonauts 2 est quelque part entre la déception et le coup de cœur. Déception car son rythme parfois bancal, son côté incroyablement bavard, comme s'il se sentait obligé de faire constamment parler ses personnages à rallonge et comme s'il n'osait pas nous faire tenir la manette plus de 5 minutes consécutives, ont parfois eu raison de mon enthousiasme. De même, de nombreuses séquences de gameplay ne sont pas si fun que ça et j'aurais globalement aimé des niveaux plus inventif dans ce qu'ils ont à proposer en terme de pur gameplay.
Mais c'est un coeur de coeur parce que, wow, l'univers de Psychonauts 2 est tout de même formidable. Les niveaux sont plus inventifs que jamais au niveau de leurs thématiques et de leur direction artistique. Rien ne se répète, tout est un formidable concentré d'imagination. C'est fascinant et passionnant à suivre. Le scénario n'est d'ailleurs pas en reste: avec autant de cinématique, il valait mieux que l'histoire soit bien et c'est le cas ! Elle est même très maligne, mettant en scène de nombreux personnages plutôt profonds et regorgeant de twists inattendus. Sauf la toute fin, un peu simple peut-être, et la présence de tous les stagiaires un peu useless vient ternir l'ensemble.
En somme, Psychonauts 2, comme le 1, reste un jeu imparfait. Mais c'est un jeu marquant qui met du baume au coeur quand on est avide d'expérience de ce type et qu'on en manque cruellement.
Commencé le 31 août, terminé le 24 septembre.

Outer Wilds: Echoes of the Eye
8.7
17.

Outer Wilds: Echoes of the Eye (2021)

Sortie : 28 septembre 2021. Action-Aventure, Réflexion, Simulation de vol

Extension sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Extension du meilleur jeu de tous les temps (écoutez, un jour je vais mettre Outer Wilds au sommet de mon Top 10, nous le savons tous, arrêtons de nous voiler la face), j'avais beaucoup d'appréhension avant d'aborder Echoes of the Eye. Quelque part, j'avais raison d'en avoir car il est un peu moins parfait que le jeu initial, il souffre de quelques errement de design surtout dans ses passages d'infiltration qui, même s'ils sont au fond pensés pour être contournés via des "puzzles" basés sur notre apprentissage des règles du monde, sont un peu moins bien intégrés dans l'ensemble que les séquences similaires dans le jeu principal. En fait, le plus gros problème, c'est que la boucle temporelle fait un peu moins sens ici puisqu'elle ne nous incite pas à expérimenter, à prendre des risques, de peur de perdre du temps et de ne pas pouvoir finir le passage d'infiltration avant la fin de la boucle.
Bref, ceci mis à part, ça reste une extension impressionnante. Une claque, un effet "wahou" incroyable, une merveille d'inventivité, de level design, de mécaniques. Les membres de Mobius Digital ont tout pour révolutionner le jeu vidéo. Ici, c'est un brin moins abouti, certes, mais ça reste au dessus de bon nombre de productions. En complément d'Outer Wilds, cette extension ne fait que d'imposer ce jeu comme un chef d'oeuvre incontournable.
Commencé le 28 septembre, terminé le 6 octobre.

Deathloop
7.1
18.

Deathloop (2021)

Sortie : 14 septembre 2021. Action-Aventure, FPS

Jeu sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
J'ai un rapport particulier avec Deathloop. D'abord, j'ai eu du mal à rentrer dedans ; ensuite j'ai été complètement passionné, mourant d'envie d'y rejouer le plus vite possible ; enfin, je l'ai terminé en n'ayant le sentiment de n'avoir fait qu'effleurer la surface tant il est riche. Mais au fil des semaines après avoir vu le générique de fin, ce sentiment s'est mû en une légère frustration, celle d'un jeu qui m'a laissé sur ma fin. Alors pourquoi ? Simplement à cause de sa linéarité et de son dirigisme.
Certes, on peut tout à fait ignorer les directions données par le titre, mais je trouve que le jeu ne cesse de nous répéter "attend, c'est très compliqué, tu ne vas pas y arriver si je ne t'aide pas", ce qui fait qu'on se sent un peu obligé de le suivre. Peut-être malgré nous. Peut-être qu'il fallait combattre ça ? Mais est-ce vraiment le devoir du joueur de naviguer à contre-courant pour échapper au dirigisme des designers ? Je ne pense pas.
Puisque le jeu ne nous laisse pas réfléchir, on n'a pas le sentiment d'être intelligent, et je dirais même qu'il ne nous incite pas à l'être. Ce rapport est finalement assez frustrant sur le long terme. Alors oui je dirais quand même qu'il y a une part où c'est la faute du joueur, ma faute, mais pas complètement. Car au début du jeu je voulais expérimenter à mort et dans tous les sens, et je me suis vite retrouver bloquer car dans Deathloop on peut expérimenter, certes, mais seulement dans une certaine mesure. Pour le bien de l'équilibrage, il ne nous propose que d'emporter deux pouvoirs avec nous. C'est normal, certes, mais cela ne fait qu'emprisonner le joueur dans son confort, ne l'incitant pas spécialement à quitter ses habitudes, au risque de se faire exécuter par une Julianna alors qu'il est en train de faire quelque chose d'important.
Malgré tout, comme je le disais en préambule, le jeu m'a quand même passionné. J'ai adoré son feeling, son level design, son principe, c'est vraiment un jeu très intéressant que j'apprécierai peut-être davantage lors d'un second run.
Commencé le 2 octobre, terminé 17 octobre.

Far Cry 6
5.1
19.

Far Cry 6 (2021)

Sortie : 7 octobre 2021. FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, Xbox Series X/S, PlayStation 5, Streaming

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Je comptais mettre 6 mais, les mois passants, je ne retiens pas grand chose de Far Cry 6, probablement parce qu'il n'y a pas grand chose à en retenir. C'est un peu méchant car on est sur une amélioration par rapport au 5: il y a des efforts sur la narration, avec de vrais personnages attachants et une scénarisation intéressante de certaines zones, et toujours un vrai soin dans le level design des camps à attaquer et à dégommer.
Mais sur plein de points, Far Cry 6 est un aveu d'échec. C'est trop grand pour rien, le système RPG ne fonctionne pas du tout, les 3/4 des armes amusantes qu'ils ont créé pour le jeu ne servent à rien car seuls 10% des joueurs vont s'amuser à les créer vu qu'il n'y en a pas besoin et qu'elles ont besoin de beaucoup de ressource... C'est assez dingue de s'en rendre compte de tous les éléments qui figurent dans ce jeu mais qui n'entrent dans aucune boucle. C'est tout le design "à la carte" de la recette Far Cry qui est pris à défaut ici. De même, la narration étiolée avec Anton Castillo manque cruellement de moments forts, l'aventure reste trop souvent anecdotique. Je comprends que l'on s'amuse en jouant à Far Cry 6, il y a clairement de quoi, et à part mes premières heures où je me suis furieusement ennuyé, je me suis ensuite plutôt amusé moi-même, mais c'est de l'amusement purement oubliable et le jeu ne réussit jamais ce qu'il ambitionne. Oui, FC6 est une avancée par rapport à FC5, mais la licence reste terriblement en retard.
Commencé le 9 octobre, terminé le 28 octobre.

Enter the Matrix
4.8
20.

Enter the Matrix (2003)

Sortie : 15 mai 2003 (France). Action

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, GameCube

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Premier run complet
Rejouer à Enter the Matrix, c'est d'abord un petit kiff nostalgique car c'est difficile d'oublier à quel point le gameplay était cool en 2003. Les animations sont nombreuses et le move set toujours impressionnant même si se fait un peu sans le contrôle du joueur, qui se contenter de marteler un seul bouton. Mais tout de même ! Ce qui se passe à l'écran était impressionnant, et l'est toujours aujourd'hui dans une moindre mesure. Ou en tout cas, ça l'est pour la partie kung fu et les acrobaties, et beaucoup moins pour la partie gun et bullettime puisque Max Payne ridiculisait déjà Matrix à l'époque.
Mais ça c'est un peu le bon point du jeu, avec la présence des Wachosky à la réal pour nous offrir des séquences filmées respectant le film et sa direction artistique. Malheureusement, même si elles sont au commande du scénario et que le jeu est né de leur envie d'entendre le lore de Matrix, force est de constater que le jeu ne raconte strictement rien d'intéressant et se contenter de pasticher des séquences clés de Matrix Reloaded... mais revécue à la fois par Niobe et Ghost, comme si ces persos faisaient la même chose que Néo juste avant ou juste après son passage dans le script du film. Un constat très perturbant et une amère déception.
Mais la plus grande déception c'est avant tout le level design, extrêmement faible, qui plonge le joueur dans un ennui véritable. Tout se répète, il n'y a de génie nulle part, il faut se contenter d'avancer et de tirer... Ou plutôt, pardonnez-moi, il faut tirer, se cacher, attendre que sa vie remonter, tirer, se cacher, attendre, etc... Car le jeu, dans son monde normal, est d'une difficulté redoutable et franchement absurde qui gâche tout le fun qu'on devrait avoir normalement en jouant à un jeu Matrix. En mode Facile, ou avec l'aide de quelques cheats, le jeu retrouve le fun des premiers niveaux où on peut s'amuser avec les chorégraphies pour faire n'importe quoi du moment que c'est stylé et qu'on y trouve de l'amusement primaire. Dans la suite du jeu, en normal, c'est impossible de jouer ainsi car la moindre prise de risque mène à notre mort. Un bien mauvais équilibrage.
Commencé le 3 novembre, terminé le 12 novembre.

Spider-Man 2 : Le Film
6.9
21.

Spider-Man 2 : Le Film (2004)

Spider-Man 2: The Movie

Sortie : 9 juillet 2004 (France). Action

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, PC, Xbox

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Spider-Man 2 a apporté trois grandes choses aux jeux de la licence: un monde ouvert très grand et très haut capable d'être streamé à toute vitesse, un système de balancement réaliste où Spidey s'accroche aux véritablement aux immeubles et un système de combat plutôt malin mêlant contres et nombreux combos. Pas forcément quelque chose de révolutionnaire en 2004, mais clairement révolutionnaire pour la série, montrant ainsi un nouveau potentiel pour les jeux de ce type. Du coup, le jeu est très fun à jouer, c'est un vrai plaisir manette en main malgré son vieil âge. En revanche, les missions sont peu inspirées, on sent qu'elles ont été fait vite, et il y a beaucoup de répétition dans la progression. Pas si grave dans l'ensemble, surtout pour un premier jeu dans le style.
Malheureusement, les suites ne transformeront pas l'essai (ou en tout cas, pas Ultimate Spider-man, que je n'aime pas trop).
Commencé le 15 novembre, terminé le 20 novembre.

Halo: Combat Evolved
7.4
22.

Halo: Combat Evolved (2001)

Sortie : 14 mars 2002 (France). FPS

Jeu sur Xbox, PC, Mac, Xbox 360, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Deuxième run complet.
J'avais déjà noté la version Anniversary, je me permets cette fois de noter la version originale (en lui donnant la même note).
Halo et moi, ce n'est pas vraiment une histoire d'amour. Et pourtant ce n'est pas faute d'essayer. C'est une licence que j'ai envie d'apprécier, je trouve son univers attirant, je trouve qu'elle a beaucoup de charme et une aura qui donne envie de s'émerveiller. Mais dans les faits, je n'y arrive jamais complètement. A l'époque, j'avais commencé le jeu et ne l'avait jamais terminé car la deuxième moitié m'avait trop ennuyé. De nombreuses années plus tard, en 2015, je l'ai terminé pour la première fois en coop. C'était plus sympa mais il y avait encore des problèmes. En 2021, j'y joue à nouveau en solo pour mieux m'immerger dans l'histoire... sans meilleur résultat.
Oui, l'univers est saisissant. Oui, la musique est incroyable. Oui, ce fut révolutionnaire dans l'histoire du FPS console, et même du FPS tout court car de nombreuses mécaniques mises en avant par ce titre seront ensuite utilisées par les FPS toutes plateformes confondues. Sur plein de points, c'est un précurseur. Mais il n'empêche que son principal défaut gâche tout : sa redondance et son level design. Non pas que les niveaux soient mauvais mais simplement parce qu'ils se répètent. Ils se ressemblent tous, certains couloirs sont les mêmes pendant beaucoup trop longtemps, jusqu'à largement venir à bout de la patience du joueur, et le pire c'est que le jeu doit faire chaque niveau deux fois. C'est long, fastidieux, et ça rend les choses plus pénibles qu'elles ne devraient l'être. Ca renforce d'autres petits défauts comme une narration qui aurait pu être plus palpitante, par exemple. Dans l'ensemble, Halo reste sympa. Ce n'est juste plus une claque de nos jours mais je dirais qu'il vaut quand même la curiosité, surtout avec la version Anniversary qui permet de switcher entre les anciens graphismes et les nouveaux, afin de profiter du meilleur des deux mondes (car il y a du bon et du moins bon dans le remake).
Commencé le 8 novembre, terminé le 24 novembre.

Crash Bandicoot: On the Run!
4.6
23.

Crash Bandicoot: On the Run! (2021)

Sortie : 2021 (France). Plateforme

Jeu sur iPad, iPhone, Android

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run (incomplet)
Boarf, je ne devrais pas le noter à vrai dire, je n'y ai pas tant joué que ça. 2 à 3h, pas plus, c'est aussi pour ça que je me permets de ne pas mettre plus bas pour laisser le bénéfice du doute.
Ce n'est pas bien méchant, c'est juste un peu plat et la composante free to play est ultra agressive avec beaucoup de currencies différentes que l'on peut soit looter soit même soit payé avec sa vraie thune. C'est le nerf de la guerre, bien sûr, mais c'est assez fatiguant (je trouve) de devoir refaire un peut toujours les mêmes zones pour obtenir des items qui, ensuite, servent à faire de vrais niveaux et de vrais boss qui ne sont même pas si satisfaisants que ça. En vérité, c'est plutôt joli et ça se joue bien sans se prendre la tête, mais je n'ai pas trouvé le jeu suffisamment gratifiant ou simplement intéressant pour que j'accepte de vraiment plonger dedans.
Commencé le 21 mars, joué occasionnellement pendant quelques semaines avant de complètement l'oublier

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