2022 Albums studios

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Une bonne découverte avec cet album de metal oriental, symphonique, progressif et même parfois un peu folklorique, qui n'est pas sans rappeler Orphaned Land mais qui parvient à bien retenir l'attention. Sur le papier ce mélange de genres peut sembler trop hétérogène pour former un album cohérent, et pourtant les faits sont là : tout s'enchaîne à merveille et sans aucun ennui malgré les 1h15 de musique. L'album est d'une richesse assez rare, et on peut passer de moments très calmes à des moments d'une grande intensité. La voix est vraiment intéressante et a une personnalité bien marquée, on a également quelques grunts très adéquats car posés sur les moments les plus intenses et non pas n'importe où pour le principe de "faire violent pour faire violent". Cet album m'a pas mal obsédé en ce début d'année 2022, c'est vraiment un petit coup de cœur qui restera sans doute dans le haut du panier. Une belle découverte comme on en fait rarement !

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Je ne suis pas sûr que l'album apporte grand chose à la discographie du groupe (que je ne connais cependant pas parfaitement ni entièrement), à part quelques chœurs qui me paraissent assez nouveaux (déjà présents sur l'album précédent toutefois) et plutôt sympas. En dehors de ça, j'ai l'impression que le groupe est un peu en mode pilote automatique depuis plusieurs albums et que ce dernier né est un tout petit cran en dessous des deux précédents, mais c'est toujours aussi efficace, dynamique, intense et jouissif et à ce stade je ne leur en demande pas nécessairement plus !

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Malheureusement j'ai du mal à avoir envie de mettre plus de 7/10 (à vrai dire j'hésitais même entre 6 et 7). Aux premières écoutes, en dehors de "Lost Children of the Universe", la grande majorité des titres sont pour moi juste sympas sans plus, voire un peu redondants sur la durée. Après plusieurs écoutes, quelques titres sortent un peu plus du lot mais n'égalent toujours pas "Lost Children…". Les influences sont peut être un peu trop "hard rock rétro" pour moi.

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Des moments de bravoure comme toujours, mais aussi des moments de grâce avec la présence d'un chœur discret qui vient par moment sublimer le propos. Toutefois l'album démontre un côté plus lumineux qui éveille peut-être un peu moins d'émotions pour ma part. A creuser !

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Encore une fois, Ghost frappe fort avec une collections de titres efficaces à souhait et s'affirme comme un véritable groupe de stade. Un poil en deçà du précédent album qui savait faire preuve d'une certaine subtilité moins présente ici (à part dans le dernier titre "Respite on the Spitalfields").

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De retour en studio après un important hiatus, The Gathering nous revient avec un bel album, moins audacieux que les deux précédents mais du plus bel effet à l'écoute. Une petite mention spéciale au titre "Weightless" qui me transporte tout particulièrement.

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Rammstein parvient moins à me saisir qu'avec leur précédent album, mais "Zeit" semble être un album qui s'appréhende mieux avec le temps et les écoutes. Je placerais toutefois un petit bémol sur l'usage de l'autotune sur deux titres, même si on comprend bien que Till s'amuse avec cet outil, dont il n'a bien entendu pas besoin.

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Le mélange du chant masculin et féminin sur ce rock progressif moderne rend le tout assez élégant. Sans être un gros coup de cœur, c'est une découverte plutôt sympathique pour moi !

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Impression à la première écoute : intéressant et assez frais, mais aussi un peu inégal. A la réécoute, j'aime à peu près bien le single ("Devil in drag") mais le reste me semble un peu plus poussif voir parfois mièvre. Quelques bonnes idées éparpillées ici et là mais ça ne suffit pas à en faire l'album de l'année.

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Un projet bien gentillet, agréable à écouter mais sans transcendance. D'ailleurs je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle avec Auri : deux projets de claviéristes et têtes pensantes de groupes de metal symphonique réputés (Martijn Westerholt de Delain pour Eye of Melian, Tuomas Holopainen de Nightwish pour Auri) dans une veine folk/celtique, et allant même jusqu'à partager la même chanteuse en la personne de Johanna Kurkela (sans parler de la présence de Troy Donockley)… Troublant !

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Retour tonitruant pour Porcupine Tree (sans Colin Edwin) avec un album assez différent des dernières productions du groupe, même si on reconnaît bien la patte (que ce soit dans les compositions de Steven Wilson ou le jeu de Gavin Harrison) et que l'esprit prog est bien là (de quoi rassurer les fans inquiétés par les dernières sorties solo de Wilson). Un album qui doit peut-être encore un peu mûrir mais qui apparaît comme de plutôt bonne facture.

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Après un album éponyme plutôt bien reçu, Oceans of Slumber prend les auditeurs à contrepied en proposant un album dépouillé de toute influence death (ce qui n'empêche pas quelques passages à la double pédale bien énervée). Les influences "americana", déjà existantes dans le son du groupe, s'en trouvent au contraire encore davantage exploitées ici. Une démarche surprenante, qui est loin de me déranger étant donné que je ne suis pas toujours fan du chant death, mais qui ne rend pas pour autant l'album plus accessible. Globalement plus épuré, on trouvera peut-être moins de mélodies qui accrochent immédiatement l'oreille et il faudra sans doute pas mal d'écoutes pour en saisir toutes les subtilités. Moins percutant donc, mais a priori absolument pas dénué de qualités !

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Du rock progressif avec le désormais ex bassiste de Porcupine Tree mais aussi un des batteurs de King Crimson, voilà qui sur le papier peut sembler plutôt alléchant. Pourtant la soupe à du mal à prendre pour moi. Ca se laisse écouter mais ça ne décolle pas vraiment, ça manque d'accroches, de moments planants ou épiques, et les incursions plus hard rock ne sont pas vraiment à mon goût. A voir sur le long terme…