This Is Not A Love Song - 2016

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VENDREDI

L'orga pour rentrer sur le site était mal foutue, entre les contre-indications des vigiles, la file d'attente interminable... Donc pas de Daddy Long Legs.

On arrive sur le site avec quelques compères pendant Ty Segall, et même si ce n'était pas aussi moche que le laissaient entendre tous les détracteurs de son dernier album (que je n'ai pas écouté - je restais sur la bonne impression laissée par Manipulator), j'accroche pas assez pour dépasser les 3-4 premiers morceaux, avant de m'en aller.
Ca se la joue rock déglingo mais ça lasse très vite.
Y'avait quand même ce claviériste en ensemble gris/beige, col roulé et lunettes d'aviateur, qui se déhanchait et contre-swaguait tous les autres membres du groupe.

5.5/10

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Je me rabats sur Car Seat Headrest que je connais finalement très mal, mis à part quelques extraits entendus ça et là qui laissaient entrevoir un projet lo-fi produit par un indie kid dans son appartement (ce qui est apparemment le cas, plus ou moins).

En live avec son groupe c'est tout autre chose, très rock, riche en mélodies enjouées et qui évitent les carcans du genre avec une écriture très personnelle.
Très clairement la bonne découverte du 1er jour, sinon de tout le week-end.
A noter que j'y retrouve compère Amory en mode fanboy au 1er rang.

8/10

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A vrai dire je ne sais plus trop ce qui m'a pris de penser qu'aller voir Explosions in the Sky sur la grande scène et faire l'impasse sur Kamasi Washington (déjà vu en novembre dernier - chouette concert - voir mon live report incomplet du guess who) était une bonne idée.
J'avais pourtant écouté le dernier album avant de partir, qui était quand même bien mauvais, de l'auto-parodie au mieux, sinon une repompe de tous les clichés du post-rock, mais le souvenir agréable des 1ers albums où ils étaient encore à peu près sincères m'a motivé à voir ce que ça donnait sur scène.

J'ai tenu 4 morceaux, ce que je trouve être un exploit, vu que le set était à l'image de leur dernier album : on use jusqu'à la moelle de codes post-rock sans aucun second degré.
Tous les morceaux vont en crescendo et démarrent par une petite mélodie en arpège, puis ça monte en puissance, la batterie te joue le même rythme un peu sec/façon fanfare, un peu de disto et voilà, on est content, on tient dix minutes et on recommence.
Et ils prennent la pose constamment derrière des jeux de lumières moisis.

4/10

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"ou Yak. Je me tâte."

C'est ce que j'avais écrit, au final je n'ai vu aucun des deux, au mieux Yak sur un écran géant depuis le patio, où on prenait l'apéro avec quelques compères de SC. Si mes souvenirs sont exacts.

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A l'inverse d'Explosions où je n'ai pas compris les gens enthousiastes, j'ai trouvé les réactions un peu dures vis-à-vis de Foals. Ok, au bout de 4 concerts, le type qui se jette encore et toujours dans la foule ça n'a plus la saveur et la spontanéité des débuts, mais le groupe maîtrise complètement sa musique et son image et ça reste, à mon avis, très correct, avec un set équilibré entre anciens et nouveaux morceaux.
Je suis pas resté jusqu'au bout, mais comparé à tant de groupes devenus célèbres qui n'arrivent pas à se renouveler, s'ennuient sur scène et ne se donnent même plus la peine d'essayer, j'ai l'impression que Foals a encore quelque chose à dire, peut-être plus grand chose, mais au moins qu'ils savent encore un peu ce qu'ils font.

6.5/10

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Très chouette. Ca fait trois fois que je les vois et je crois que leur musique, ou la façon dont ils composent leur set marchent mieux en festival qu'en salle. C'est en grande partie dû au public, bien plus prompt à bouger dans ce type d'événement.
Pas de surprise niveau musique, donc on notera plutôt les 10 gus qui ont fait une chenille pendant "Atlas" - cette idée de génie - et l'arrivée triomphale de Wazoo et d'un Khamsou semi-convaincu dans la fosse. Une fin de soirée très joviale.

7.5/10

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SAMEDI

Samedi c'était d'abord l'orage, puis les reprises improvisées des Smiths par Wazoo à la guitare devant l'entrée du site.

On finit par entrer, on tente Palehound qui joue sur la petite scène extérieure, on reste 2-3 morceaux, on se fait un peu chier, alors on se réfugie à l'intérieur pour No Zu, choix plus festif.

Pour l'anecdote, Wazoo est entré dans la grande salle en gueulant "KHAMSOU" et, notant la similarité phonétique avec l'expression "CA M'SAOULE", décide de le gueuler tout fort, ce à quoi une jeune fille répondra sèchement "ben si t'es pas content tu peux aller voir ailleurs". S'ensuit une vaine tentative d'explication de Wazoo, qui ne parlait bien évidemment pas de la musique.

No Zu c'était très rigolo, dansant, même si je pense que ce genre de musique m'emmerderait sur album.

7/10

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Pas vu.

A vrai dire le samedi était de loin la journée la moins intéressante du week-end, donc on a sauté, il me semble, pas mal de concerts pour boire des coups au patio.
J'y ai notamment croisé le jeune Anto_Lang, que j'ai confondu avec son petit frère.

Vu Air de loin, c'était très laid.

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C'est très difficile à dire.
Je pense qu'à ce stade je suis passablement éméché. Mes souvenirs du concert sont flous, limite inexistants, mais je ne mets pas nécessairement cela sur le dos de l'alcool mais aussi du groupe, dont le set m'a laissé dans une sorte d'indifférence.

6/10

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Un groupe qui va musicalement pas chercher bien loin, c'est du krautrock bien foutu mais sans grande personnalité. Mais un samedi, sur une petite scène, alors que la nuit tombe, alors que Air joue en face, ça marche bien, très bien même.
Un set trop court, le groupe lui-même quitte la scène un peu décontenancé, et s'ensuit la plus longue demande de rappel que j'ai pu voir en festival ; pendant au moins 15 min, une vingtaine de personnes au premier rang continue de brailler pour faire revenir le groupe sur scène, ce à quoi le mec de la sécurité répond avec un sourire gêné et un geste de la main pour dire "c'est fini".
Cavern of Anti-Matter n'est pas revenu, malgré nos réclamations. Je reste un peu sur ma faim, même si le set était chouette.

7/10

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J'ai un peu perdu tout le monde après COAM (pourquoi ?... je n'en sais strictement rien) et je me retrouve seul devant Dinosaur Jr. En live J Mascis et Lou Barlow adoptent toujours un son plus rentre-dedans, même si je maintiens que la foule ne bougeait absolument pas au début du concert (constat démenti par Wazoo qui fit un slam durant leur set).
Je reste donc la moitié du set dans mon coin à me dandiner avant de retrouver des amis dansant autour d'un pot de fleur, à l'écart de la foule.

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DIMANCHE

Folk fragile-rêveuse, ça m'a rappelé un peu Kurt Vile, ça se tente, donc.

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Y'a the OBGMs avant, mais ils sont pas dans la base.

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OUI

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OUI (bis)

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Un bout, peut-être, au pire je les revois le 9 à Tourcoing

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Après l'annulation de leur concert en novembre dernier

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Le meilleur pour la fin.