Cover Animation Japonaise Décroissante - Séries [Top + Journal de bord]

Animation Japonaise Décroissante - Séries [Top + Journal de bord]

[Photo de couverture : Monogatari Series : Second Season]

Je suis relativement novice en la matière mais j'entends approfondir tout ça.
Cette liste répertorie et annote tous les animés vus jusqu'à présent, comme un journal de bord classé par notes. J'entends donner pour chacun ...

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Liste de

142 séries

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a presque 2 ans

Revolutionary Girl Utena
7.2
1.

Revolutionary Girl Utena (1997)

Shoujo Kakumei Utena

25 min. Date de première diffusion : 2 avril 1997 (Japon). 1 saison. Animation, Drame, Comédie

Anime (mangas) TV Tokyo

T. Wazoo a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

g pas les mots

Entre elle & lui : Kareshi Kanojo no Jijyo
7.2
2.

Entre elle & lui : Kareshi Kanojo no Jijyo (1998)

Kareshi Kanojo no Jijou

25 min. Date de première diffusion : 2 octobre 1998 (Japon). 1 saison. Animation, Drame, Comédie

Anime (mangas) TV Tokyo

T. Wazoo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Juste après avoir balancé un des plus gros pavés de l'histoire dans la mare de l'animation japonaise, l'équipe responsable de Neon Genesis Evangelion (avec Hideaki Anno à sa tête) se lance dans une comédie romantique. OK.

Mais pas n'importe quelle comédie romantique. Ici pas de tergiversations éternelles sur des sentiments cousus de fil blanc ; les deux s'avouent très rapidement leur amour et on attendra pas 24 épisodes avant d'avoir un timide baiser (et plus si affinité dans le cas de KareKano...) avant le dernier générique de fin. Ce qui permet à l'équipe d'approfondir leurs sentiments, leurs doutes et leurs angoisses, d'une façon bien plus mature que tout ce que j'ai pu voir en la matière jusqu'à présent.

Mais surtout, ce qu'il faut pointer du doigt ici c'est la réalisation de Anno. On l'avait déjà vu faire des merveilles sur Evangelion (et avant, mais je connais pas encore ses premiers méfaits) mais on avait pas pu imaginer le degré de créativité fulgurante et hyperactive d'Entre elle et lui. Anno ne recule devant rien pour nous faire épouser le point de vue des personnages, et habille la diction mitraillette des protagoniste d'une mise en scène époustouflante où chaque putain d'image est puissante et pleine de sens. Et enfin, qu'est-ce que je me serai poilé devant. Les animés comiques me font rarement rire, mais pour Kareshi Kanojo je ne compte plus les fous rire, ça n'arrête jamais.

PS: Il faut bien savoir avant de se lancer dans l'aventure que Kareshi Kanojo a subi des problèmes de production qui font qu'à partir de l'épisode 18 les choses partent un peu en couille : Hideaki Anno claque la porte et le reste de l'équipe fait ce qu'il peut pour développer lentement des segments d'histoire annexes avec très peu de moyens (les astuces pour couvrir le manque de budget sont si évidentes qu'elles en deviennent touchantes, ne vous arrêtez pas à l'épisode 18 sous prétexte que la série change après)

Yokohama Kaidashi Kikou
7.6
3.

Yokohama Kaidashi Kikou (1998)

30 min. Date de première diffusion : 21 mai 1998 (Japon). Seinen, Science-fiction, Animation

OAV

T. Wazoo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Petit OVA qui adapte une partie minuscule du manga, mais 2 x 30mn auront suffi à me terrasser.

Anecdotes d'un après apocalypse paisible où des androïdes s'apprennent à prendre des photos et à regarder le temps passer. Je n'ai jamais vu de tels crépuscules, qui saisissent une zébrure de lave au milieu de l'obscurité. Des phares de scooter qui creusent des cratères de lumière sur des routes abîmées. Des lumières qui jouent une symphonie silencieuse dans une ville engloutie. Une usine sur une colline qui parait posée sur des nuages. Une fille qui clignote parmi les vagues sur une chanson douce. L'ombre d'un nuage qui dévore les persos avec la célérité d'un jaguar. Des néons qui caressent le noir de la forêt. Des yeux qui se confondent avec l'objectif. Des fondus saisissants.

Et au delà des pures fulgurances visuelles, une grande justesse émotionnelle. Qui se traduit souvent par la place laissée à la stase et au silence dans ce monde qui a appris à vivre lentement, en se laissant porter (ce d'autant plus qu'il est vu à travers l’œil d'un robot qui ne vieillit pas). Mais qui peut se retrouver aussi dans la vélocité de certains cuts, qui saisissent l'éphémère d'une surprise, d'un émerveillement ou d'une menace sourde. Et ces alternances de plans très simples par où circule un frisson entre le personnage et son environnement...

J'ai commencé à explorer le CV du réalisateur, on se tient au jus hein.

Théo ou la batte de la victoire
7
4.

Théo ou la batte de la victoire (1985)

Touch

25 min. Date de première diffusion : 24 mars 1985 (Japon). Animation, Soap, Sport

Anime (mangas) Fuji TV

T. Wazoo a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur, a écrit une critique et la regarde actuellement.

Annotation :

(cf critique)

Windy Tales
7.5
5.

Windy Tales (2004)

Fuujin Monogatari

25 min. Date de première diffusion : 11 septembre 2004 (Japon). 1 saison. Animation, Drame, Fantasy

Anime (mangas) Animax

T. Wazoo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je cherchais simplement un animé avec des visuels "différents", en tombant sur l'affiche de Windy Tales je me suis dit que ça pouvait correspondre. Je ne m'attendais pas à être renversé à ce point ! Par les images certes, au style unique et a priori jamais émulé ailleurs (j'ai un peu fouillé le CV du staff sans succès), mais également par tout le reste : les mouvements fragiles, les superpositions abstraites, le rythme d'une infinie douceur, qui laisse respirer, s'arrête quand il faut... la musique, tantôt insouciante tantôt en apesanteur... la composition des plans, aux traits anguleux mais aux couleurs et aux textures réconfortantes... Je ne m'attendais certainement pas à tout ça.

Windy Tales, ou Fuujin Monogatari est un slice-of-life, avec tout ce qui va avec : enjeux dramatiques peu soulignés, structure très épisodique (pas de "plot" en dehors du thème, très vague, du vent), passage des saisons... Et il exprime très bien l'essence du genre, qui me parle de plus en plus avec les années : le sentiment de regarder quelque chose dont la subtilité de rapproche de celle de quelque chose de crédible, de sensible. Une grande maturité dans le traitement de ses personnages, beaucoup de retenue et de silences tenus là où d'autres auraient tartiné, et une grand abstraction dans l'imagerie qui pourtant touche vraiment tout près du cœur.

Kill la Kill
7.4
6.

Kill la Kill (2013)

25 min. Date de première diffusion : 3 octobre 2013 (France). 1 saison. Science-fiction, Comédie, Action

Anime (mangas) MBS

T. Wazoo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'espère avoir le courage d'en faire une critique passionnée un jour, sûrement lorsque je me farcirai une quatrième fois l'intégrale. Kill la Kill est un animé qui, s'il a été massivement adoré par la plupart de son public (jusqu'à donner une réputation controversée au studio Trigger de "sauveurs des animés"), l'est souvent pour de mauvaises raisons. Enfin pas vraiment mauvaises, mais si on vante son côté over-the-top et son animation fantastique, on éclipse trop souvent sa façon unique de traiter brillamment des thématiques en pagaille. Rien de plus normal cependant puisque le sous-texte de KlK ne commence à affleurer généralement qu'au second visionnage ; c'est tellement un joyeux bordel de tous les instants qu'il est ardu de se concentrer sur les dessous de la série (pun intended) pour se laisser porter par l'action et la badasserie du tout.

Kill la Kill s'apprécie donc indépendamment de son sous-texte (c'est devenu mon animé préféré du moment dès la première vision), mais sachez donc que ça cause en vrac : de lutte des classes, de l'histoire antique japonaise, de la nudité et l'intimité, de l'acceptation de soi et du regard des autres, j'en passe. C'est également, et là j'imagine des sourcils qui se froncent, une série dépourvue de fan-service (sous son acceptation d'objectification sexuelle des personnages). J'essaierai d'en apporter la preuve dans une critique, donc, la place manque ici.

Nisemonogatari
7.2
7.

Nisemonogatari (2012)

23 min. Date de première diffusion : 8 janvier 2012 (France). 1 saison. Fantastique, Comédie, Animation

Anime (mangas)

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Revoir Nisemonogatari avec le bon état d'esprit, en sachant à quoi s'attendre et sous quel angle l'aborder pour comprendre ce qu'il a à dire (et pour cela rien de tel que d'aller lire la critique qu'en fait le bon BiFiBi : http://www.senscritique.com/serie/Nisemonogatari/critique/46534447) c'est se préparer à assister à l'un des fragments les plus brillants de toute la série. Tant brillant visuellement (ils ont les moyens grâce au succès de Bakemono, les personnages n'ont jamais paru si vivants) qu'en terme de développement de personnage. Alors même qu'il s'agit de la partie la plus controversée de la saga pour seule raison d'un excédent de "fan service". Là encore je renvoie ceux qui le pensent aussi à la critique de BiFiBi qui démonte méthodiquement cet argument.

Sur Nisemonogatari, l'histoire ne va certes nulle part (quoique certaines graines sont plantées pour la suite), mais après tout ça a toujours été le cas dans les Monogatari, l'errance scénaristique, c'est simplement que Nise semble plus "gratuit" encore que les autres. Mais rien n'est jamais vraiment gratuit dans cette série. Les Monogatari sont constituées comme un langage (comme l'inconscient tmtc Lacan), dans lequel il faut s'immerger pour saisir l'importance de ce qui s'y véhicule même dans les phases les plus anodines. Chaque phrase, dans la façon dont Nisio Isin la conçoit et dont Shinbo la met en scène, dit quelque chose au delà de son simple énoncé ; elle dit quelque chose de l'état d'esprit du personnage, de sa façon d'être avec son interlocuteur, de la relation que cela sous-entend entre ces deux personnages et surtout de ce que cela infère à propos de chacun d'eux individuellement. Nisemonogatari profite de ces vacances d'été où chacun vagabonde à son aise sans rien à faire pour laisser parler la sexualité de chacun des personnages et en faire le sujet de ces deux histoires (enfin surtout celle de Karen). On ressort de Nise avec des images splendide et des métaphores plein la tête, et avec une idée plus claire d'où se situe chacun par rapport à l'autre tandis qu'Araragi continue d'être malmené dans sa vision de la Justice de plus en plus problématique.

Nisemonogatari, comme le reste de la série, ça n'est que des gens qui parlent, mais jamais des gens n'auront été filmé de cette manière (ni en train de dire ce que se disent les persos). Voilà qui confirme petit à petit que les Monogatari sont mon univers fictionnel préféré, surtout vu mes études en psychanalyse.

Aria the Origination
8.5
8.

Aria the Origination (2008)

25 min. Date de première diffusion : 2 juin 2008 (France). Animation, Fantastique, Science-fiction

Anime (mangas)

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Il m'aura fallu 3 épisodes de cette troisième saison pour comprendre ce qui la rendait si aimée des fans, comme l'évident pinacle de l'adaptation animée de Aria, alors que la deuxième saison (Aria : the Natural) était pourtant déjà si forte. J'avoue avoirété bêtement décontenancé par le passage du 4:3 au 16:9, comme si Junichi Sato n'était pas aussi juste dans les deux formats.

Et puis il y a eu el famoso déclic : comprendre que les forces de cette saison "finale" n'étaient pas celles de la saison précédente. La première chose qui frappe, c'est la manière dont les personnages prennent vie - je n'ose pas dire "enfin", disons plutôt que leur chara-design se rapproche enfin de la qualité du manga, là où les saisons précédentes avaient un rendu plus raide et limité. Akari & comparses n'ont jamais été si expressives, et ça tombe bien car - au contraire de The Natural, qui se consacrait davantage à l'exploration/la découverte continue de Néo-Venise et Aqua en général - The Origination se charge d'apporter une fin dramatique à la série et aux arcs de ses doux personnages.

Tout est bouclé, tant et si bien que les suites d'Aria ne peuvent être envisagées que post-générique en comparaison. Un tel soin est apporté à la composition des plans, aux couleurs, à cette ville qui décidément devient de plus en plus vaste et palpable - même lorsqu'elle n'est (pour une fois!) plus tout à fait le principal protagoniste. C'est presque le plus émouvant pour moi, de repenser à l'évolution de la représentation de Néo-Venise à travers ces 3 saisons, pour arriver jusqu'à un tel point de justesse et de beauté.

Vive Aria

March Comes in Like a Lion
8
9.

March Comes in Like a Lion (2016)

Sangatsu no Lion

25 min. Date de première diffusion : 8 octobre 2016 (France). 1 saison. Drame, Animation, Comédie

Anime (mangas) NHK

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

SHAFT aux commandes d'un slice of life ? Tout peut donc arriver ! Et ce n'est pas ce premier épisode qui m'aura laissé entendre que c'était une union contre nature. Pour cause, je me le suis repassé 2 fois d'affilée et l'ai baptisé intérieurement animé de la saison. Cette réalisation à la fois virtuose et pleine de gimmicks donnait vie au design de Miss Honey & Clover avec tant de talent, ces dessins à l'encre était si absorbant, cette gestion du sound design... la direction artistique était au top, et le mood setting m'accrochait au personnage de Rei avec une gravité peu commune (magnétique, j'étais accroché).

Et bon, dans l'intervalle Rakugo est arrivé, donc la place est déjà prise, mais Sangatsu est effectivement une grande série. Ou du moins a-t-elle le potentiel pour le devenir, selon la direction que prend le scénario sur la suite. Le show réserve quelques grands moments de vertige émotionnel, les trouvailles visuelles qui accompagnent notamment les flash backs du passé trouble de Rei frappent fort et font mal, mais niveau émotion on se retrouve tout de même avec un très large spectre convoqué, parfois au sein même d'une même scène ! C'est là sans doute ce qui aura nécessité de ma part le plus grand effort d'adaptation ; aujourd'hui encore, une vingtaine d'épisodes plus tard, je reste parfois pantois devant les revirements d'humeurs incessants de la série - qui étaient déjà le lot de H&C mais avec SHAFT derrière pour appuyer à fond les manettes dessus le côté ascenseur émotionnel est bien plus déstabilisant - à ne pas trop savoir quoi ressentir. Bon ça + le côté un peu trop bavard de la voix off (aussi commun à H&C) sont mes deux principaux problèmes avec Sangatsu, mais c'est essentiellement une question d'adaptation.

Du reste, attendez-vous à une série très mature dans ses problématiques et ses relations inter-personnages (Rei et sa soeur notamment), qui brille également quand elle se décentre de son protagoniste (Shimada mon héros), servie donc par une direction artistique passionnante et exigeante.

Monogatari: Seconde saison
8.3
10.

Monogatari: Seconde saison (2013)

24 min. Date de première diffusion : 7 juillet 2013 (Japon). 1 saison. Romance, Drame, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[Pour l'ensemble de la série, un revisionnage arrive sous peu pour confirmer ou non le 10 de la seconde saison]

La série des Monogatari peint le monde le plus fascinant et exigeant qui m'ait été donné de voir (tant visuellement qu'au travers de ses thématiques [inter]personnelles et de ses personnages), et cette seconde saison en constitue le pinacle. C'est ici que se "résolvent" les problématiques soulevées dans la première saison, que les personnages deviennent précisément de vrais personnages et non de 'simples' prétextes à la caractérisation progressive du protagoniste Araragi. J'ai chialé plus d'une fois devant la maîtrise formelle et la profondeur humaine (berk cette formulation) de cette saison.

La mise en scène est aussi énigmatique que puissamment créative (comme d'hab), et avant d'arriver à bon port et à un semblant de compréhension il faudra souffrir et accepter de se laisser porter, mais ça vaut tellement le coup.

K-On !!
7
11.

K-On !! (2010)

keion!!

25 min. Date de première diffusion : 7 avril 2010 (Japon). 1 saison. Comédie, Animation, Musique

Anime (mangas) Tokyo Broadcasting System

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne comprends pas à ce jour pourquoi j’ai laissé la saison 2 de K-on (en tout point supérieure à la première) en plan à mi-parcours pendant plus d’un an. Ce n’est certainement pas parce que la série m’ennuyait puisque c’est tout le contraire – et plus on avance mieux c’est. La saison 1 condensait 2 années de lycée en 13 épisodes, tandis que la saison 2 développe 1 année en 26 épisodes. Les personnages sont ainsi rendus bien plus familiers et ont davantage l’occasion d’interagir les uns avec les autres, ménager des moments précieux de complicité et considérablement affiner leur synergie et les gags qui en ressortent.

J’insiste vraiment pour dire que K-on!! est drôle. Le rythme est parfait, les silences sont juste assez appuyés, le comique burlesque est animé avec une précision d’orfèvre (du pain bénit pour quelqu’un comme Naoko Yamada qui adore exprimer les émotions et les relations entre personnages par du langage corporel : je n’ai jamais vu des mains et des doigts aussi finement animés que dans cette série c’est incroyable), les filles développent naturellement une synergie si efficace qu’on pourrait facilement les laisser divaguer sans intrigue pendant tout un épisode. Et si je vous parle d’animation de doigts vous pouvez imaginez comme les scènes (plutôt rares) de concert sont cleans. Ajoutez à cela un sens de l’espace qui non seulement plante une école très crédible (Kyoto Animations sont connus pour s’inspirer de vrais lieux avec des séances de repérage poussées) et dispose de manière virtuose l’action dans la profondeur du champ (les gags qui jouent avec la profondeur de l’image, raaah) et vous avez devant vous un vrai chef-d’œuvre.

Hunter × Hunter
8.2
12.

Hunter × Hunter (2011)

Hanta × Hanta

25 min. Date de première diffusion : 5 juillet 2012 (France). 1 saison. Shōnen, Comédie, Aventure

Anime (mangas) NTV

T. Wazoo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Back to basics #2

J'ai tellement la fleeeemme d'écrire un commentaire construit... meilleur shonen, voilà. Et l'arc des fourmis-chimères meilleur arc de l'histoire des arcs, j'ai versé des torrents de larmes. Meilleure BO, meilleurs persos, meilleure argumentation de cette liste à n'en pas douter.

Si quelqu'un pouvait prier l'auteur de SORTIR DE SON COMA SVP CE SERAIT CHIC MERCI

Neon Genesis Evangelion
7.9
13.

Neon Genesis Evangelion (1995)

Shinseiki Evangelion

25 min. Date de première diffusion : 1998 (France). 1 saison. Action, Animation, Drame

Anime (mangas) TV Tokyo

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

Tout et plus encore a déjà été dit sur cette série, qui mérite amplement sa réputation et mérite qu'on se casse la tête pendant encore de longues années pour trouver des louanges originales à lui faire.

Pour faire bref, Hideaki Anno réalise ici le piège ultime à otaku, semble promettre un animé avec des méchas qui se bastonnent et des jolies filles pour les conduires, mais sous-couvert de scénario pré-apocalyptique propose en réalité une des plus belles introspection de personnage qui ait jamais été porté à l'écran et traite plus généralement du rapport à l'autre, des relations humaines.

Le film sorti plus tard pour "clore" la série sur la demande des fans outrés par les deux derniers épisodes d'Eva (pourtant génialissimes) est assez fascinant de brutalité et de démence autodestructrice, mais ne vaut pas la fin originale à mon goût.

SSSS.Gridman
6.5
14.

SSSS.Gridman (2018)

25 min. Date de première diffusion : 6 octobre 2018 (Japon). Science-fiction, Animation, Action

Anime (mangas) WOWOW

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

D’ordinaire je déteste ce type de formules, mais je ne pense pas trop abuser en disant que SSSS.Gridman est le Evangelion de Trigger. Au-delà des parallèles de mecha existentiel, il y a de véritables similitudes dans les choix de mise en scène ; une certaine manière de poser la caméra et la laisser fixe autant de temps qu’il le faudra, une façon d’atteindre une forme d’hyper réalisme dans les relations sociales (les dialogues, texte et rythme ; les regards, les gestes, bref), un montage incisif… Amemiya, le réalisateur, est décidément impressionnant d’éclectisme (sachant qu’il peut passer de Ninja Slayer à ça), même si ce sont souvent d’autres réals qui se chargent des épisodes.

On pourrait presque dire que, comme dans NGE, le mecha n’est que le contexte (voire le prétexte) d’une étude humaine, mais ce serait oublier que, comme on pourrait s’y attendre de la part de Trigger, la partie « bastonnade de robots vs monstres » est si brillante et transpire tant d’amour pour les jouets et leur animation à l’écran, qu’on ne doute pas un instant qu’un des mobiles (au sens criminel) de la création de Gridman est le pur plaisir d’animer des monstres et des robots se tapant sur la figure. Pour ce faire ils font appel à un studio spécialisé dans la 3D et ça se voit : les scènes d’action irradient à l’écran, en dehors du studio Orange (L’ère des cristaux, Beastars) j’ai jamais vu d’aussi beaux modèles CGI animés.

Je dois bien admettre que malgré toute l’admiration que je porte à Trigger, je n’aurais jamais cru le studio capable d’une telle subtilité et d’une telle profondeur. Même Kill la Kill, déjà étonnant de profondeur et de complexité, se laissait volontiers aller (et tant mieux) à des grosses ficelles jouissives. Il y a une telle force tranquille dans cet animé, dans son refus du sensationnel – en dehors des batailles – chaque élément de l’intrigue est intégré comme s’il s’agissait d’éléments du quotidien. La routine, dans l’univers Gridmanien, est une force surpuissante qui aplanit les choses (grâce au sortilège élaboré par l’antagoniste qu’on-aime-détester-vous-connaissez-la-chanson et son copain alien) jusqu’à transformer les péripéties en étrange contemplation, et les gags burlesques en piques pince-sans-rire.

Un sortilège tel qu’il a contaminé la Trigger-team pour lui faire pondre son plus fascinant artefact. Et on sait déjà que l’exploit a été renouvelé car à l’heure où j’écris ces lignes, SSSS.Dynazenon, sequel sans l’être, est à 1 épisode du finish.

Aria the Natural
8.2
15.

Aria the Natural (2006)

25 min. Date de première diffusion : 3 avril 2006 (Japon). Animation, Fantastique, Science-fiction

Anime (mangas)

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Presque l'impression que la série brille enfin ; la première saison était intéressante, j'étais pas mal fasciné par la part numérique des décors, les textures, l'architecture des plans de Junichi Sato qui transformaient (néo)Venise en peintures anguleuses et abstraites… la musique bien sûr… mais c'est comme si je devais faire l'effort d'y trouver des choses qui me tenaient tout à fait accroché.

Ce n'est plus du tout le cas avec The Natural, qui fait enfin naître Néo-Venise, lui donne une vie et une consistance au delà des essais encore maladroits de la première saison. Beaucoup d'épisodes intouchables sur celle-ci, l'art de Sato s'approfondit tout en gardant ce qui me fascinait dans ses premiers tâtonnements - Aria en animation reste une étrange créature hybride (à mes yeux) mais sa beauté est plus sure d'elle à présent.

NB: J'apprécie beaucoup de lire le manga en parallèle, les épisodes adaptent les chapitres "dans le désordre" par rapport au manga, l'aller-retour entre les deux est très agréable - et permet de mesurer tout le talent de Sato, qui invente la plupart des cadrages et des compositions, très peu de reprises plan-plan du manga, et parvient à faire naître une narration nouvelle en changeant la chronologie.

Gurren Lagann
7.8
16.

Gurren Lagann (2007)

Tengen Toppa Gurren Lagann

25 min. Date de première diffusion : 1 avril 2007 (Japon). 1 saison. Comédie, Action, Romance

Anime (mangas) TV Tokyo

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

Comme Kill la Kill (dont il est quelque part le grand frère puisque c'est la même équipe qui s'occupe des deux animés), Gurren Lagann est souvent apprécié comme un animé d'action et de mécha épicoépique, mais durant lequel il vaut mieux débrancher son cerveau.

Alors que ça ne pourrait pas être plus faux ; GL traite certes comme beaucoup de ses collègues du "coming of age" de son personnage principal, mais il parle également d'évolution, de la responsabilité qui vient avec le pouvoir et surtout propose un concept génial qui le pose en shonen ultime. Un concept simple et pourtant brillant : plus nos héros deviennent puissants, plus ils risquent d'annihiler l'univers tout entier. On se retrouve donc avec le moins manichéen des shonens et sans doute un des plus matures (malgré l'apparente immaturité de ses persos et la complaisance dans l'épique aux proportions toujours gigantesques). Comment essayer de trouver des défauts à un animé qui parvient à justifier la moindre de ses fantaisies absurdes et à les rendre intellectuellement viable ? Comment ne pas vénérer une série qui parvient à satisfaire aussi bien nos plus bas instincts que nos plus hautes fonctions ? Le shonen ultime, à n'en point douter.

Si vous n'êtes pas convaincu après visionnage, voilà de quoi vous éclairer mieux que n'importe quelle critique :
https://www.youtube.com/watch?v=VIiX4TL2_vg

Descending Stories: Showa Genroku Rakugo Shinju
8.5
17.

Descending Stories: Showa Genroku Rakugo Shinju (2017)

Shouwa Genroku Rakugo Shinjuu: Sukeroku Futatabi-hen

25 min. Date de première diffusion : 6 janvier 2017 (Japon). 1 saison. Comédie, Drame, Historique

Anime (mangas) TBS

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Alors que je pense que rien n'égalerai cette première saison impeccable et bouleversante, la seconde m'a démoli. Alors que je pensais assister à un simple sequel, j'ai réalisé que c'était la saison 1 qui était préquelle, et pas l'inverse. Tout était mis en place pour cette dévastation. Ces scènes de rakugo toujours plus folles et intenses, ses problématiques interpersonnelles matures portées par des personnages plus vrais que nature (l'arrivée de l'écrivain est une tellement bonne idée putain), ce jeu toujours plus poussé sur le regard, cette confrontation idéologique entre vieille école et nouvelle école qui n'est que le prétexte - une simple toile de fond en trompe-l'oeil - pour examiner de plus près les démons de Yakumo (et les fantômes de Sukeroku), la générosité sans faille de Yotaro, le refoulement sublime de Konatsu... Avec son exploration poussée du thème de la mort, cette saison réserve quelques épisodes franchement glaçants.

Brilllant, brillant, brillant. j'ai lâché mes larmes sur la fin, quand même, animé de l'année d'office. Ce qui fait que mes prédictions se confirment, il vole le titre deux fois de suite (ce qui ne veut pas dire grand chose chez moi puisque j'ai quand même pas vu grand chose l'année dernière à par en automne)

Bakemonogatari
7.6
18.

Bakemonogatari (2009)

25 min. Date de première diffusion : 3 juillet 2009 (Japon). 1 saison. Animation, Romance, Seinen

Anime (mangas) Tokyo MX

T. Wazoo a mis 9/10 et la regarde actuellement.

Annotation :

Là où tout a commencé. On attend encore que le prequel Kizumonogatari achève de planter l'origine des Monogatari mais en attendant leur première apparition sur écran, le premier contact est avec Bakemonogatari.

Si vous avez déjà lu mon avis sur la seconde et troisième saison plus haut vous savez déjà qu'il n'est pas évident de se plonger dans l'univers des Monogatari ; on se retrouve très vite assailli par des jeux de mots en pagaille et une mise en scène faisant la part belle à l'abstrait et au symbolisme, épousant sans concession le point de vue du héros (directement depuis son cerveau, sa machin à fantasme). Il faut donc tout naturellement attendre d'apprécier et de comprendre Araragi pour que les émotions passent, voilà pourquoi le début de Bakemonogatari peut être difficile d'accès.

Bakemonogatari est une série qui demande à ce qu'on prenne le temps de s'immerger dans son langage, mais c'est un temps qui sera récompensé.

FLCL
7.7
19.

FLCL (2000)

Furi Kuri

25 min. Date de première diffusion : 26 avril 2000 (Japon). Animation, Drame, Comédie

OAV

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

Oulà... parler de FLCL quelle chienlit. C'est génial pourtant, mais bonjour comme on peut avoir l'impression de dénaturer son propos pour peu qu'on tente de l'expliciter.

Je me contenterai de dire qu'il serait malvenu de tenter d'interpréter de façon terre-à-terre le scénario de Fuli Culi. Tout cela est absurde, c'est normal : rien de plus absurde que la puberté. Des poils qui poussent, des hormones qui n'en peuvent plus, des jambes et des bras (et tout le reste) qui grandit d'un coup, y a de quoi traumatiser. C'est exactement ce qui arrive à notre héros qui - au lieu de bander normalement comme tout le monde quand une fille le touche - voit des excroissances charnelles puis robotiques lui pousser sur le front dès lors que cette mystérieuse et hyperviolente fille aux cheveux roses lui frappe le crâne avec sa basse. Amusez-vous donc à compter les symboles, vous y serez encore dans un mois. Les combats sont explicitement symboliques, donc, tout cela raconte une histoire très vaste qui est celle de (plus ou moins) chaque ado en recherche de modèles et qui va devoir s'en forger de nouveaux à la dure. Tout va très très très vite puisqu'on a là une série de 6 épisodes pas plus. Mais tout y semble quand même parfait, d'un bout à l'autre. C'est un animé voué à être marathoné d'un coup d'un seul, de manière laisser une bonne claque au fer rouge. Et cette OST putain de bordel, toutes les 90's indie à la cool rassemblées dans une BO qui ne s'arrête JAMAIS.

Je ne sais toujours pas ce que ça veut dire, Fuli Culi, et c'est très bien comme ça.

Katanagatari
7.5
20.

Katanagatari (2010)

50 min. Date de première diffusion : 26 janvier 2010 (Japon). 1 saison. Animation, Fantasy, Arts martiaux

Anime (mangas) Fuji TV

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Katanagatari c'est :

- Un visuel juste magnifique, tout en courbes et couleurs chatoyantes, un chara-design assez perturbant au début mais qui s'avère unique pour chacun des personnages (tous très identifiables aussi bien dans leur apparence que dans leurs idéaux).
- Une histoire de Nisioisin (le gars des Monogatari Series) avant tout basée sur des dialogues aussi sophistiqués que parfois absurdes - toujours riches de sens un fois qu'on a compris dans quelle direction il veut aller. Une adaptation d'un texte de Nisioisin c'est l'assurance d'une série qui certes se regarde un peu le nombril par moments et flirte avec la palabre sans but, mais qui s'avère toujours redoutablement intelligente et émouvante lorsqu'on perce sa carapace rhétorique. D'autant que comparé aux Monogatari Series ce Katanagatari est assez "soft" dans ses gimmicks et s'avère à mon avis plus accessible.
- Une réflexion sur l'héritage, le libre arbitre, la tradition, les croyances, la loyauté... encore une fois faudrait en faire une critique mais j'ai la flemme.

Difficile d'y trouver des défauts à partir du moment où on adhère aux "Nisioisinismes".

Conan, le fils du futur
7.4
21.

Conan, le fils du futur (1978)

Mirai Shounen Conan

25 min. Date de première diffusion : 4 avril 1978 (Japon). 1 saison. Romance, Aventure, Science-fiction

Anime (mangas) NHK

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur, a écrit une critique et la regarde actuellement.

Annotation :

cf critique

Mushishi
8.2
22.

Mushishi (2005)

Mushi-Shi

25 min. Date de première diffusion : 23 octobre 2005 (Japon). 1 saison. Fantasy, Seinen, Aventure

Anime (mangas) Fuji TV

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Mushishi fait partie de ces œuvres que j'ai toujours su que j'allais adorer, mais pour une raison ou pour une autre je les maintiens à bonne distance jusqu'au moment propice (quant à ce qui définit ce moment je n'en sais fichtre rien). Que dire qui n'ait pas été dit, ou que je n'aie moi-même pas dit ailleurs en pensant parler d'autre chose que de Mushishi alors que je parlais en réalité de Mushishi (qui avait déjà commencé à s'infiltrer et grandir en moi par capillarité). Avant que je la regarde pour de bon Mushishi faisait, dans mon imaginaire, figure de patron (au sens du modèle de couture) de toutes les séries tranche de vie dites "contemplatives" qui suivirent. Et ça peut se comprendre, tant la série atteint un certain degré de raffinement à cet égard, par ses histoires brèves parfaitement contenues en 20 minutes (qui me donnent grandement envie de commencer le manga) et ses audaces esthétiques tout à la fois sereines (les couleurs légèrement désaturées, des textures qui parfois effacent les détails pour mieux luire doucement) et dérangeantes (l'étonnante représentation physique des mushi et de leurs effets sur les hommes, source de fascination sans fin pour moi) qui pour le coup sont propres à l'adaptation animée et me poussent à fantasmer sur la façon dont cette forme aura évoluée durant les 9 ans qui séparent les deux saisons.

Beauté, délicatesse, et - à ma surprise - beaucoup de tristesse et de destinées funestes. En cela Mushishi est fidèle à la nature... de la Nature, et des mushi qui frappent sans discernement, dans la plus grande innocence et au détriment collatéral des humains qui ont la malchance de croiser leur route. Je dis que ça me surprend parce que je vois régulièrement cette série citée dans le Panthéon des animés "iyashi-kei", des œuvres qui soignent, à la façon d'un baume, qui font du bien en somme. Et s'il y a bien du paisible dans Mushishi (à commencer par son opening), il y a aussi beaucoup de malheur sans issue. Bref, vivement la saison 2.

Trava
6.6
23.

Trava (2002)

15 min. Date de première diffusion : 2 mars 2002 (Japon). Animation, Action, Comédie

OAV

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avant Redline il y avait Trava, petit OAV de 4 sketchs sci-fi. On aurait tort de rapprocher les deux séries plus que ça ; au delà d'une similarité esthétique très Comics et du fait que cela se passe dans le même univers (et les 2 protagonistes font un caméo dans Redline), Trava est très différent de Redline. Il s'agit d'une comédie très pince-sans-rire, où l'essentiel se joue dans les interactions invraisemblables entre les personnages (notons les interprétations remarquables des doubleurs), avec pour porter tout ça une folie cinématographique à la fois délurée, absurde et en même temps très contenue. La même folie traverse l'ensemble, mais parfois elle explose dans d'improbables scènes d'animation exaltantes, tandis qu'à d'autres elle se joue dans de brefs mouvements nonchalants (mais toujours absurdes) au sein de longs plans statiques durant lesquels les personnages interprètent une partition de stand up qui parait jouée en pleine gueule de bois.

Je ne le savais même pas avant de commencer l'OAV, mais Hiroyuki Imaishi s'est occupé du storyboard et de la réalisation de l'épisode 2 et a participé à l'épisode 3. Imaginez mon bonheur, moi qui suis à la recherche des frasques sur format court du créateur de Kill la Kill & Gurren Lagann... j'en ai eu pour mon argent. Sa partie est juste folle... c'est le fan qui parle certes mais je parie que vous en penserez autant si vous tentez le coup. C'est amusant de constater que Dead Leaves de Imaishi sortira 2 ans après ça et témoigne d'une énorme influence de Trava (dans les couleurs, le design, l'ambiance de sex-comedy sous influence, même si DL ose tout, voire trop, là où on sent une certaine retenue sur Trava, exploitée comme un autre ressort comique où tout est suspendu en attendant les décharges d'énergie à venir). On trouve aussi d'autres futurs membres de Trigger à l'animation de certaines scènes, ainsi que Sayo Yamamoto (réalisatrice de Yuri on Ice et Lupin the Third: Mine Fujiko to Iu Onna entre autres) à la réalisation d'un des épisodes. Matez l'équipe de talent, réunie pour 45 minutes une fois les 4 épisodes mis bout à bout, croyez-moi on en prend plein les sens.

Bref, à ne certainement pas considérer comme un simple "prequel" à Redline, ça n'a (presque) rien à voir. Pour les fans de stand up en duo, et les fans d'animation cartoonesque. Je vous laisse avec quelques plans :
https://www.sakugabooru.com/post/show/68382
https://www.sakugabooru.com/post/show/68292
https://www.sakugabooru.com/post/show/18399

Bienvenue dans la NHK
7.8
24.

Bienvenue dans la NHK (2006)

NHK ni Youkoso!

24 min. Date de première diffusion : 10 juillet 2006 (Japon). 1 saison. Shōnen, Drame, Comédie

Anime (mangas) AT-X

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

J'ai déjà exprimé maladroitement dans ma critique pourquoi je trouve que Bienvenue à la NHK est une série vitale, mais je veux bien résumer rapidement ici pour vos beaux yeux (et pour vous éviter de nombreux spoils).

NHK parle de Satou, hikikomori depuis 3 ans - c'est à dire qu'il est inactif professionnellement et socialement et ne sort jamais de chez lui à part en derniers recours pour faire ses courses - et de sa rencontre avec différents personnages qui vont certes changer sa vie (l'énigmatique Misaki, le colérique et expansif Yamazaki, et la beauté froide Hitomi) mais surtout nous éclairer nous spectateur sur la personnalité de Satou et sur le mal qui l'habite. La série est un portrait touchant de personnalités cabossées, une plongée tragicomique dans le désespoir et l'absurde. Pour poser une question simple mais essentielle : pourquoi continuer à vivre ? Si la série peut virer au glauque sur le papier, je vous assure qu'elle ne plonge jamais dans le gratuit et qu'elle parvient toujours à nous faire espérer l'existence d'une lumière au bout du tunnel.

L'animation est vieillotte et le dessin incertain, mais ça correspond tout à fait au ton réaliste de la série, et cette dernière sait d'ailleurs faire preuve d'imagination et convoquer une imagerie saisissante lorsque Satou perd les pédales.

Le Rakugo ou la vie
8
25.

Le Rakugo ou la vie (2016)

Shōwa Genroku Rakugo Shinjū

30 min. Date de première diffusion : 9 janvier 2016 (Japon). 1 saison. Drame, Animation

Anime (mangas) TBS

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

J'ai rarement vu une direction artistique aussi... parfaite. Du générique d'intro à celui de fin en passant par le moindre petit détail de l'image, le moindre plan, le moindre éclairage, tout est soigné avec une méticulosité improbable et foutrement classe. La mise en scène est d'une précision toute aussi folle, rarement (jamais?) les simples yeux d'un personnage d'animé n'auront paru aussi étudiés, la moindre nuance des sourcils, le moindre plissement de paupières... Il faut dire qu'on est en présence d'une série qui parvient à rendre haletant CINEMATOGRAPHIQUEMENT (c'est à dire pas simplement en terme de performance du doubleur) une performance de rakugo, cette forme solitaire d'art japonais, entre le théâtre et le conte où un seul homme assis doit émouvoir tout un public. Un art qui, à l'image de la réalisation de l'animé puisqu'ils choisissent de montrer des performances dans leur intégralité, doit pour emporter son public donner du sens à la moindre mimique, au moindre geste, à la moindre intonation. Une science de l'économie des moyens.

Les thèmes abordés le sont plutôt brillamment ; en vrac la succession, la quête vers son propre art, la solitude que cela entraine, le génie inné, naturel, opposé au génie du travail, l'amour destructeur... Je ne parle pas du tout japonais mais j'ai trouvé remarquable le parler employé dans cet animé. Étant un animé d'époque (pré puis post seconde guerre mondiale), ils ont l'air de s'être débarrassé des anglicismes qui sont désormais omniprésents dans la langue nippone, et le langage des personnages roule d'une manière exquise à mes oreilles néophytes (mais peut-être est-ce juste une question d'accents et pas un effort de justesse historique)...

Qu'y a-t-il à ne pas aimer dans cet animé ?

Fullmetal Alchemist : Brotherhood
8.2
26.

Fullmetal Alchemist : Brotherhood (2009)

Hagane no Renkinjutsushi : Brotherhood

25 min. Date de première diffusion : 19 octobre 2009 (France). 1 saison. Fantasy, Drame, Comédie

Anime (mangas) TBS

T. Wazoo a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

Back to basics. J'avais vu l'ancienne série animée, jamais la "nouvelle", qui va jusqu'au bout du scénario sans s'inventer une vie pour combler les trous. Et ben c'est pas un classique pour rien... scénar redoutable, super galerie de personnages (les homonculus sont parmi les meilleurs "méchants" jamais écrits), des moments de grâce dans l'animation, une belle philosophie d'ensemble... J'ai juste été accroc de A à Z, rien n'est laissé au hasard, pas de moments de flottement, blablabla c bi1

The Hakkenden: Legend of the Dog Warriors
7.8
27.

The Hakkenden: Legend of the Dog Warriors (1990)

The Hakkenden

30 min. Date de première diffusion : 25 octobre 1990 (Japon). 2 saisons. Action, Animation, Drame

OAV

T. Wazoo a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

(valable pour la première saison, i.e. les 6 épisodes réalisés par Takeshi Anno)

Inspirée d'une légende médiévale japonaise, la série ne nous ménage pas : même si une voix off nous rappelle l'avancée de l'intrigue de temps à autre, on débarque dans des combats hallucinés sous la pluie, contre une horde d'ennemis informes. Les corps semblent être friables, le moindre contact les font se déchirer, les têtes coupées tombent mollement comme des ballons. Les visages se déforment, parfois dans le comique parfois dans l'horreur... C'est ça qu'on voit avant de réaliser que l'histoire a commencé, que l'on va suivre les trajectoires de 8 guerriers maudits destinés à se rencontrer. Trame complexe à suivre, surtout lorsqu'il s'agit de recaser qui est qui, mais racontée avec tant de style qu'on complète volontiers les bouts obscurs à l'instinct.

Et ma fascination pour l'art de Takeshi Anno de se poursuivre, lui qui est décidément pur metteur en scène, pures fulgurances de mouvements, pures hallucinations suggestives... Que d'élégance ici, et là que de sauvagerie. Toujours juste. Et son style est unique - je crois - dans le paysage de l'animation japonaise. Je m'en vais continuer sa filmo.

A Place Further Than The Universe
7.4
28.

A Place Further Than The Universe (2017)

Sora yori mo Tooi Basho

25 min. Date de première diffusion : 2 janvier 2018 (France). 1 saison. Comédie, Animation, Aventure

Anime (mangas) AT-X

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est le piège d'attendre trop longtemps avant de rédiger une annotation ; quelques mois passent et je me retrouve confronté aux limites de ma mémoire.

Que me reste-t-il donc de A Place Further than the Universe ? Principalement un sentiment doux et flou, quelque chose d'un peu cotonneux qui se rapporte sans doute à mon expérience de visionnage plus qu'au ton de la série lui-même. Je garde le souvenir d'une formidable alchimie entre les principaux personnages (et d'excellents seconds couteaux), une force comique et dramatique juste dans les deux cas, une capacité à emporter le spectateur alors que la moitié de la série montre non pas un voyage mais des préparatifs... ça commence à ressembler au commentaire mécanique d'un prof qui corrige une copie parfaite, ce qui ne rend pas hommage à la vie qui parcourt APFTTU, à ces quelques plans qui remettent tout le monde à sa place, vastes et monolithique (le bateau dans la nuit, l'océan infini, les étendues désertiques) et rappellent que l'amitié et la bonne humeur n'empêchent pas le vertige lorsque le défi cesse d'être un fantasme adolescent et devient un réel intimidant. L'épisode qui m'aura le plus marqué est le 8ème, où bloqué dans le bateau la réalité de l'océan alentour devient vibrante, menaçante dans le fracas des tôles.

Une série belle et juste, voilà.

Code Geass: Lelouch of the Rebellion R2
7.9
29.

Code Geass: Lelouch of the Rebellion R2 (2008)

Code Geass : Hangyaku no Lelouch R2

25 min. Date de première diffusion : 12 mai 2010 (France). 1 saison. Action, Animation, Drame

Anime (mangas) MBS

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

Jamais je n'ai vu un animé avec un rythme aussi virtuose. Le scénario est très loin d'être 100% crédible sur le papier tellement c'est over-the-top, mais cette gestion du rythme nous fait tout accepter. À la fin de chaque épisode on en veut toujours plus ; toujours plus de cliff-hangers, toujours plus de twists, toujours plus de retournements de situation...

En tant que divertissement pur Code Geass fait un job assez incroyable. Mais il fait aussi plus que ça, il s'élève facilement au dessus de la mêlée en faisant s'affronter avec une sincérité et un sérieux désarmant les idéaux d'une multitude impressionnante de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. Devoir se séparer d'une bonne partie de ceux-ci en cours de route, à mesure que le scénario escalade vers sa fin en apothéose, sera ardu mais nécessaire. Car pour toute boursoufflée que soit la machinerie de Code Geass, elle roule des mécaniques comme personne d'autre ne l'a jamais fait avant et sert un but, une finalité très précise. Il suffit juste de bien vouloir y croire...

Sound! Euphonium
7.2
30.

Sound! Euphonium (2015)

Hibike! Euphonium

25 min. Date de première diffusion : 8 avril 2015 (Japon). 1 saison. Comédie, Drame, Animation

Anime (mangas) Tokyo MX

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

Je n'aurais jamais pensé m'attacher si fort à un animé parlant d'une fanfare de lycée. Pourtant, si j'ose dire étant donné le thème ; la partition de cet animé est juste parfaite. Formellement c'est probablement la chose la plus soignée et léchée que j'ai pu voir de ma vie (Kyoto Animation a encore frappé), tout est si... vrai, si resplendissant, si vivant, le chara-design est superlatif, la bande son est superbement bien gérée...

Les thématiques abordées, à savoir la vie d'une fanfare de lycée qui se tâte si elle est prête à répéter sérieusement pour viser le concours national du Japon, peuvent être interprétées littéralement, pour ceux qui ont fait partie d'un club du genre dans leur jeunesse, comme de façon plus symbolique, en généralisant à ceux qui se fixent des rêves et la manière dont ils se prennent en main pour les atteindre (et surtout les débats intérieurs pour savoir si on a vraiment envie de se donner les moyens, c'est là un point central de la série). Là où on peut tirer solennellement notre chapeau à Kyoto Animation, c'est pour avoir géré de façon si virtuose, et en si peu de temps (13 épisodes BORDEL, donnez m'en le double !) autant de personnages (une bonne partie d'une fanfare de près de 60 personnes), sans donner vraiment l'impression d'en oublier certains. Bien sûr beaucoup resteront des figurants, mais même ceux-là ont une identité visuelle propre.

Je vais m'arrêter là parce que ce n'est pas une critique, et si je commence à aborder le personnage de Reina Kosaka j'en ai pour 50 lignes et 50 litres de bave de plus, mais je recommande très fort ce machin qui ne paie pas de mine vu comme ça, mais qui fait partie de ces animés qui ont bousculé mes préjugés récemment quant à mes goûts. Une tranche de vie sur un club de fanfare avec une romance yuri suggérée ? OK

T. Wazoo

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