2022: In The Mood For More

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Un ballet visuel dans le monde du wu xia pian, animé par une narration divisée en couleurs attrayantes. Malheureusement cela ne suffit pas à maintenir l'intérêt pour le fond. Il y'a tout de même de très beaux passages qui émerveillent les rétines, et rien que pour ça ce Hero vaut le coup d'oeil.

"Sous Le Même Ciel."

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Un thriller british qui pose bien son ambiance, entre Hitchcock et la Hammer. Pourtant on s'y ennuie un peu et la démarche n'est pas tout à fait original, et si en plus on se concentre sur le surjeu de Liz Taylor... Mais bon, ça reste un thriller gothique des 70s qui a son charme et la fin, heureusement, nous réveille un peu de notre torpeur.

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Temps suspendu et lente érosion, le calme après la tempête. Cette Pluie Noire est un témoignage de l'après, des séquelles physiques, mentales et sociétales à petite échelle. Le film tire toutefois un peu en longueur mais son sujet est un devoir de mémoire à ne pas oublier.

"C'est avec cette réponse qu'il nous faut mourir..."

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Quelle aventure ! Un peu long quand même ce récit fantaisiste aux histoires imbriquées, entre rêve et réalité. Le roman dont le film est l'adaptation doit être un morceau complexe, et rien que pour cela le travail de W.J. Has doit être salué. Et puis il nous régale avec de sublimes plans, dans des décors magnifiques au noir et blanc lumineux. Aventures, récits en abyme, humour et une belle bande originale pour accompagner tout cela. Le film, certes, perd du souffle dans sa partie centrale mais ça n'empêche pas d'apprécier le gros morceau, surtout pour son esthétique.

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Shadowz_Thriller horrifique assez sympathique avec une ambiance qui s'installe très bien et une tension qui tient la route même si ça vire vers le cliché à certains moments (surtout à la fin). La force du film reste sans aucun doute la prestation de Kevin, vraiment pas mal en Bacon sec qui perd la boule. L'évolution de son personnage et l'atmosphère entre rêve et réalité sont très réussies, on peut donc fermer les yeux sur la musique 90s...

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Je préfère les beaux graphismes et le romantisme du Bloodlust de 2000.

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Mission: à la redécouverte de Charlie ! Une claque à la tyrannie, une étreinte à l'humanisme. Le discours de la méthode Chaplin, for liberty !

"You, the people have the power, the power to create machines. The power to create happiness! You, the people, have the power to make this life free and beautiful, to make this life a wonderful adventure."

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Shadowz_Entre Shadowz et Arte, je n'avais plus de raison de retarder. Ambiance tendue, préoccupations corporelles et vision cynique. Trio gagnant pour Cronenberg. Il manque un quelque chose de cohérence mais le film est assez bien rythmé, ce qui permet de passer outre.
Crocro était en avance pour la pass sanitaire: Pass or Shoot ^^

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Sous ses allures de film noir, Victim dévoile petit à petit sa nature de drame psychologique et de critique sociale qui aura son importance à l'époque. Un film qui gère bien son rythme au fil d'une enquête qui nous présente quelques portraits de la société britannique du début des années 60 sur un sujet, pour la première fois, ouvertement abordé dans son cinéma. Et quand le cinéma veut essayer de changer les mœurs, il lui faut une gueule, et c'est là qu'intervient Dirk Bogarde dans un rôle prenant et couillu pour son temps. La société crée toujours ses victimes.

"Well it used to be witches. At least they don't burn you."

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Une base de thriller, une cuillerée de mystère, une louche de mélo, une touche d'horreur gothique, un doigt de noir et une lichette de whodunit. L'atmosphère de ce Spiral Staircase et ses jeux d'ombres et de lumières sont très réussis. Un thriller plaisant malgré des petites longueurs par-ci par-là, probablement dues à son côté mélange de genres.

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Shurayukihime contre le capitalisme. Une suite de Lady Snowblood qui ne vaut certainement pas le premier. Il y'a bien de très belles séquences, notamment tout le début, mais le film s'embourbe dans une intrigue politique qui ne va pas à la lady et ne la met pas en valeur. Le feu de la vengeance qui l'anime n'est plus, ou peut-être un petit relent à la toute fin, et son implication n'est pas très crédible. La neige a fondu, le sang stagne dans la boue.

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Ok il y'a de jolis tableaux intérieurs mais le film tire vraiment trop en longueur sans rien raconter, et il manque terriblement quelque chose à quoi se raccrocher pour apprécier le voyage. Zzzzz

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Un polar/giallo très bien rythmé qui nous emmène dans une enquête, certes pas super originale mais intéressante, au bras d'un salaud d'État bien dégourdi. De l'action il y'en a, notamment une course poursuite en voiture géniale, course à pied ou sur un grand huit... On a même un Terminator mode italia 70s. De l'humour aussi, des punchlines à la sauce spaghetti, un grain de politique, des meurtres, des moustaches, des lunettes... Un bon moment passé devant cette Morte sospetta.

"- Tout le monde est égal devant la loi.
- Si si, c'est ça. Mais certains sont plus égaux que d'autres."

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Il dégage un truc ce film, je ne saurais pas dire quoi. Peut-être ce dévoilement progressif d'émotions et de fragilités. Une dissection des relations dans des face-à-face prenants.

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Shadowz_Ça a dû être un divorce difficile en effet Mr. CroCro. The Brood est un film qui installe son horreur de manière croissante tout en parlant de famille déchirée et de troubles mentaux et traumatiques. Cronenberg nous met face à des manifestations de rage diablement efficaces et frontales dans une atmosphère prenante et angoissante. Il nous offre là une belle pellicule horrifique parfaitement mise en scène.
Sinon, je me demande vraiment qui a trouvé le titre français Chromosome 3... qu'on m'explique l'argument scientifique derrière o_O L'exorcisme des peurs intérieures aurait quand même été meilleur comme titre racoleur, non? :)

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Kino_La course à l'amour. Une belle virée 70s, remplie de portraits en tout genre, derrière un duo de personnages qui se cherchent (eux-même) et se cherchent (l'autre). Traversant la vie, ses opportunités et ses rencontres dans un monde en effervescence. Un film qui effleure plein de choses sans rentrer dans le drame. Un joli moment qui laisse un sourire aux lèvres à la sortie :)

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Un Hitch très plaisant qui mélange les genres avec un fort accent de comédie bien sentie qui fait passer le film à toute allure. Suspens et légèreté s'entrecroisent dans un mouvement perpétuel, tout ça avec une galerie de personnages bien garnie, notamment le duo principal qui nous charme dès la première rencontre. Un petit régal hitchcockien :)

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Spectacle vivant pour amour mortel. Un théâtre grandeur nature pour mettre en scène une pièce originairement pour marionnettes (bunraku), et qui amène ainsi la tradition théâtrale nippone devant la caméra. Les décors sont admirables et le concept de filmer, comme sur scène, avec la présence de ces ombres noires est vraiment chouette. Il faut aimer les excès de larmes et le surjeu tragique mais c'est un classique du Shinjū (suicide amoureux), et sans rien spoiler, la partie "finale" est visuellement superbe. L'amour à Nihon ça rigole pas :)

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Shadowz_L'envoûtante Carmilla chez la Hammer. Un film de vampire au féminin qui met en scène la star vampirique de Le Fanu dans une ambiance Hammer gothique et sensuelle. Dommage que le ventre mou déborde un peu.

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Quelle ambiance ! Dès la première séquence, Aldo Lado nous assène un coup brusque, dans un décor enneigé et accompagnée d'un thème musical effroyable qui nous suivra tout au long du film (merci tonton Morricone). Un giallo réussi qui va au bout d'une enquête à suspens complexe, en multipliant les personnages louches et qui se conclut parfaitement bien dans le genre. Il y'a aussi de très belles séquences visuelles dans une Venise embrumée qui accentue l'atmosphère mystérieuse.
Une belle découverte, merci à Zozo ;)

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Quel bon moment passé devant ce pot ! Il vaut bien son million. Avec ses quiproquos à gogo, ses petits gags rigolos, ses personnages sympathiques et leurs chamailleries délicieuses (pur régal entre Sazen et Ofuji ^^), ce film est un plaisir complet qui laisse nos lèvres courbées vers le haut. Le film évoque aussi plein de petites choses de la vie tout en gardant sa légèreté (les bonheurs simples, les différences de classes, la lâcheté des hommes, l'avidité et la manipulation,...) et il faut aussi souligner la place qui y est donnée aux femmes (Miss Ofuji rocks !).

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Olé matador ! Et je suis KO... Pfiouuu quelle tornade filmique ! Gros morceau de Lumet et je comprends pourquoi. Un chef-d'œuvre qui a bien sa place dans les hautes sphères du cinéma. Sa mise-en-scène, son intelligence, sa tension palpable, ce début et cette fin ! Rien ne manque, tout est là pour nous scotcher devant cette maitrise et cette virée émotionnelle dans des espaces confinés...

"I like the personal factor."

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Shadowz_On joue aux gendarmes et aux voleurs dans les quartiers hong-kongais, et le jeu bascule cruellement dans la réalité. Du tableau sociétal coloré 80s au thriller noir, des flics, des voyous, de la musique et cette montée en tension et en violence assez prenante, jusqu'à ce face-à-face dans un couloir éclairé aux néons.

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Quand le giallo creepy rencontre Poe. Dans un film qui fait tourner les vices, l'ambiance malsaine s'installe, les crimes s'accumulent, les chairs s'attisent et les batailles psychologiques ainsi que les multiples intrigues s'entrelacent en laissant dépasser un fil fantastique. Un mélange tordu qui nous tient en haleine et nous emmure dans son atmosphère angoissante avec une mise en scène réussie.
J'aurais trois petits bémols: La fin un peu trop démonstrative mais le chat noir nous avait prévenu, la "fin" un peu trop simple pour un personnage qui méritait mieux/pire (ça dépend comment on le voit mais c'est mon côté sadique contre les pervers qui parle ^^) et la coiffure de Mylène (Irène) Farmer :)

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Shadowz_Oui y'a des moments visuellement géniaux et des actes jouissifs mais j'ai vraiment du mal avec cette folie furieuse du n'imp... Cette hystérie sans aucune implication émotionnelle m'a vidée. Bon, j'ai encore de quoi faire avec le Sono et je ne me dégonflerai pas !

"Yataaaaaa !!!"

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Shadowz_Il est mad Max? Un petit film qui installe petit à petit son ambiance sympathiquement malaisante, bataille de nerfs entre le prolo plombier louche et invasif et l'intellectuelle classe supérieure prisonnière de ses préjugés (drôle de voir qu'elle est sensée faire une thèse en anthropologie...). Home invasion? Paranoïa? Thriller? Absurde? The Plumber est un peu de tout ça, à la sauce australienne, et sans aucun sous-entendu sur la tuyauterie.

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Je dois bien avouer que j'ai trouvé ce film assez long et pénible malgré son casting fleuri et Sir Lumet aux commandes. De plus, avec le plus antipathique et bruyant Poirot que j'ai pu voir... J'ai vraiment eu du mal avec ce rôle. Mais je dois aussi confesser que je n'ai jamais lu le roman d'Agatha Christie et je ne peux donc juger l'adaptation et l'interprétation du personnage (mon image d'Hercule Poirot reste toujours celle de la série avec David Suchet ^^). Bon voilà, disons que j'ai apprécié une petite partie du voyage sans totalement embarquer dans ce train.

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Kino_Check-list beautifully done ! J'ai un faible pour le Batman et ce film a satisfait mes attentes, même au bout de ses 3h. Y'a à peu près tout ce qu'il faut, c'est dark et pessimiste, avec un Bruce grunge gothique qui va bien à Bobby Pattinson (sans muscles superflus, heureusement). J'ai passé un bon moment avec le rat ailé, et c'est tout ce qu'il me fallait.

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Shadowz_The Things in the dark. Il y'a des effets sympathiques dans ce 30 Days of Night et quelques scènes bien cool. Tout le début par exemple installe une ambiance de plus en plus sombre et les premières "apparitions" dans l'ombre sont franchement réussies. On sent aussi l'influence de Big John dans l'atmosphère. Malheureusement, ça se gâte un peu dans le temps qui se fige et j'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour des personnages qui restent assez creux. Au final, ça manque de profondeur mais on passe quand même un bon moment dans la neige et le sang, et puis ça fait plaisir de voir des monstres vampiriques destructeurs qui éclaboussent bien :)

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Un remake assez réussi du M de Lang qui se retrouve transposé dans le Los Angeles des années 50. Un vent de paranoïa teinté d'un joli noir et blanc dans de beaux décors urbains. Il y'a certes beaucoup de ressemblances avec l'original mais Joseph Losey arrive à donner du relief à son M, toujours maudit.