Yasujirô Ozu : préférences

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D’ingrédients simples, l’œuvre a la succulence de l’ochazuke… L’épure du sens cadre, dans la soie du quotidien, l’amour retrouvé. Ozu no aji.

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Ligne d’horizon de destins achevés loin de l’affairement contingente de leur descendance, ce crépuscule épuré. Au cœur, l’amer lien révélé.

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Où est la liberté d’aimer au milieu des plans ? Aux beautés encagées au sein des mailles, réseau des cadres, l’heure du choix anachronique.

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Du chœur du Mah-Jong, de combinaisons au hasard détourné se joue l’écho du fracas de mauvaises mains. Chaos du rejet de tuiles abandonnées.

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Des spiritueux partagés, le calice du temps défilant reflète l’offrande des pères, crépuscule ère du sacrifice amer. L'arrière-goût du passé

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Pour l’enracinement, le bouquet de roses piquantes ne s’en remet pas aux mains destinées. À l’instance, l’astuce sera de fragrance épineuse.

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Maudire de silence les formulations de phrasés embellissants le vide, où l’accord devient attache & le désaccord entachant ? Sales marmots !

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À la scission des aïeux au jour des adieux redoutés, le masque du sourire & des moqueries de la vie obligée se faille. Fatidique désunion.

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Son sourire maligne abattant les apparences du ménage, l’irrévérencieuse d’Osaka intempestive révèle le manège. Curieux débat conjugué.

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Chants braillards d’horizons perdus & filles faciles débordent de la vie cadrée. De l’épouse, la voix du lendemain, son des maux dépassés ?

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La touche d’Ozu cadre le genre noir d’un regard social & humain : amer gangster désarmé face à l’amour épuré & larmes d’amour absous. きれい…

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L’espiègle sourit à sa fille, voilant l’acceptation de la solitude. À la mansuétude du geste d’émancipation, l’absolution. L’amour opère.

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Pauvreté & carences humaines à l’image d’un père insuffisant.Touchante vision sociétale d’Ozu tramée d’humour & de drame, sans pathos.